Les Films d’Ici Méditerranée vient de prendre la décision de mettre fin au magazine culturel « On dirait le Sud » coproduit avec France Télévisions et diffusé sur France 3 Languedoc-Roussillon. La maison de production audiovisuelle n’est pas en mesure, en effet, de financer de nouveaux numéros pour la rentrée.
« Nous avons fait le tour des institutions culturelles des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées : les conditions économiques et politiques ne sont pas réunies pour nous permettre de produire un magazine par mois. » Serge Lalou, producteur Les Films d’Ici Méditerranée, préfère donc mettre un terme à « On dirait le Sud » pour ne pas s’engager sur un « terrain aussi mouvant ; attendons qu’il se stabilise ». Le 8e opus de l’émission, programmé les 26 et 27 juin sur France 3 Languedoc-Roussillon, sera donc le dernier. France Télévisions avait pourtant annoncé fin mai l’ouverture de sa grille de programmes pour élargir à Midi-Pyrénées, de septembre à décembre 2015, la diffusion du magazine, dans un format réduit à 26 minutes, anticipant ainsi la future région administrative.
Les Films d’Ici Méditerranée remercie chaleureusement celles et ceux qui ont soutenu cette aventure avec enthousiasme dès le début à la Région Languedoc-Roussillon, à la DRAC, à France 3 Languedoc-Roussillon, au Département de l’Hérault et au Département du Gard, à Languedoc-Roussillon Cinéma et à l’Institut Jean Vigo (Perpignan). La société de production remercie enfin les réalisatrices et réalisateurs avec qui elle a travaillé, celles et ceux qui, d’une façon ou d’une autre, ont contribué au magazine ainsi que l’équipe qui a conçu, accompagné et réalisé les huit numéros de « On dirait le Sud ».
contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
L’Histoire et les histoires dans « On dirait le Sud » le 26 juin 2015
Dernier opus de la saison pour « On dirait le Sud », magazine culturel produit par Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions. Rendez-vous sur France 3 Languedoc-Roussillon les 26 et 27 juin. De châteaux en refuges, de camps et places fortes en maisons du bonheur, sept films montrent le Sud des constructions et des paysages, nous rappellent l’Histoire, nous livrent des histoires. Ce numéro 8 sera suivi, le 26 juin, de la rediffusion de « On dirait le Sud » n°4.
Première étape au camp de Rivesaltes, où l’on s’apprête à honorer la mémoire des prisonniers juifs, espagnols et nord-africains. Un Mémorial ouvrira à l’automne : sa directrice, l’architecte et un historien croisent leurs regards sur ce futur espace qui doit être à la hauteur de l’Histoire. « On dirait le Sud » part ensuite à la rencontre de deux plasticiens dans la Villa Laurens, à Agde. Leurs œuvres vont habiller un salon de musique devenu impossible à restaurer. Plus à l’Est, le quartier Antigone de Montpellier, son architecture néo-classique signée Ricardo Bofill. La réalisatrice capte la parole des habitants et les réactions des visiteurs sur ce quartier inventé devenu vrai lieu de vies. Loin de la ville, nous partons alors dans les Cévennes gardoises visiter la maison du designer Pierre Paulin, expression d’un art de vivre fondé sur la recherche de l’équilibre, de la douceur et de la paix. Destination suivante, l’abbaye d’Aniane dans la vallée de l’Hérault. Le paysagiste japonais Kinya Maruyma, en résidence d’artiste, dessine un jardin dans cette ancienne abbaye bénédictine devenue au 19e siècle un centre pénitentiaire pour enfants. Le patrimoine culturel, ce sont aussi les traditions. « On dirait le Sud » en témoigne dans un film consacré aux arènes démontables installées, le temps d’une corrida ou d’une course camarguaise, dans les villages du Gard et de l’Hérault. Le magazine revient dans les Pyrénées-Orientales pour un final au Château de Salses en compagnie du plasticien et cinéaste Ange Leccia venu présenter des vidéos emblématiques de son travail sur les murs de la forteresse.
Diffusion : 26 juin 2015 à 0h15 • Rediffusion : 27 juin à 15h20.
« On dirait le Sud » à l’échelle de la grande région à la rentrée
Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions ont produit et diffusé plus de 50 films depuis septembre 2014. Le magazine « On dirait le Sud » a permis aux téléspectateurs de France 3 Languedoc-Roussillon de découvrir une soixantaine de thèmes culturels régionaux, aussi abordés dans des films d’archive. Ce travail montre que l’on peut concilier création et accompagnement de l’actualité culturelle et patrimoniale. Chaque film est le récit d’une enquête, d’une rencontre, d’une passion.
« On dirait le Sud » revient à la rentrée, chaque mois, dans un format de 26 minutes plus adapté aux propositions des auteurs-réalisateurs(trices). Surtout, il gagne en audience avec une diffusion élargie à Midi-Pyrénées : la fusion culturelle anticipe la fusion administrative des deux régions.
// Sommaire du numéro 08 • juin 2015 //
Programmation 26 juin 2015 à 0h15 • Rediffusion 27 juin à 15h20 • Durée : 52 mn.
Programmation exceptionnelle : « On dirait le Sud » n°4 rediffusé le 26 juin à la suite du n°8.
Mémoires vives – de Marie Poitevin
Le camp de Rivesaltes battu aux quatre vents est un témoin d’une histoire de France marquée par les déplacements de populations (Républicains espagnols, Juifs, Harkis…). Longtemps prévu à la démolition, il est aujourd’hui devenu un enjeu mémoriel. L’architecte Rudy Ricciotti, l’historien Denis Peschanski et la directrice du Mémorial Agnès Sajaloli présentent ces enjeux et croisent leurs regards sur ce qui fut le camp plus vaste de toute l’Europe de l’Ouest. Son ouverture est prévue en octobre 2015.
La Villa Laurens, à la rencontre des arts – de Blandine Armand
La restauration du salon de musique de la Villa Laurens à Agde est très particulière. Renonçant à restaurer une œuvre trop altérée par le temps, la DRAC et les Monuments historiques ont choisi de remplacer les peintures murales par des créations contemporaines. Le film montre les artistes Ida Tursic et Wilfreid Mille en train d’installer leurs œuvres et, en quelques sorte, de ranimer l’esprit d’un lieu qui échappe ainsi à la sanctuarisation.
En traversant Antigone – de Naruna Kaplan de Macedo
Devenu quartier emblématique de Montpellier, Antigone est le fruit d’un travail porté par Ricardo Bofill, inspiré de l’architecture utopique et d’une volonté d’urbanisme forte portée par Georges Frêche. Paradoxalement, c’est en s’inspirant de l’architecture néo-classique que Riccardo Bofill ancra résolument Montpellier dans la modernité. Linéarités, perspectives, jeux de miroirs, Antigone est aussi un véritable lieu de vie, revendiquant mixité sociale et services aux habitants. Ces derniers témoignent devant la caméra, aux côtés de visiteurs étrangers.
Pierre Paulin dans les Cévennes – de Danielle Schirman
Le designer Pierre Paulin a longuement dessiné des fauteuils, cherchant depuis les années 60 les formes et les matières susceptibles d’offrir à ses contemporains l’aisance, la détente, une voie d’accès vers un bien-être dans toutes les phases actives ou contemplatives de leur quotidien. Cet admirateur de Le Corbusier a aussi mis en pratique sa recherche du bonheur dans la maison qu’il a dessinée et meublée en Cévennes. Danielle Schirman, réalisatrice de films sur le design, explore cette maison où Pierre Paulin a concentré l’ambition et la recherche de toute une vie.
Cabane en cavale – de Marie Poitevin
En résidence dans la vallée de l’Hérault, Kinya Maruyma est un artiste paysagiste qui souhaite recréer l’espace du jardin de l’abbaye bénédictine d’Aniane. Né au 8e siècle, cet ensemble roman a été durement détruit durant les guerres de religions puis utilisé à partir du 19e comme centre pénitentiaire pour enfants. La réalisatrice dévoile l’œuvre de l’artiste à travers une déambulation dans les jardins de l’abbaye autrefois jardins du directeur du bagne, en montrant comment l’art parvient à dépasser la triste mémoire du lieu.
Protéger la Fé di Biou – de Fany Vidal
Les arènes démontables qui s’installent le temps d’une corrida ou d’une course camarguaise dans les villages gardois et héraultais, sont plus qu’un simple décor saisonnier. Classées au patrimoine culturel français, elles représentent un élément paysager de la culture traditionnelle régionale.
Ange Leccia au Château de Salses – d’Anne-Laure de Franssur
Tout près de Perpignan et de la frontière espagnole, la forteresse de Salses, lieu fantastique tenant à la fois du fort militaire et du château médiéval, a cessé depuis le 17e siècle de protéger le Pays Cathare contre l’ennemi français. Témoignage de ces temps agités, la forteresse qui surplombe la Côte Vermeille est désormais investie par les artistes. Cet été, c’est le plasticien corse Ange Leccia qui expose quelques videos emblématiques de son travail, notamment Mer créée en 1991 après un séjour au Japon, à la Villa Kujoyama.
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contact production : Élodie Dombre, administration de production, 06 20 67 37 04.
contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.
La culture à la télévision : mémoire, création et engagement citoyen • Débat Comédie du Livre
Dimanche 31 mai de 11h à 12h, dans le cadre de la Comédie du Livre de Montpellier, le stand Éditeurs en région accueillera une rencontre-débat sur le thème de la culture à la télévision. Au programme les témoignages de Jean-Michel Mariou (directeur de l’antenne France 3 Languedoc-Roussillon), Serge Lalou (producteur), Marie Poitevin (réalisatrice), Aurel (dessinateur de presse), François Fronty (réalisateur du magazine « On dirait le Sud ») et Nathalie Combe (directrice éditoriale du magazine). Autour du magazine culturel « On dirait le Sud », diffusé une fois par mois sur France 3 Languedoc-Roussillon, la rencontre-débat portera, entre autres, sur les programmes culturels et les publics de la télévision, et sur la façon dont ce média peut relayer les efforts faits par les institutions dans le domaine de la culture. Quatre films produits dans le cadre du magazine « On dirait le Sud » seront en libre accès sur des écrans individuels : “Biou“ de Sylvère Petit, “Les Mines d’Alès“ de Yann Sinic, “Arlette et Hadj“ de Marie Poitevin et “Les animaux totémiques“ d’Hélène Morsly.
« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France Télévisions en région, est la première production des Films d’Ici Méditerranée, mise à l’antenne depuis septembre 2014. Serge Lalou et Anne-Marie Luccioni, associés aux Films d’Ici, ont créé Les Films d’Ici Méditerranée en 2014 à Montpellier. Cette société de production a pour vocation de repérer, produire et coproduire en fictions, documentaires, animations et productions interactives le meilleur de la production méditerranéenne, le faire connaître en France, l’accompagner artistiquement et financièrement, et l’internationaliser.
Serge Lalou conduit ce travail depuis des années au sein des Films d’Ici, comme en témoigne le récent « Eau Argentée » du réalisateur syrien Ossama Mohamed coréalisé par Simav Bedxin, produit avec Camille Laemlé et sélectionné au Festival de Cannes 2014. Filmed souhaite participer au développement de la production en Région à un moment important du processus de régionalisation. Serge Lalou continue parallèlement son activité de producteur au sein des Films d’Ici.
Contact production : Élodie Dombre, Les Films d’Ici Méditerranée, 06 20 67 37 04.
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Contact presse : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.
La culture en tous lieux : « On dirait le Sud » 23 mai 2015
La culture, c’est toujours une histoire de rencontres. Ça vous bouleverse parfois,
et ça se passe dans des lieux souvent inattendus…
Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions proposent le 7e numéro de leur magazine culturel « On dirait le Sud » sur France 3 Languedoc-Roussillon le 23 mai prochain. Huit courts documentaires explorent l’art et le patrimoine en région, témoins du dynamisme et du métissage de sa culture. « On dirait le Sud » nous entraîne d’abord au Pont du Gard, où se retrouvent des joueurs de hautbois et d’instruments d’harmonie venus du Maroc, d’Espagne et du Languedoc. Au sein de l’abbaye de Valmagne, le médiéviste Gérard Zucchetto livre sa vision intemporelle et lyrique de l’art des troubadours. Nous poussons ensuite les portes de la maison de vacances de l’architecte Muchir à Canet dans les Pyrénées-Orientales, avant de retrouver la chorégraphe Mathilde Monnier dansant avec une jeune autiste dans un film d’archive de 1998. « On dirait le Sud » a aussi rencontré Bruno Roy, fondateur de la maison d’édition Fata Morgana, à l’occasion d’une exposition anniversaire au Musée Paul Valéry de Sète. Les réalisateurs nous transportent enfin dans des lieux inattendus : le lycée Mermoz de Béziers, classé monument historique du XXe siècle, les carrières de Saint-Pons de Thomières et le lycée hôtelier Georges Frêche pour lequel la designer Matali Crasset a créé d’immenses fouets de cuisine végétaux.
Diffusion : 23 mai 2015 à 15h20.
Fata Morgana : le goût de l’esprit
Bruno Roy dirige les éditions Fata Morgana depuis 50 ans. Un anniversaire célébré par le Musée Paul Valéry de Sète jusqu’au 24 mai avec une exposition de livres, de manuscrits et d’œuvres d’artistes ayant collaboré avec la maison d’édition. Parmi eux Max Ernst, Jean Dubuffet, Alecos Fassianos… « On dirait le Sud » rend hommage à sa manière à Fata Morgana, une semaine avant la Comédie du Livre. Christine Baudillon filme Bruno Roy chez lui. Il a publié 1500 titres – récits, poésies, nouvelles et essais – en instaurant à chaque fois un dialogue à trois entre éditeur, auteur et illustrateur. Il évoque Foucault, Deleuze, Leyris et Lévinas, mais aussi Julien Gracq qu’il a mis 40 ans à avoir au catalogue, ou encore Bacon avec qui il aurait tant voulu faire un livre… Bruno Roy a baptisé sa maison d’édition Fata Morgana, emprunt au poème d’André Breton : il réédite cette œuvre pour le cinquantenaire, illustrée par Pierre Alechinsky.
« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France 3 Région
Serge Lalou et Les Films d’Ici Méditerranée coproduisent avec France Télévisions le seul magazine culturel existant sur une antenne de France 3 Région. Émission mensuelle de 52 mn, « On dirait le Sud » est placée sous la direction éditoriale de Nathalie Combe assistée de Delphine Lalou. Elle se compose de 8 films courts de 6 à 8 mn commandés à des auteurs-réalisateurs de la région Languedoc-Roussillon. Chaque épisode est conçu comme une entité, avec son rythme propre, un sommaire qui présente en images les films de l’épisode et une voix off qui incarne le ton du magazine (la voix 2015 est celle de Jean-Michel Mariou, délégué France 3 Languedoc-Roussillon). La volonté de François Fronty, auteur-réalisateur, est de « filmer de façon remarquable des réalités culturelles remarquables, faire découvrir et diffuser la culture sous toutes ses formes. »
// Sommaire du numéro 07 – Mai 2015 //
Programmation 23 mai 2015 à 15h20
Durée : 52 mn.
Hordae Nostrum, de Boris Garavini et les Films Invisibles
Au Pont du Gard a lieu une des rencontres les plus passionnantes du printemps : des musiciens amateurs de hautbois venus du Maroc, d’Espagne et du Languedoc se retrouvent pour jouer ensemble. Cet événement attire la foule, et permet un exceptionnel mélange des cultures.
Troubadours, de Jeremiah
Depuis plus de vingt ans, le médiéviste Gérard Zucchetto déchiffre les manuscrits et partitions médiévales pour maintenir vivant l’art des troubadours occitans. Il forme en 2000, avec 15 artistes, le Troubadour Art Ensemble qui maintient un esprit non pas médiéval mais intemporel, celui de chercher et questionner le monde. Trobar veut dire « art de trouver », art de trouver la rime, le vers et finalement le « canso », poème lyrique occitan, né au XIIe, qui sera porté par des instruments traditionnels et contemporains.
Férid Muchir : l’esprit du lieu, de Chantal Marchon
Le Label XXe et son logotype ont été créés dans le but d’identifier et de signaler à l’attention du public les immeubles ou territoires inscrits aux monuments historiques. Début janvier la commission nationale a classé au titre des monuments historiques la maison de vacances de Muchir à Canet. Férid Muchir, architecte de la première moitié du XXe siècle, a pensé les imbrications entre espaces privés et publics dans les maisons individuelles s’inscrivant dans une problématique méditerranéenne très ancienne. Il récuse aussi la linéarité des façades urbaines et multiplie les jeux de courbes et d’élévations inégales.
Bruit blanc, de Valérie Urréa et Mathilde Monnier
C’était il y a 17 ans. Quand elle dirigeait Montpellier Danse, la grande chorégraphe Mathilde Monnier a dansé avec une jeune autiste, véritable danseuse spontanée. Le festival recommence en juin, la danse continue de nous faire bouger, dans nos corps et dans nos têtes.
Fata Morgana, de Christine Baudrillon
Le musée Paul Valéry célèbre les 50 ans d’existence de la maison d’édition Fata Morgana. « Un goût du livre », du beau livre, que Bruno Roy porte depuis 1965 et dont témoignent le millier de publications nées au sein de cette maison. André Breton y côtoie Pierre Alechinsky, Bernard Chambaz, Jean-Pierre Schneider dans une volonté commune, mêler leurs traits sur ces pages. Au-delà du beau, Christine Baudillon saisit dans son film la force fondamentale de Fata Morgana : le goût de l’esprit.
Sur les ailes de Mermoz, de Naruna Kaplan de Macedo
Classé monument historique en 2002 au titre d’Architecture XXe siècle, le lycée Mermoz de Béziers est le fruit d’une collaboration entre Pierre Jeanneret, architecte et cousin de Le Corbusier, Charlotte Perriand, designer, Jean Prouvé, ferronnier. Ainsi les principes du Corbusier ont été appliqués ici non pour des particuliers, mais pour répondre aux besoins d’une communauté scolaire. Toiture en ailes d’avion et mobilier design prolongent ce travail architectural au service de l’apprentissage professionnel.
Les carrières de Saint-Pons de Thomières, de Manuel Deiller
C’est l’histoire d’un village construit tout près d’une carrière de marbre. Depuis l’antiquité, la pierre l’a nourri, et le village n’a cessé de cultiver ses carrières. Ici, on célèbre avec passion les fruits de cette union, avec la certitude que depuis des générations, les hommes et les femmes ont tout, sauf un cœur de pierre.
Émulsion, une réception, de Christine Baudrillon
Dans le cadre du 1% artistique, Matali Crasset a réalisé une oeuvre à l’intérieur du lycée hôtelier Georges Frêche signé de l’architecte italien Massimiliano Fuksas. L’œuvre « Émulsion » est dédiée au fouet de cuisine, instrument de la transformation culinaire dont le design est retravaillé, détourné pour proposer d’immenses fouets végétaux et verdoyants structurant l’espace d’accueil du lycée. Le réalisateur peut pousser son regard vers la réception des lycéens et personnels du lycée afin de confronter l’artiste au public qui vit l’oeuvre au quotidien.
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