La Jeune Chambre Économique Française lance son Tour de France des élections européennes

La Jeune Chambre Économique Française (JCEF) organise un Tour de France des élections européennes pour sensibiliser la population à l’importance de ce scrutin. Du 23 avril au 1er juin 2024, 39 JCE locales proposeront des événements destinés à éveiller les consciences et à mobiliser les citoyens, les primo-votants en particulier.

Engagée dans la promotion de la démocratie et le civisme, l’association JCEF annonce le démarrage de son Tour de France des #EE2024. Pour Mathilde Quintard, sa présidente nationale, l’objectif est ambitieux : « À travers ce Tour de France, nous cherchons à informer les primo-votants aux élections du 9 juin prochain sur les missions et les valeurs fondamentales de l’Europe telles que la liberté, la démocratie, l’égalité et les droits humains. Nous encourageons non seulement le vote mais aussi la participation active des citoyens à la construction de notre avenir européen. Nous sommes convaincus, à la Jeune Chambre Économique Française, que l’amélioration de la société ne peut se faire sans la contribution de sa jeunesse. »

39 rendez-vous citoyens pour débattre et s’informer

L’initiative Tour de France des #EE2024 impliquera, du 23 avril au 1er juin, 39 Jeunes Chambres Économiques Locales à travers la France. Au programme, la création de 80 fresques représentant l’Union européenne et l’organisation de 22 conférences-débats sur des sujets grand public tels que l’avenir de la jeunesse européenne et le rôle du Parlement européen pour les entreprises. Ces discussions réuniront des jeunes dirigeants, des représentants d’universités, des parlementaires européens, des spécialistes de la politique de jeunesse, des élus locaux et des représentants d’organisations économiques.

La Fresque de l’Union européenne en cours de réalisation à Rodez • © JCE de Rodez

« En période d’élections, les débats ne sont pas toujours constructifs » commente Andreea Acxinte, administratrice nationale déléguée à la stratégie internationale, à l’initiative de ce Tour de France. « La JCEF, en tant que motrice de la citoyenneté active, adopte donc une approche pédagogique. Seuls l’éducation et le dialogue nous permettront d’éviter les tensions et les malentendus, et de progresser sur des bases claires et solides. »

L’initiative Tour de France des #EE2024 doit toucher au moins 10 000 personnes à travers une campagne nationale de communication. En parallèle, la JCEF prévoit de publier un document pour son Think Tank sur le thème « Jeunesse et Europe », afin d’approfondir la réflexion sur les enjeux européens et l’implication des jeunes dans la construction de l’avenir de l’Union.

#EE2024 dans 39 JCE locales
Agen, Angoulême-Cognac, Annecy et sa région, Arras, Ardenne, Autun, Bergerac, Blois-Vendôme, Béziers Piémonts Littoral, Bourgoin Jallieu et sa région, Cannes – Pays de Lérins, Cayenne, Chambéry et sa région, Châlons Agglo, Dijon, Grand Besançon, Grand Sud de la Réunion, Lyon Métropole, Mayotte, Mâconnais Val de Saône, Metz, Millau, Montpellier, Nantes, Nice, Nord Franche-Comté, Orléans, Paris, Pays Narbonnais, Perpignan Pays Catalan, Poitiers, Rodez, Saint-Louis, Saint-Denis de la Réunion, Salon-de-Provence, Strasbourg, Toulouse, Tours, Valence.


À propos de la JCEF
La Jeune Chambre Économique Française (JCEF) est une association d’utilité publique qui incube des leaders citoyens. Sa vision est d’engager la jeunesse dans la prise de responsabilités et de provoquer un changement sociétal. Engagée dans la promotion de l’engagement civique, le développement de projets d’intérêt général et la sensibilisation à la démocratie à tous les niveaux, la JCEF rassemble depuis plus de 70 ans de jeunes citoyens autour de projets soutenus par des organisations publiques et privées. Leur objectif commun est de relever les défis actuels et futurs. La JCEF s’efforce de mobiliser les jeunes citoyens pour qu’ils contribuent activement à la société et à la construction d’un avenir meilleur.


Contacts presse :

• Agence RP : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.
• JCEF : Calista Hantraye, responsable communication, 06 65 60 22 67.

« L’Europe face à la Grèce » en débat à Montpellier avec Olivier Delorme

L’historien Olivier Delorme interviendra en conférence-débat sur « L’Europe face à la Grèce • De la fin de l’Empire ottoman à L’Union européenne » le 10 mars à Montpellier. Cette rencontre a lieu à l’initiative du Collectif Montpelliérain de Solidarité avec le Peuple Grec, avec le soutien des Amis du Monde Diplomatique et de ATTAC 34.
Spécialiste de l’histoire de la Grèce et des Balkans, auteur du récent essai 30 bonnes raisons pour sortir de l’Europe (H&O 2017), Olivier Delorme abordera des thématiques politiques, économiques et sociales, notamment :
• Grèce et Chypre : entre pressions de l’Union européenne et du régime d’Erdogan (auto-proclamé continuateur de l’Empire ottoman), quelle(s) indépendance(s) ?
• Les « dettes publiques » et l’Euro : finances et/ou système néocolonial ?
• Les Réfugié-e-s : les politiques (ou l’absence) de l’Union européenne, quelles nouvelles contraintes pour la Grèce ?
Rendez-vous
Vendredi 10 mars, Salle Guillaume-de-Nogaret (Espace-Pitot),
168 place du Pr. Mirouze, Montpellier.
Entrée libre.
Accueil dès 18h30 (apéritif – stands – expositions).
Conférence à 19h30.
À propos d’Olivier Delorme
Né en 1958 à Chalon-sur-Saône, Olivier Delorme se prend de passion dès son plus jeune âge pour l’histoire antique de la Grèce. Agrégé d’histoire, maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris (2001-2008), il est l’auteur de « La Guerre de 14 commence à Sarajevo » (Hatier 2014) et le coauteur de « Les Grecs contre l’austérité, Il était une fois la crise de la dette » (Le Temps des cerises 2015). Il publie en 2013, dans la collection Folio Histoire (Gallimard), les trois tomes de « La Grèce et les Balkans, du Ve siècle à nos jours », qui font autorité aujourd’hui sur l’histoire de la région. Il collabore à diverses publications, dont la revue franco-hellénique Desmos-Le Lien. Il a écrit six romans édités chez H&O (St Martin de Londres) et vient de publier l’essai « 30 bonnes raisons pour sortir de l’Europe » chez ce même éditeur.
Contacts presse :
• H&O éditions : Karine Baudoin • 06 30 08 42 14.
• Collectif Montpelliérain de Solidarité avec le Peuple Grec : Jacques Choukroun • 06 35 34 45 86.
 

Olivier Delorme avance 30 bonnes raisons pour sortir de l’Europe


Le 15 janvier 2017, H&O publie l’essai iconoclaste d’Olivier Delorme 30 bonnes raisons pour sortir de l’Europe. En 30 (et un) courts chapitres argumentés et accessibles, l’historien démonte les ressorts de l’Union européenne et dévoile l’idéologie qui la sous-tend, une idéologie qui vise à saper jour après jour l’État social et la démocratie que les combats des générations passées nous ont légués. Alors qu’approchent des scrutins majeurs, chaque citoyen doit être conscient que la « question européenne » détermine aujourd’hui la plupart des choix politiques.
En France, le débat sur la construction européenne se réduit le plus souvent à des lieux communs ou à des anathèmes : « L’Europe, c’est la paix et la prospérité pour tous, parce qu’ensemble on est plus fort. », « Quitter l’Union européenne serait une catastrophe économique, entraînerait le repli sur soi et le triomphe du nationalisme »… Mais qu’en est-il vraiment ? L’Europe est-elle une « belle idée en soi » ? La « construction européenne » a-t-elle vraiment rapproché les peuples d’Europe et garanti la paix ? Le fonctionnement de l’Union est-il démocratique ? Ses institutions sont-elles réformables ?
Dans son essai, Olivier Delorme propose d’en finir avec la propagande, démontrant d’entrée de jeu que l’Europe est « un Ordre dans lequel les peuples sont sommés de se taire pendant que ceux qui savent gouvernent ». Il montre qu’en plus d’être une création de guerre froide destinée à servir les intérêts américains, l’Europe est une oligarchie que « l’aristotélicienne nation britannique vient d’envoyer paître ». Spécialiste de la Grèce, Olivier Delorme s’attaque à l’euro, cette « monnaie allemande » impossible à réformer, qui a littéralement étouffé l’économie grecque et qui ruine tous les pays dont les structures économiques ne sont pas semblables à celles de l’Allemagne.
L’urgence de rebâtir une République sociale
Après avoir analysé le fonctionnement des institutions européennes, Olivier Delorme explique de quelle manière la démocratie est constamment court-circuitée au profit des lobbies financiers et industriels. Il dénonce aussi la dissolution de la spécificité française en politique étrangère dans le « magma euro-atlantique », la création d’une hiérarchie des peuples et voit dans l’Europe une des fabriques du terrorisme. Comme tous les empires, l’Union européenne s’effondrera un jour. Mais faut-il attendre ce naufrage ? Pour Olivier Delorme, il n’y a pas d’alternative : il faut sortir de l’Europe le plus tôt possible. Pour cela, il préconise d’organiser un nouveau « Conseil national de la Résistance », capable de redonner du sens au politique et de rebâtir « une République sociale, solidaire et participative ».
Olivier Delorme
Olivier Delorme naît en 1958 à Chalon-sur-Saône. Dès son plus jeune âge, Il se prend de passion pour l’histoire antique de la Grèce. Agrégé d’histoire, maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris (2001-2008), il est l’auteur de « La Guerre de 14 commence à Sarajevo » (Hatier, 2014) et le coauteur de « Les Grecs contre l’austérité, Il était une fois la crise de la dette » (Le Temps des cerises, 2015). Il publie en 2013, dans la collection Folio Histoire (Gallimard), les trois tomes de « La Grèce et les Balkans, du Ve siècle à nos jours », qui font autorité aujourd’hui sur l’histoire de la région. Il collabore à diverses publications, dont la revue franco-hellénique Desmos-Le Lien. Il a écrit six romans édités chez H&O.
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Contact presse H&O :
Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.