Mardi 20 mars à 20h50, France 5 diffusera un documentaire intitulé « Saint Louis, le roi dispersé », dans le cadre de son émission Science Grand Format. Pour les besoins de ce film, le réalisateur Dominique Adt a fait appel à deux compagnies gardoises spécialisées dans l’animation de fêtes médiévales du XIIIe siècle : la Compagnie du chevalier d’Algues (Aigues-Mortes) et L’Arché bourguignon (Beaucaire). Une douzaine de figurants portant leurs costumes et armes habituels illustrent donc toutes les scènes de reconstitution historique filmées à Aigues-Mortes. Hasard de l’histoire, Vincent Moulin, président fondateur de la Compagnie du chevalier d’Algues et Nîmois d’adoption, est un descendant d’Amaury d’Algues, Seigneur de Saumane, que Louis IX adouba lors de la 7e croisade.
Dans ce polar scientifique à l’intrigue historique, le médecin et anthropologue Philippe Charlier mène l’enquête : qu’est-il advenu du corps de Saint Louis, découpé et morcelé à Tunis lors de la 8e croisade ? Un cœur embaumé retrouvé sous la Sainte-Chapelle à Paris est à l’origine du film. L’enquête minutieuse et scientifique, basée sur les nouvelles techniques de la médecine légale, permettra de dire si ce cœur est celui de Saint Louis, seul roi de France canonisé.
Contact presse Compagnie du chevalier d’Algues : David Frigout, 06 85 22 75 27.
« Homosexualité : du rejet au Refuge », un documentaire exclusif de Sonia Rolland et Pascal Petit au Diagonal Capitole Montpellier
Samedi 28 mars à 18h00, l’association Le Refuge convie le grand public au cinéma Le Diagonal Capitole de Montpellier pour une projection exclusive, quelques heures avant sa diffusion sur la chaîne TEVA, du documentaire « Carte blanche à Sonia Rolland • Homosexualité : du rejet au Refuge », réalisé au sein de l’association par Sonia Rolland* et Pascal Petit**. La séance se déroulera en présence des réalisateurs, des participants au documentaire et de personnalités qui soutiennent Le Refuge.
Sonia Rolland et Pascal Petit ont tourné « Homosexualité : du rejet au Refuge » à Montpellier, Marseille, Avignon et Paris, au cœur des délégations et antennes du Refuge. Ils sont partis à la rencontre de ces jeunes, rejetés par leurs familles à cause de leur orientation sexuelle. Ils ont recueilli leurs témoignages, écouté leurs souffrances mais aussi leurs espoirs. Leur caméra a également filmé et donné la parole aux parents et aux bénévoles du Refuge. Ils proposent ainsi un documentaire entre rires et larmes, forcément plein d’émotion. « Ce fut une expérience marquante, reconnaît Nicolas Noguier, président du Refuge. J’ai été très touché par le climat de bienveillance instauré par les réalisateurs. Sonia Rolland s’est intégrée aux équipes et a porté une grande attention aux jeunes accompagnés. Des liens très forts se sont noués entre elle et notre association. »
Au programme le 28 mars au Diagonal Capitole, 5 rue de Verdun :
• 18h00 projection du documentaire
• 19h00 échanges avec les réalisateurs et les responsables du Refuge.
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Inscription recommandée à contact[@]le-refuge.org.
« Carte blanche à Sonia Rolland
Homosexualité : du rejet au Refuge »
Produit par Phare Ouest productions
Réalisé par Sonia Rolland et Pascal Petit
Écrit par Pascal Petit.
Diffusion sur TEVA le 28 mars à 22h25 – Durée 52 mn.
* Sonia Rolland, actrice et réalisatrice, signe avec « Homosexualité : du rejet au Refuge » son 2e documentaire, après « Rwanda, du chaos au miracle » en 2014 pour France Ô.
** Pascal Petit est réalisateur TV, ancien rédacteur en chef de « Vie privée, Vie publique » avec Mireille Dumas. Il est l’auteur de nombreux documentaires (notamment « Derrière le rideau » sur les coulisses des ateliers de costumes de Disneyland Paris et du Moulin Rouge, et « Hélène Darroze : le goût du défi », portrait intime de la célèbre Chef).
Journalistes, demandez vos codes d’accès presse pour découvrir le documentaire avant la projection à Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
Téléchargez ce communiqué en PDF. Visuels HD sur demande.
Culture • « On dirait le Sud » saison 2015 sur France 3 Languedoc-Roussillon
7 janvier 2015 – 27 février 2015 • À quoi bon la culture, cette autre idée du Sud ?
Parce que c’est la seule façon de résister, répondent les artistes et « On dirait le Sud ».
En 2015, le magazine « On dirait le Sud » propose de nouvelles rencontres singulières avec la culture et le patrimoine régional sur l’antenne de France 3 Languedoc-Roussillon. Le prochain numéro, programmé le 27 février, conduira les téléspectateurs dans les bureaux de trois dessinateurs de presse à Montpellier, Pérols et Nîmes, dans les ateliers de la Manufacture nationale de la Savonnerie à Lodève, sur le chantier de fouilles de l’abbaye de Saint-Gilles, dans les coulisses du Centre Dramatique National de Montpellier et du Théâtre de Narbonne. Après un hommage au photographe Lucien Clergue, le parcours s’achève sur scène à Nîmes à Paloma et sur les Causses cévenols avec Piers Faccini.
Après le drame de Charlie Hebdo
« Ce soir-là nous sommes une dizaine de jours après le traumatisme de début janvier. Comment ne pas y penser ? Comment ne pas l’évoquer » interroge la voix off du documentaire de Yann Sinic sur Rodrigo Garcia, le nouveau directeur du Centre dramatique national de Montpellier : « À quoi cela sert-il de faire du théâtre, du cinéma, dans un tel désenchantement ? » Le numéro 4 de « On dirait le Sud » porte l’empreinte de l’actualité dramatique du début d’année, communique le doute qui assaille les artistes autant que leur pugnacité, la vivacité d’un coup de crayon.
Ainsi Laure Pradal a-t-elle filmé trois dessinateurs de presse en Languedoc-Roussillon : Aurel, Eddie Pons et Roland Hours. Ils lui font part de leur processus créatif, de leur quête d’idées. Au fil des planches, des références aux attentats perpétrés au sein de la rédaction de Charlie Hebdo… Aurel commente une illustration intitulée « Monsieur Tignous, éleveur de dessinateurs » : « Tu lui montrais tes dessins, il te disait que c’était nul et pourquoi c’était nul. Tignous était quelqu’un qui acceptait de prendre le temps de discuter. » Roland Hours s’étonne : « Quand je travaillais à l’Evénement du Jeudi, on était plus libre que maintenant ! »
Cinq volets jusqu’à l’été
L’aventure se poursuit en 2015 pour le magazine culturel « On dirait le Sud » coproduit par Les Films d’Ici Méditerranée (Montpellier) et France Télévisions. Les trois premiers numéros diffusés à l’automne ont donné le ton et affirmé, selon le producteur Serge Lalou*, « la nécessité d’ouvrir des espaces télévisuels pour la création et le nécessaire cofinancement de la télévision publique régionale par les collectivités territoriales. » Soutenu par la Région et la DRAC notamment, « On dirait le Sud » donne rendez-vous aux téléspectateurs les 27-28 février, 27-28 mars et 24-25 avril, à 0h15 et 15h20. Deux autres numéros seront programmés en mai et juin.
Le seul magazine culturel de France 3 Région
Émission mensuelle de 52 mn diffusée par France 3 Languedoc-Roussillon, « On dirait le Sud » est le seul magazine culturel existant sur une antenne de France 3 Région. Placé sous la direction éditoriale de Nathalie Combe assistée de Delphine Lalou, le magazine se compose de 8 films courts de 6 à 8 mn commandés à des auteurs-réalisateurs choisis en fonction de leur connaissance du sujet et de leur inscription dans la région. Chaque épisode est conçu comme une entité, avec son rythme propre, un sommaire qui présente en images les films de l’épisode et une voix off qui incarne le ton du magazine (la voix 2015 est celle de Jean-Michel Mariou, délégué France 3 Languedoc-Roussillon). La volonté de François Fronty, auteur-réalisateur, est « de filmer de façon remarquable des réalités culturelles remarquables, faire découvrir et diffuser la culture sous toutes ses formes. »
* Serge Lalou et Anne-Marie Luccioni, associés aux Films d’Ici, ont créé en juillet 2014 à Montpellier une nouvelle société de production, Les Films d’Ici Méditerranée (Filmed). « On dirait le Sud » est leur première production, mise à l’antenne en septembre 2014.
Page Facebook de l’émission :
https://www.facebook.com/pages/On-dirait-le-Sud/796139110428797
// Sommaire du numéro 04 – Février 2015 //
Programmation : 27 février 2015 à 0h15.
Rediffusion : 28 février 2015 à 15h20.
Durée : 52 mn.
Contact production : Élodie Dombre, administration de production, 06 20 67 37 04.
Des dessinateurs de presse, de Laure Pradal
Après l’émotion suscitée par l’assassinat des dessinateurs de Charlie Hebdo, Laure Pradal filme les dessinateurs politiques installés en Languedoc-Roussillon : Aurel, Eddie Pons et Roland Hours, qui dessinent pour des journaux politiques ou d’information (Le Monde, Politis) en parallèle de leur travail de dessinateur de BD. Comment travaillent-ils au quotidien ? Qu’est-ce qui fait l’essence de leur métier ?
L’aventure au long cours, de Marie Poitevin
Cet atelier de création de tapis est situé aux abords de la ville de Lodève, dans un bâtiment à l’écart qui abrite un trésor de savoir-faire. Il est une annexe des Gobelins. Des hommes et des femmes, appelés lissiers, travaillent patiemment sur la réalisation d’ouvrages contemporains ou de reproductions de tapis anciens. Ici la rentabilité n’existe pas. Il n’y a pas de contraintes de temps, l’ouvrage prendra plusieurs années, parfois 7 ans. Le 20 janvier 2015 a lieu « la remise d’un métier » aussi appelée la « délivrance d’un tapis » dont on coupera les chaînes après de nombreuses années d’ouvrage. La réalisatrice propose trois portraits qui témoignent de la profondeur historique de cette manufacture (née après la guerre d’Algérie pour donner du travail aux femmes harkis) et de la qualité rare du travail de ces lissiers dont les tapis orneront les ambassades, ministères et monuments historiques.
Le Cirque Poussière à Narbonne, de Jean-Marie Téno
Julien Candy est un jeune circassien formé à Montpellier, à Paris, puis à Padoue. Le film de Jean-Marie Téno suit l’installation, la mise en place et la première sur la scène du Théâtre de Narbonne de la Cie La faux populaire, une jeune compagnie de cirque contemporain, mélange de cabaret, de voltige, de chant lyrique, dans sa dernière création intitulée Le Cirque Poussière. Avec précaution, il se glissera dans ce remue-ménage de construction millimétrée du manège et de décors parfois, qui offrent le cadre à la parodie de certains classiques et à des numéros originaux de voltige, de music-hall, de manipulation et de détournement d’objets qui font partager avec les spectateurs autour du manège les émotions fortes que les artistes communiquent avec brio.
Fouilles au cloître Saint-Gilles, de Jean-Baptiste Durand
Depuis un mois, les archéologues de Mosaïques Archéologie fouillent dans le jardin du cloître de l’abbaye de Saint-Gilles, haut lieu de pèlerinage sur le chemin menant à Saint-Jacques-de-Compostelle. Début janvier, les restes de trois tombeaux monumentaux bâtis en pierre ont été découverts et sont actuellement en cours de fouille. Ils permettent de mettre en lumière la richesse historique du lieu qui ne devrait pas devenir l’otage malheureux d’une politique municipale orientée vers d’autres impératifs.
Rodrigo Garcia, de Yann Sinic
Nouveau directeur du Centre Dramatique National de Montpellier, Rodrigo Garcia apparaît comme le fer de lance du renouvellement de la proposition théâtrale de la ville. Avec un discours résolument politique sur l’action artistique, qui s’incarne dans le choix de nommer sa compagnie « Humain trop humain », le metteur en scène argentin bouscule le public en proposant un programme à l’image de la première œuvre présentée Golgotha picnic. L’angle du film sera la capacité de mener une telle politique théâtrale en créant de l’adhésion populaire.
D’abord la vie, ensuite les triomphes, de Lucien Clergue
La disparition du photographe Lucien Clergue en novembre a suscité bien des éloges et des rappels utiles dans la presse. Arlésien de naissance, c’est à lui que nous devons la création des Rencontres photographiques d’Arles. Ami de Picasso, de Cocteau, il laisse derrière lui une magnifique œuvre photographique, mais aussi des courts-métrages. Ce pan de son travail, beaucoup moins connu, va faire l’objet de projections au festival de cinéma Itinérances d’Alès 2015. Le magazine se propose de diffuser un extrait d’un des courts-métrages de Lucien Clergue, afin de le faire connaître à un public encore plus large.
Immersion à Paloma, de Laure Bourdon
À la SMAC Paloma à Nîmes, dans l’un des plus beaux lieux de musique actuelle de l’hexagone, de jeunes créateurs expérimentent de nouvelles formes de création, au croisement du cinéma, de la musique électronique et des effets spéciaux. À l’occasion de la préparation de Déjà vu, un spectacle visuel et sonore où se mêlent improvisation et immersion des spectateurs dans une narration en 3D, Laure Bourdon explore cette nouvelle tendance de la création, de mêler spectacle vivant, nouvelles technologies et performance immersive…
A New Morning, de Jeremiah et Piers Faccini
Vivant depuis plusieurs années dans les Cévennes, l’artiste cosmopolite Piers Faccini s’inspire d’une mystique des lieux pour enrichir son répertoire acoustique. Le réalisateur Jérémiah a saisi dans des plans-séquences les résonances et harmoniques qui surgissent entre des lieux aussi divers que des églises romanes et des espaces de Causses, et les chants très épurés de Piers Faccini. Une rencontre des extrêmes entre le minéral et l’onde.
Téléchargements :
• ce communiqué en PDF
• le dossier de presse de février 2015
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