Les éditions H&O publient, le 13 février 2020, le nouveau thriller de Serge Brussolo, Cendres vives. Ce « raconteur d’histoires » confie pour la première fois un texte à un éditeur étranger au sérail des grandes maisons parisiennes et qui a su entretenir « le feu sacré ».
Jérémie, 13 ans, vit au Chili, à la lisière de la forêt amazonienne. Son frère aîné, Jonah, est en proie à de curieuses idées fixes et exerce sur lui un harcèlement que sa famille refuse de prendre au sérieux. Lors d’une excursion insensée dans la jungle, Jonah disparaît et est bientôt présumé mort. Ravagés par le chagrin, ses parents accusent Jérémie d’avoir assassiné son propre frère par jalousie. Ne supportant plus sa présence, ils expédient l’adolescent aux USA dans un mystérieux pensionnat militaire où lui seront inculquées les techniques d’infiltration et d’assassinat qui constituent le bagage de tout vrai patriote au service de son pays. Jérémie va alors passer de l’autre côté du miroir et pénétrer dans le cercle très fermé de ceux qui tirent les ficelles du monde et ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins.
Avec Cendres vives, Serge Brussolo signe un nouveau thriller d’une redoutable efficacité.
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Serge Brussolo signe chez H&O
Les éditions H&O publieront en février 2020 le nouveau thriller de Serge Brussolo, Cendres vives. Ce « raconteur d’histoires » confie pour la première fois un texte à un éditeur étranger au sérail des grandes maisons parisiennes et qui a su entretenir « le feu sacré ». Rencontre avec un « enchanteur lucide » quatre mois avant la sortie de son nouveau numéro de prestidigitation…
Pourquoi avoir choisi H&O pour la publication de votre nouveau thriller ?
Disons que l’enthousiasme de l’éditeur tombait comme un rayon de soleil dans le climat morose de l’édition française ! Je rencontre assez souvent les éditeurs, et certains d’entre eux me donnent, hélas !, l’impression d’avoir laissé s’éteindre le feu sacré qui leur avait fait choisir cette profession. Ce qui aurait tendance à me démotiver. Les gens de H&O, eux, m’ont fait l’effet d’un remède de cheval. Leur vitalité m’a rassuré et redonné espoir. Je me suis surpris à penser : « Ah ! Les zombies n’ont pas encore gagné. Il y a encore quelqu’un qui s’avance gaillardement au milieu des ruines et des cendres. Pourquoi ne pas lui emboîter le pas ? »
L’important pour moi c’est la liberté d’écriture. Je ne supporte pas qu’on essaie de m’imposer des choses sous couvert de « suggestions » et qu’on tente mine de rien de prendre le contrôle de mon manuscrit, voire de le rewriter. J’ai claqué plusieurs portes pour cette raison. Je ne fais pas partie des auteurs dociles, c’est pourquoi j’ai la réputation « d’avoir un problème avec l’autorité ». Il m’a semblé que chez H&O je serais enfin protégé de ces menaces, et que s’établirait un climat de confiance. Et surtout, je le répète, ces gens m’ont paru très motivés par leur travail, ce qui n’est pas si fréquent de nos jours où la routine commerciale et le découragement finissent par avoir raison des meilleurs. Lors des déjeuners professionnels on m’assomme de chiffres… mais on me parle de moins en moins de livres. Dommage. Ce n’était pas le cas lorsque j’ai débuté dans le métier, et je le regrette ; mais bon, comme on l’aura compris : je suis un vieux con.
Comment vous situez-vous, vous, auteur de best-sellers, dans le paysage éditorial actuel français ?
Il m’est arrivé d’écrire des best-sellers, c’est vrai, mais presque par accident. Ce n’est pas dans ma nature. Certains éditeurs l’ont du reste déploré, et m’ont ardemment prié de corriger ce travers. Mais je suis trop marginal, trop déviant pour supporter de ne pas sortir des sentiers battus de la mode. Je n’ai aucun respect pour les recettes miraculeuses, le train-train, les vieux pots dans lesquels on mitonne la bonne soupe. Ce parti pris en déconcerte certains qui me reprochent de chercher à tort l’originalité. J’écris par passion, avec l’espoir de faire partager ce plaisir aux lecteurs.
Je suis avant tout un raconteur d’histoires. Je sais qu’aujourd’hui cela paraît ringard car la littérature doit — d’après ce qu’on me répète — exprimer avant tout des états d’âme (de préférence déprimants) ou émettre de hautes pensées qui permettront de sauver le Monde. Je me rappelle d’un critique littéraire qui m’avait dit : « Il ne faut pas raconter d’histoires, c’est bon pour les enfants, ça n’intéresse pas les adultes. » Je suis persuadé qu’il se trompait. Depuis la nuit des temps, les bonnes histoires passionnent les foules.
Par ailleurs, on constate en France un profond mépris pour l’imagination qui est considérée comme suspecte, et une grande méfiance envers les auteurs qui sont capables d’inventer. Mépris qui n’est pas exempt de jalousie larvée.
Que pouvez-vous nous dévoiler de l’intrigue de Cendres vives ? Quelle place ce roman tient-il dans votre œuvre ?
C’est le monologue d’un jeune homme étrange, prisonnier volontaire d’une clinique désaffectée, qui nous raconte sa vie depuis son enfance passée sur les bords de l’Amazone, jusqu’à son incarcération dans une école d’enfants espions destinés à devenir des agents dormants. Mais qui est réellement cet « anti-James Bond » ? Doit-on le considérer comme un mythomane ? Un malade mental ? Ou la victime d’un complot qui le dépasse complètement ? Est-il naïf ou machiavélique ? Ce livre est fait de vérités emboîtées comme des poupées russes. Chaque révélation en contient une autre qui contredit la précédente. D’une certaine manière c’est un jeu saupoudré d’humour noir. Une sorte de numéro de prestidigitation destiné à amuser le lecteur.
Vos livres portent un regard assez cruel et ironique sur les travers de l’humanité en général. Diriez-vous que vous êtes un « enchanteur désenchanté » ?
Frédéric Soulié, l’auteur des Mémoires du Diable a écrit : « Que Dieu nous garde donc, non pas d’être coupables, mais d’être dupes. » Le problème c’est que neuf fois sur dix nous sommes tout à la fois coupables et dupes sans vouloir l’admettre. Je ne suis ni désenchanté ni paranoïaque, je suis réaliste, mais n’a-t-on pas dit que l’humour noir est la politesse du désespoir ? Je ne suis ni un philosophe ni un donneur de leçons. Pas davantage – selon le terme à la mode – un « lanceur d’alertes ». Je voyage et je note ce que je vois. Je pense que le monde est plus fou que nous voulons bien l’admettre, que la démence quotidienne couve sous un mince vernis qui ne demande qu’à s’écailler. Un pseudo rationalisme nous tient lieu d’œillères rassurantes. J’entends souvent les gens dire : « C’est invraisemblable, ça ne pourrait jamais arriver. » Cela me rappelle ce que répétait l’un de mes profs en fac : « La vraisemblance c’est le critère des imbéciles. » Je dirais plutôt : « C’est une bouée de sauvetage trompeuse qui peut se dégonfler d’un instant à l’autre. » Le délire est partout, sous-jacent, il nous encercle. L’entropie est en passe de nous engloutir. Donc mes romans ne sont pas si délirants qu’on se plaît à le répéter. Je suis un enchanteur lucide.
Cendres vives
Serge Brussolo
À paraître chez H&O, format de poche, en février 2020.
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La Pente douce, roman de Rémi Karnauch chez H&O
Les éditions H&O publient, en septembre 2019, le nouveau roman de Rémi Karnauch La Pente douce. Il s’agit du 315e ouvrage pour la maison d’édition héraultaise fondée il y a 20 ans par Henri Dhellemmes.
Percuté de plein fouet par la mort de son père, Théo Fléole se réveille après vingt-trois ans d’une vie de torpeur. Il comprend alors que son amie l’a quitté, elle aussi. Sur un coup de tête, il décide de se lancer à sa recherche jusqu’aux lieux mêmes de leur première rencontre. Mais les retrouvailles ne se passent pas comme prévu. Accueilli froidement par une femme désormais mariée et mère de famille, il insiste, s’incruste, fait le siège de sa dulcinée. La love story espérée tourne rapidement au cauchemar et fait vaciller son esprit. Quelque chose pourra-t-il encore sauver Théo de la folie ?
La Pente douce est un road movie intimiste et déjanté qui vous fera pénétrer au cœur des obsessions d’un homme dévoré de solitude. Dans un style inspiré et baroque — et sans jamais se départir d’un humour effroyable —, Rémi Karnauch nous invite à partager l’histoire poignante d’un naufrage intime.
La Pente douce
H&O
160 pages
Format 13,5 X 21 cm
ISBN 9782845473461
Prix public TTC : 16 euros.
Rémi Karnauch vit à Paris où il écrit des romans, des nouvelles, des poèmes, des chansons. Il a déjà publié Le Fort intérieur, Dos au mur et, chez H&O, L’Œil de l’hydre, Destination Lovecraft, Honoré Laragne, ainsi qu’un long poème, Le Cri torsade, dont un extrait a été repris dans l’anthologie L’Année poétique 2008 parue chez Seghers.
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H&O publie la première édition française complète du joyau brésilien "Botafogo" ("O Cortiço")
En 1890, Aluísio Azevedo publie le roman O Cortiço, qui deviendra un classique de la littérature brésilienne. Traduit en français avec beaucoup de libertés et de coupes en 1955, sous le titre Botafogo, ce roman social est l’un des témoignages les plus marquants et les plus vivants de l’identité brésilienne. H&O en propose une traduction intégrale, qui permet de s’immerger dans la petite cité ouvrière de Botafogo sur laquelle règne João Romão, émigré portugais prêt à tout pour faire fortune dans l’Eldorado brésilien du XIXe siècle.
João Romão, émigré portugais, règne sans partage sur la petite cité ouvrière de Botafogo, dans la banlieue sud de Rio de Janeiro, bidonville fait de bric et de broc qu’il a lui-même contribué à édifier grâce à de nombreux larcins et à l’exploitation la plus cynique de ses contemporains. Travailleur infatigable, boutiquier sans scrupule, il s’acharne jour après jour à amasser une fortune dont il ne tire aucun plaisir. Sa vie est rythmée par les petits drames et scandales qui secouent régulièrement la favela : querelles de voisinage, jalousies de couple, sanglants règlements de compte ou descentes de police. Il doit surtout veiller, dans ce petit monde de passion et de jeunesse, à ce que les intrigues amoureuses et sexuelles qui éclatent régulièrement comme pluies d’orage ne nuisent pas à sa réussite.
Avec Botafogo Aluísio Azevedo bouleverse la littérature brésilienne du XIXe siècle en dénonçant les tensions raciales, sociétales et nationalistes d’un pays tout juste sorti (légalement) de l’esclavage. Il choque par sa façon crue de dépeindre les scènes de sexe et innove par sa syntaxe particulière (monologues intérieurs entre guillemets à la troisième personne, points d’exclamation au milieu des phrases). Son regard sans concession sur les grands et les petits travers de ses compatriotes et, plus généralement, de l’humanité tout entière touchera les lectrices et les lecteurs d’aujourd’hui qui seront sensibles à son réalisme ainsi qu’à son humour à la fois féroce et bienveillant.
Botafogo
Traduction d’Olivier Bosseau.
Sortie le 13 septembre 2018.
Prix : 21 euros TTC.
320 pages – Format 13,5 x 21 cm.
Aluísio Azevedo (1857-1913)
Aluísio Azevedo est un romancier, dramaturge et diplomate brésilien surtout connu pour le roman Botafogo (O Cortiço) paru en 1890. À 13 ans, il commence à travailler tout en étudiant le dessin. À 19 ans, il s’inscrit à l’Académie Impériale des Belles Lettres à Rio de Janeiro et gagne sa vie en créant des illustrations et caricatures pour des magazines. De 1882 à 1895, il publie plusieurs pièces de théâtre et dix romans dont Botafogo. Le succès de ce roman ne lui permet pas de vivre de son écriture. Il embrasse la carrière diplomatique, devenant vice-consul en Espagne en 1895, puis travaille au Japon. En 1897, il entre à l’Académie brésilienne des lettres ; il vend tous ses droits à l’éditeur Garnier et arrête toute production littéraire. Il sera ensuite consul en Argentine, en Uruguay, en Italie, au Paraguay, puis attaché commercial en Argentine où il mourra en 1913.
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Le roman d’Olivier Delorme « Tigrane l’Arménien » sort en édition de poche chez H&O
H&O publie l’édition de poche du roman d’Olivier Delorme, Tigrane l’Arménien, ouvrage salué par de premières bonnes critiques en 2017 lors de sa parution chez La Différence. Le romancier et historien mène les lecteurs de la Constantinople d’un Empire ottoman expirant à la Grèce d’aujourd’hui brutalisée par la crise, tissant un roman où se mêlent Histoire, sensualité, suspense, politique et refus de voir nier les crimes d’hier.
Alors que le patron d’une puissante multinationale commercialisant un pesticide accusé de nuire aux abeilles vient d’être abattu devant ses yeux, le commissaire européen Thierry Arevchadian demande à son frère, Tigrane, de rentrer d’urgence de l’île grecque où il passe l’été. Pourquoi ce soudain appel au secours ? Quels documents Tigrane tente-t-il de récupérer lorsqu’il est chloroformé à Athènes ? En quoi ces événements sont-ils liés au passé de leur grand-père, Bedros, unique survivant du massacre de sa famille ? Quelqu’un aurait-il découvert qu’il fut, après guerre, l’un des Vengeurs chargés de liquider les responsables turcs du génocide ?
Avec Tigrane l’Arménien, Olivier Delorme signe un roman captivant qui tient à la fois du polar, du roman historique et du reportage. Un texte qui lui « tient tant à cœur, non seulement parce qu’il traite du génocide arménien, de sa négation par la Turquie, mais encore parce qu’il raconte la vie, aujourd’hui, dans une Grèce martyrisée par huit ans de politiques euro-allemandes… »
Tigrane l’Arménien
Sortie le 11 juin 2018.
Prix : 8,90 euros TTC.
384 pages – Format 10,8 x 17,8 cm.
Olivier Delorme
Olivier Delorme naît en 1958 à Chalon-sur-Saône. Dès son plus jeune âge, Il se prend de passion pour l’histoire antique de la Grèce. Agrégé d’histoire, maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris (2001-2008), il est l’auteur de La Guerre de 14 commence à Sarajevo (Hatier, 2014) et le coauteur de Les Grecs contre l’austérité, Il était une fois la crise de la dette (Le Temps des cerises, 2015). Il publie en 2013, dans la collection Folio Histoire (Gallimard), les trois tomes de La Grèce et les Balkans, du Ve siècle à nos jours, qui font autorité aujourd’hui sur l’histoire de la région. Tigrane l’Arménien est son septième roman édité chez H&O.
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Montpellier : un colloque littéraire et un roman inédit d’Yves Navarre
Les éditions H&O et l’association Les amis d’Yves Navarre organisent un colloque international consacré à l’écrivain les 6 et 7 octobre 2016 à Montpellier. Cet événement ouvert au grand public mettra en lumière la vie et les écrits de celui qui fut Prix Goncourt 1980 et obtint le Prix de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre en 1992, deux ans avant son suicide. H&O célèbrera la sortie officielle d’un roman inédit d’Yves Navarre, Pour dans peu, dans le cadre du colloque, le 6 octobre.
Le 3e colloque international consacré à l’écrivain Yves Navarre aura lieu à Montpellier les 6 et 7 octobre, à la Médiathèque Émile Zola. Co-organisé par les éditions H&O et l’association Les amis d’Yves Navarre, cet événement littéraire aura pour thème « Écrire contre toute attente », leitmotiv navarrien, et accueillera des universitaires spécialistes de l’œuvre, des professionnels du livre, des artistes, mais aussi des lecteurs et des esprits curieux, dans le but de partager leur passion pour cet auteur majeur de la littérature francophone du XXe siècle.
Interviendront les universitaires Sylvie Lannegrand (National University of Ireland, Galway), Frédéric Canovas (Arizona State University) et Arnaud Maïsetti (Université Aix-Marseille), le psychiatre Serge Hefez, le chercheur Philippe Leconte, l’ergothérapeute Anne de Tienda et le kinésithérapeute Didier Combe, le bibliothécaire Yves Sartiaux, le compositeur Julian Lembke, l’éditeur Henri Dhellemmes.
Ce colloque reçoit le soutien de Languedoc-Roussillon Livre et Lecture, de la DRAC, de la Région Occitanie et de Montpellier Méditerranée Métropole.
• Auditorium Médiathèque centrale Émile Zola, Montpellier : 9h30-12h / 14h15-18h les 6 & 7 octobre.
• Entrée libre et gratuite, inscription recommandée : https://www.weezevent.com/colloque-yves-navarre.
• Informations : colyn3[@]orange.fr.
L’inédit Pour dans peu lancé à l’Hôtel Magnol
Jeudi 6 octobre, à partir de 18h30, les organisateurs du colloque lanceront officiellement le roman inédit Pour dans peu dans un bel hôtel particulier du centre-ville en partie dédié à l’art, l’Hôtel Magnol. Sylvie Lannegrand et Philippe Leconte expliqueront comment ils ont découvert le manuscrit de ce roman qu’Yves Navarre n’adressa à aucun éditeur. Il en boucla l’écriture fin 1991, de retour à Paris après un court exil au Québec, soit un peu plus de deux ans avant son suicide. Henri Dhellemmes témoignera de son travail d’éditeur d’Yves Navarre depuis 2005. Les fondateurs des Amis d’Yves Navarre exposeront les projets de l’association.
Pour dans peu surprend par sa peinture très actuelle de la société et de l’errance de ses gouvernants et hauts fonctionnaires. Son personnage principal, Paul Welt, médecin généraliste, s’est vu confier par le Ministère de la justice la rédaction d’un rapport sur les conditions sanitaires dans les prisons. Durant six jours nous suivons ses pérégrinations dans le Sud de la France et à Amsterdam, jusqu’à son retour à Paris où il vit seul depuis le départ de son épouse et de leurs trois enfants. Au doute qu’instaure le bouleversement de sa vie personnelle s’ajoute une profonde inquiétude quant à la marche du monde. Le « dessein de plus grande justice » auquel il aspire lui échappe inéluctablement…
Soirée du 6 octobre sur invitation • Renseignements : contact[@]amis-yvesnavarre.org.
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Contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.
Yves Navarre dans l’actualité, 22 ans après sa disparition.
[Mise à jour du communiqué du 28/06]
Les éditions H&O publient début octobre un roman inédit d’Yves Navarre, Pour dans peu. Un événement pour les lectrices et lecteurs restés fidèles à l’écrivain après sa disparition en 1994. Une belle découverte pour tous les autres, aux côtés de Paul Welt, médecin à la croisée des chemins dont les préoccupations font écho à celles de nombreux citoyens aujourd’hui : aspirer à une « plus grande justice » face à des responsables politiques incapables de changer la société. Pour dans peu sera officiellement présenté lors d’un colloque international consacré à Yves Navarre les 6 et 7 octobre 2016 à Montpellier, en présence notamment du psychiatre Serge Hefez, de l’universitaire Frédéric Canovas (Arizona State University) ou du compositeur Julian Lembke.
Fin 1991, Yves Navarre boucle l’écriture d’un roman qu’il n’adressera à aucun éditeur. Il a alors une trentaine de publications à son actif. De retour à Paris après un court exil au Québec, l’auteur reprend difficilement le cours de sa vie parisienne, fatigué et isolé. Il se suicidera deux ans plus tard. Pour dans peu a donc 25 ans et semble pourtant avoir été écrit tout récemment, tant la peinture de la société et de l’errance de ses gouvernants et hauts fonctionnaires est actuelle.
Le personnage principal de Pour dans peu, Paul Welt, est médecin généraliste. Le Ministère de la justice l’a chargé de rédiger un rapport sur les conditions sanitaires dans les prisons. Durant six jours nous suivons ses pérégrinations, de la visite traumatisante d’un quartier pour adolescents d’une prison de province à des lieux qu’il décide de revoir — La Capte, ancienne maison de vacances dans le sud de la France du temps des bonheurs familiaux ; Amsterdam, où il a vécu un amour d’adolescence — jusqu’à son retour à Paris, dans son nouvel appartement de la rue d’Hautpoul où il vit depuis le départ de son épouse, Solange, et de leurs trois enfants. Au doute qu’instaure le bouleversement de sa vie personnelle s’ajoute une profonde inquiétude quant à la marche du monde. Le « dessein de plus grande justice » auquel il aspire lui échappe inéluctablement…
Montpellier met Yves Navarre à l’honneur à l’automne
L’association Les amis d’Yves Navarre, présidée par l’universitaire Sylvie Lannegrand, apporte son soutien à l’édition de Pour dans peu. La sortie officielle du roman coïncidera donc avec la tenue du 3e colloque international consacré à l’écrivain qu’elle co-organise avec H&O. L’événement aura lieu les 6 et 7 octobre à Montpellier et compte, parmi ses partenaires, Languedoc-Roussillon Livre et Lecture, la DRAC, la Région Occitanie et Montpellier Méditerranée Métropole. Ce colloque aura pour thème « Écrire contre toute attente », leitmotiv navarrien, et accueillera des universitaires spécialistes de l’oeuvre, des chercheurs, des écrivains, mais aussi des lecteurs et des esprits curieux, dans le but de partager leur passion pour cet auteur hors du commun [programme en ligne]. La manifestation permettra aussi aux Amis d’Yves Navarre, association créée en mars dernier, de se faire connaître plus largement et d’agrandir le cercle de ses adhérents et soutiens.
Jeudi 6 octobre, l’hôtel Magnol, hôtel particulier privé situé au centre-ville de Montpellier, accueillera la soirée de lancement de Pour dans peu, autour notamment des intervenants du colloque : les universitaires Sylvie Lannegrand, Frédéric Canovas et Arnaud Maïsetti, le psychiatre Serge Hefez, le chercheur Philippe Leconte, le compositeur Julian Lembke…
Yves Navarre, auteur majeur du XXe siècle
Yves Navarre est né à Condom, dans le Gers, le 24 septembre 1940. Il est mort à Paris le 24 janvier 1994. On lui doit de nombreux romans et pièces de théâtre, dont Lady Black, Le petit galopin de nos corps, Kurwenal ou la part des êtres, Portrait de Julien devant la fenêtre, Le temps voulu ou Ce sont amis que vent emporte, tous récemment réédités par H&O. Il a reçu le Prix Goncourt en 1980 pour Le jardin d’acclimatation et a obtenu le Prix de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre en 1992.
Pour dans peu – éditions H&O
Sortie 10 octobre 2016.
13,5 cm X 21 cm • 191 pages • 16 €.
Télécharger le communiqué du 28 juin en PDF.
Contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.