"Cendres vives", le nouveau thriller de Brussolo, paraît chez H&O

Les éditions H&O publient, le 13 février 2020, le nouveau thriller de Serge Brussolo, Cendres vives. Ce «  raconteur d’histoires  » confie pour la première fois un texte à un éditeur étranger au sérail des grandes maisons parisiennes et qui a su entretenir « le feu sacré  ».
Jérémie, 13 ans, vit au Chili, à la lisière de la forêt amazonienne. Son frère aîné, Jonah, est en proie à de curieuses idées fixes et exerce sur lui un harcèlement que sa famille refuse de prendre au sérieux. Lors d’une excursion insensée dans la jungle, Jonah disparaît et est bientôt présumé mort. Ravagés par le chagrin, ses parents accusent Jérémie d’avoir assassiné son propre frère par jalousie. Ne supportant plus sa présence, ils expédient l’adolescent aux USA dans un mystérieux pensionnat militaire où lui seront inculquées les techniques d’infiltration et d’assassinat qui constituent le bagage de tout vrai patriote au service de son pays. Jérémie va alors passer de l’autre côté du miroir et pénétrer dans le cercle très fermé de ceux qui tirent les ficelles du monde et ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins.
Avec Cendres vives, Serge Brussolo signe un nouveau thriller d’une redoutable efficacité.
Lire l’Interview de Serge Brussolo.
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Contact presse : Karine Baudoin • 06 30 08 42 14.
 
 

Karim Galland présidera la Fédération des Jeunes Chambres Économiques d’Occitanie en 2020

Karim Galland, président Fédération des JCE d'Occitanie 2020 • © Ph. Ferrer

Les présidents locaux des Jeunes Chambres Économiques d’Occitanie ont élu Karim Galland à la présidence de la Fédération régionale des JCE lors du congrès qui se déroulait à Mèze le 14 décembre dernier. Membre de la JCE de Tarn-et-Garonne depuis 2018, Karim Galland a débuté son parcours au sein de la Jeune Chambre Économique il y a six ans à Poitiers. Âgé de 36 ans, il est responsable du Crédit Municipal de Montauban. Pour animer le réseau des 12 Jeunes Chambres Économiques locales d’Occitanie, il sera entouré de Mathilde Margaillan (JCE de Millau) au secrétariat général, de Marco Rodrigues (JCE de Nîmes) à la trésorerie et de deux vice-président·e·s : Gwendoline Lefebvre (JCE de Montpellier) à la formation et Frédéric Hervé (JCE de Carcassonne) aux partenariats. Aurore Jorda (JCE de Bagnols-sur-Cèze) complètera l’équipe en sa qualité de past-présidente. De son côté, la trésorière régionale 2019 Hellenes Carles (JCE de Béziers) a été élue administratrice nationale 2020 déléguée au juridique lors du congrès de la Jeune Chambre Économique française à Toulouse en novembre dernier.
Co-construire un modèle de développement économique durable
Karim Galland entend poursuivre le travail de ses prédécesseurs en matière de coordination et de création de synergie entre les Jeunes Chambres Économiques locales. Il souhaite notamment développer la formation de pair avec les relations internationales, une équipe d’Occitanie ayant remporté le concours JCI de débats aux niveaux national et européen en 2019. Enfin, pour soutenir les différentes actions menées par les JCE locales sur leurs territoires respectifs, l’équipe fédérale va notamment mettre en place un challenge sur le thème national « Optimisons les ressources pour allier développement économique et durable ». Menée en collaboration avec les réseaux économiques régionaux, cette opération permettra de réfléchir sur ce modèle de développement en construction avec les entreprises implantées en Occitanie.

De gauche à droite : Frédéric Hervé, Aurore Jorda, Mathilde Margaillan, Karim Galland, Gwendoline Lefebvre et Marco Rodrigues • © Ph. Ferrer

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Andreea ACXINTE élue présidente 2020 de la Jeune Chambre Économique de Montpellier

Andreea Acxinte • © Ph. Ferrer

Le 12 décembre 2019, l’assemblée générale de la Jeune Chambre Économique de Montpellier a élu son bureau pour l’exercice 2020, présidé par Andreea Acxinte. Cheffe de projets économie sociale et solidaire européenne, consultante en financements européens, Andreea Acxinte est âgée de 34 ans. Née à Iasi, en Roumanie, elle a mené des études en économie, en diplomatie européenne et en gestion de projet. Elle vit depuis cinq ans à Montpellier, ville dont elle apprécie « le dynamisme et le bien-vivre ».
Pour animer la JCE de Montpellier en 2020, Andreea Acxinte fera équipe avec Anthony Gontier au secrétariat général, Cécile Dupire à la trésorerie et aux partenariats, Quentin Aoustin, vice-président potentiel humain, Judy Baccam, VP communication et Faustine Allier, VP actions. Walter Bignon complètera l’équipe en sa qualité de past-président.
60 ans d’histoire et toujours la fibre citoyenne
« Notre programme pour 2020 est inspiré par la prise de responsabilité et l’engagement de chacune et de chacun, car la Jeune Chambre Économique est un incubateur de leaders citoyens » annonce Andreea Acxinte. Les actions déjà prévues au calendrier traiteront de thématiques civiques (« Entrevues citoyennes » avant les élections municipales), sociales (soutien aux femmes SDF avec « La Savonnette »), environnementales (« Le Printemps des Hirondelles ») et économiques (« ParlemEntreprise » avec Dell, « Quinzaine Franco-allemande », « Booster for Good », Joutes et Débats sur des sujets RSE en entreprise). L’équipe 2020 aura aussi en charge la célébration des 60 ans de la Jeune Chambre Économique de Montpellier qui accueillera à cette occasion, en mai prochain, des membres d’un jumelage international originaires d’Allemagne, de Belgique, des Pays-Bas, du Danemark, d’Estonie et de Finlande.
La JCEM récompensée au congrès national 2019
L’assemblée générale élective de la JCEM a permis à Walter Bignon de dresser un bilan positif de l’exercice 2019, qui s’est achevé par la mise en avant des Montpelliérain·e·s au congrès national à Toulouse fin novembre. La JCE a en effet reçu le Prix de la meilleure action liée au thème national pour le projet collectif « L’Envolée citoyenne ». Cette initiative, destinée à sensibiliser les jeunes à la citoyenneté et à la vie démocratique, a permis à la JCE de travailler avec les entreprises sur le recrutement de jeunes impliqués et de participer avec les collectivités aux réflexions et actions liées à l’engagement associatif. L’équipe montpelliéraine a aussi remporté le Prix national du concours d’art oratoire « Joutes et Débats » (pour la 2e année consécutive) tandis qu’Andreea Acxinte obtenait le Prix du concours de prise de parole en public « Public Speaking ».

Le Bureau 2020 de la JCE de Montpellier • © Ph. Ferrer

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« Créer de la valeur en s'inspirant du vivant », Angels Conférence le 9 décembre à Montpellier


Le réseau d’investisseurs MELIES Business Angels (MBA) organise une Angels Conférence lundi 9 décembre à 18h30 à Cap Oméga, à Montpellier. Le consultant Bertrand Monfort interviendra sur le thème « Créer de la valeur en s’inspirant du vivant • Le biomimétisme au service d’innovations durables en entreprise ».
Depuis quatre milliards d’années, la nature conçoit, expérimente et développe des innovations pour répondre à des contraintes, résoudre des crises et créer toujours plus de valeur en utilisant pour cela les seules briques de la vie. Au-delà des exemples témoignant de ces performances, Bertrand Montfort introduira quelques-unes des clés de ces réussites pour une initiation à l’innovation durable bio-inspirée.
Bertrand Monfort développe, en partenariat avec le Ceebios notamment, une réflexion spécifique sur l’efficience des systèmes d’information et de communication dans les organisations et les organismes vivants, dans la perspective de nouvelles innovations bio-inspirées au service d’une métamorphose sociétale salutaire. Il co-anime en parallèle un projet de pôle biomimétisme en Région Occitanie Pyrénées Méditerranée.

Angels Conférence, MELIES Business Angels
9 décembre 2019 à 18h30 • Accueil dès 18h15
Salle Marconi-Lumière, Cap Omega, Rond-point Benjamin Franklin, 34960 Montpellier.
Inscriptions (entrée gratuite) : https://www.weezevent.com/conference-creer-de-la-valeur-en-s-inspirant-du-vivant-le-biomimetisme 

Une pétition pour sauver le site archéologique et le patrimoine local du Cailar

Collectif pour la préservation du site archéologique du Cailar, le 28 novembre 2019.
Un projet de construction de lotissement au Cailar, en Camargue gardoise, menace le patrimoine communal, en particulier un site archéologique de notoriété internationale. Un collectif de citoyens vient de lancer une pétition pour appeler les élus locaux ainsi que les ministres de la culture et des territoires à valoriser ce patrimoine remarquable.
Depuis 2016, la commune du Cailar a pour projet de construire un lotissement résidentiel comprenant des logements sociaux sur un terrain proche du cimetière. Ce programme immobilier met pourtant en péril un site archéologique fouillé depuis près de 20 ans, témoin de dizaines de siècles d’occupation, du Premier âge du Fer à l’époque romaine, puis du Moyen Âge à nos jours. « Le premier projet de lotissement a dû être annulé, témoigne Réjane Roure, maître de conférences à l’université Paul Valéry Montpellier 3. Mais en dépit de la mobilisation des archéologues et de la population, la mairie en a autorisé un deuxième, alors même que le code de l’urbanisme prévoit la possibilité de préserver ce site archéologique remarquable. Un recours a été déposé contre ce nouveau permis. » Ophélie Laboury-Barthez, entrepreneure à l’origine de la mobilisation citoyenne avec Réjane Roure, ajoute que le site visé par ce projet immobilier est classé Natura 2000 et inscrit dans les zones de transition de la réserve de Biosphère de la Camargue. « Il est aussi proche de constructions architecturales reconnues et soutenues par la fondation du patrimoine… ».
Les auteures de la pétition, soutenues par la communauté scientifique, proposent un projet de « musée de la Camargue gardoise présentant l’évolution du paysage, les vestiges archéologiques et les traditions taurines (courses camarguaises) qui trouvent leur origine sur l’ancienne lagune qui permettait aux navires de débarquer leurs marchandises en provenance de toute la Méditerranée. »

Chantier de fouilles archéologiques du Cailar en 2015

Le port protohistorique et antique du Cailar : un site exceptionnel
Les découvertes archéologiques et géo-archéologiques menées au Cailar permettent d’affirmer que le site était un très important port lagunaire durant tout l’âge du Fer, précurseur d’Aigues-Mortes. Elles participent à l’histoire complexe du delta du Rhône. Ces recherches ont véritablement débuté en 1998 par la collecte d’un grand nombre de céramiques. Une opération archéologique en 2000, dans le cimetière du village, a permis d’observer une accumulation stratigraphique et un matériel céramique très importants. Réjane Roure a pris la direction des fouilles en 2002, mettant notamment en évidence l’existence d’un rempart en pierres datant du VIe siècle av. J.-C. — le plus ancien retrouvé dans le Gard — et fonctionnel jusqu’à l’époque romaine. En 2014, des prospections géophysiques réalisées entre le cimetière et les arènes ont révélé une présence très dense de vestiges bâtis. Le diagnostic mené par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) en 2017 a confirmé la présence d’un habitat de type urbain très densément occupé pendant plus de neuf siècles de façon continue, avec également des vestiges médiévaux et modernes de grande qualité.
Pétition en ligne sur Change.org : http://bit.ly/petition-cailar-patrimoine

Chantier de fouilles archéologiques du Cailar en 2019

 
 

Thérapies de conversion : Le Refuge organise un ciné-débat à Riom le 6 décembre autour du film "Tremblements"


L’équipe-relais du Refuge du Puy-de-Dôme invite le grand public à une projection de  Tremblements, film de Jayro Bustamante qui dénonce les thérapies de conversion des homosexuels, vendredi 6 décembre 2019 à 20h30, au Cinéma Arcadia à Riom. La séance sera suivie d’un échange mené par la députée de l’Allier Laurence Vanceunebrock-Mialon et le directeur général du Refuge Frédéric Gal.
Pablo, 40 ans, est un homme «  comme il faut  » vivant au Guatemala, religieux pratiquant, marié, père de deux enfants merveilleux. Quand il tombe amoureux de Francisco, sa famille et son Église décident de l’aider à se «  soigner  ». Dieu aime peut-être les pécheurs, mais il déteste le péché… L’argument du film de Jayro Bustamante  Tremblements, sorti en France en mai dernier, permet à l’équipe-relais du Refuge du Puy-de-Dôme d’ouvrir le débat à Riom le 6 décembre prochain sur les thérapies de conversion. La discussion qui suivra la projection du film permettra un partage d’expériences dans le cadre associatif, en présence de Frédéric Gal, directeur général du Refuge. Il sera aussi question de la législation française et de son évolution avec la députée de l’Allier Laurence Vanceunebrock-Mialon. Cette dernière a en effet annoncé le 10 juillet dernier, avec le député de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud, la création d’une mission d’information «  sur les pratiques prétendant modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne.  » Laurence Vanceunebrock-Mialon compte déposer prochainement une proposition de loi contre ces pratiques.
Ciné-débat  Tremblements
Vendredi 6 octobre à 20h30
Cinéma Arcadia, 2 Bis Faubourg de la Bade, Riom.
Tarif unique : 6,50 euros.
À PROPOS DU REFUGE
Le Refuge est la seule association de lutte contre l’homophobie reconnue d’utilité publique et l’unique structure en France, conventionnée par l’Etat, à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social, médical et psychologique aux jeunes majeurs, filles et garçons, victimes d’homophobie ou de transphobie.
Le Refuge est implanté dans 19 villes en France. Plus de 7500 jeunes LGBT+ sont entrés en contact avec l’association depuis sa création en 2003. En 2018, elle hébergé 294 jeunes et en a accompagné 421. Le Refuge compte 150 places d’hébergement.
Ligne d’appel d’urgence 7J/7 24H/24 : 06 31 59 69 50.
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Contacts presse :
• Correspondant-relais Puy-de-Dôme : Alexis Blondeau • 06 23 47 96 82.
• Le Refuge national : Karine Baudoin • 06 30 08 42 14.
 

Avec «  Les Lauréates de l’innovation  », MELIES Business Angels salue l’audace et la ténacité des startuppeuses


À l’occasion de la Semaine nationale des business angels qui aura lieu du 25 au 29 novembre 2019, MELIES Business Angels honorera des créatrices de start-up soutenues par son réseau d’investisseurs·euses. Claudia Zimmer sera la grande témoin des «  Lauréates de l’innovation  » le 28 novembre au Château de Flaugergues à Montpellier. Dirigeantes d’entreprises et spécialistes de l’entrepreneuriat féminin débattront notamment de l’accès des créatrices aux financements et du management au féminin.
MELIES Business Angels (MBA) participe à la 14e édition de la Semaine des business angels, un événement national destiné à mettre en lumière ces investisseurs·euses privé·e·s qui jouent un rôle clef dans le développement économique des territoires en apportant des fonds et du temps aux créatrices et créateurs d’entreprises innovantes.

Claudia Zimmer sera la grande témoin des Lauréates de l'innovation © G. Bonnefont

Temps fort de la semaine, la soirée «  Les Lauréates de l’innovation  » se déroulera le jeudi 28 novembre à 18h30 au Château de Flaugergues. Elle permettra à MELIES Business Angels de distinguer des dirigeantes de start-up dans lesquelles le réseau a investi ces dernières annnées. «  Selon une récente étude de Sista, seuls 5% des fonds en France sont levés par des femmes entrepreneures  » note Gilles Roche, président de MBA. «  Il nous a donc semblé important de faire écho à cette problématique en mettant en avant la réussite au féminin pour la troisième édition des Lauréat·e·s de l’innovation.  Parmi les start-up que nous avons accompagnées depuis la création de MELIES Business Angels, 21 % sont dirigées par des femmes.  » Par ailleurs, le conseil d’administration de MBA souhaite profiter de l’événement pour susciter des vocations de business angels parmi les femmes : en effet, depuis 2004, le réseau a recensé 13,5 % seulement d’investisseuses dans ses rangs. Emmanuelle Darras, directrice de Racines Sud, animera la soirée rythmée par une table ronde sur les thèmes de l’accès des femmes au financement de l’innovation et du management au féminin, et clôturée par un échange entre Martine Viguier et Claudia Zimmer, cheffes d’entreprises récidivistes.
Un speed dating pour les porteurs et porteuses de projets innovants
Le réseau MELIES Business Angels propose aussi chaque année aux futur·e·s créateurs et créatrices d’entreprises en Occitanie de présenter leurs projets à ses membres lors d’un speed dating. Ce dernier aura lieu le mercredi 27 novembre au Montpellier International Business Incubator (MIBI) à Cap Omega. Dix business angels recevront les candidat·e·s toutes les demi-heures, sur rendez-vous, de 9h00 à 12h30, pour un premier échange constructif sur leurs projets. MBA sélectionnera certain·e·s candidat·e·s pour un entretien ultérieur avec son équipe Deal Flow.
• Inscription speed dating du 27 novembre : http://bit.ly/SpeedDatingMBA2019
• Inscription soirée du 28 novembre : http://bit.ly/SoireeLaureatesMBA.

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À propos de MELIES Business Angels
Depuis sa création en 2006, MELIES Business Angels a rassemblé près de 280 investisseurs·euses individuel·le·s dans le but de financer et d’accompagner de jeunes entreprises régionales à fort potentiel de croissance. Labellisée par le ministère des PME/PMI et par iSource, l’association est membre de la fédération nationale France Angels. En 2016, elle a créé avec le réseau toulousain Capitole Angels la structure Occitanie Angels afin de mutualiser les dossiers des start-up de la région et d’augmenter les prises de participation.

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Serge Brussolo signe chez H&O


Les éditions H&O publieront en février 2020 le nouveau thriller de Serge Brussolo, Cendres vives. Ce «  raconteur d’histoires » confie pour la première fois un texte à un éditeur étranger au sérail des grandes maisons parisiennes et qui a su entretenir «  le feu sacré ». Rencontre avec un «  enchanteur lucide » quatre mois avant la sortie de son nouveau numéro de prestidigitation…
Pourquoi avoir choisi H&O pour la publication de votre nouveau thriller ?
Disons que l’enthousiasme de l’éditeur tombait comme un rayon de soleil dans le climat morose de l’édition française  ! Je rencontre assez souvent les éditeurs, et certains d’entre eux me donnent, hélas  !, l’impression d’avoir laissé s’éteindre le feu sacré qui leur avait fait choisir cette profession. Ce qui aurait tendance à me démotiver. Les gens de H&O, eux, m’ont fait l’effet d’un remède de cheval. Leur vitalité m’a rassuré et redonné espoir. Je me suis surpris à penser : « Ah ! Les zombies n’ont pas encore gagné. Il y a encore quelqu’un qui s’avance gaillardement au milieu des ruines et des cendres. Pourquoi ne pas lui emboîter le pas  ? »
L’important pour moi c’est la liberté d’écriture. Je ne supporte pas qu’on essaie de m’imposer des choses sous couvert de « suggestions » et qu’on tente mine de rien de prendre le contrôle de mon manuscrit, voire de le rewriter. J’ai claqué plusieurs portes pour cette raison. Je ne fais pas partie des auteurs dociles, c’est pourquoi j’ai la réputation « d’avoir un problème avec l’autorité  ». Il m’a semblé que chez H&O je serais enfin protégé de ces menaces, et que s’établirait un climat de confiance. Et surtout, je le répète, ces gens m’ont paru très motivés par leur travail, ce qui n’est pas si fréquent de nos jours où la routine commerciale et le découragement finissent par avoir raison des meilleurs. Lors des déjeuners professionnels on m’assomme de chiffres… mais on me parle de moins en moins de livres. Dommage. Ce n’était pas le cas lorsque j’ai débuté dans le métier, et je le regrette  ; mais bon, comme on l’aura compris : je suis un vieux con.
Comment vous situez-vous, vous, auteur de best-sellers, dans le paysage éditorial actuel français ?
Il m’est arrivé d’écrire des best-sellers, c’est vrai, mais presque par accident. Ce n’est pas dans ma nature. Certains éditeurs l’ont du reste déploré, et m’ont ardemment prié de corriger ce travers. Mais je suis trop marginal, trop déviant pour supporter de ne pas sortir des sentiers battus de la mode. Je n’ai aucun respect pour les recettes miraculeuses, le train-train, les vieux pots dans lesquels on mitonne la bonne soupe. Ce parti pris en déconcerte certains qui me reprochent de chercher à tort l’originalité. J’écris par passion, avec l’espoir de faire partager ce plaisir aux lecteurs.
Je suis avant tout un raconteur d’histoires. Je sais qu’aujourd’hui cela paraît ringard car la littérature doit — d’après ce qu’on me répète — exprimer avant tout des états d’âme (de préférence déprimants) ou émettre de hautes pensées qui permettront de sauver le Monde. Je me rappelle d’un critique littéraire qui m’avait dit  : «  Il ne faut pas raconter d’histoires, c’est bon pour les enfants, ça n’intéresse pas les adultes. » Je suis persuadé qu’il se trompait. Depuis la nuit des temps, les bonnes histoires passionnent les foules.
Par ailleurs, on constate en France un profond mépris pour l’imagination qui est considérée comme suspecte, et une grande méfiance envers les auteurs qui sont capables d’inventer. Mépris qui n’est pas exempt de jalousie larvée.
Que pouvez-vous nous dévoiler de l’intrigue de Cendres vives  ? Quelle place ce roman tient-il dans votre œuvre ?
C’est le monologue d’un jeune homme étrange, prisonnier volontaire d’une clinique désaffectée, qui nous raconte sa vie depuis son enfance passée sur les bords de l’Amazone, jusqu’à son incarcération dans une école d’enfants espions destinés à devenir des agents dormants. Mais qui est réellement cet «  anti-James Bond  » ? Doit-on le considérer comme un mythomane  ? Un malade mental  ? Ou la victime d’un complot qui le dépasse complètement  ? Est-il naïf ou machiavélique  ? Ce livre est fait de vérités emboîtées comme des poupées russes. Chaque révélation en contient une autre qui contredit la précédente. D’une certaine manière c’est un jeu saupoudré d’humour noir. Une sorte de numéro de prestidigitation destiné à amuser le lecteur.
Vos livres portent un regard assez cruel et ironique sur les travers de l’humanité en général. Diriez-vous que vous êtes un « enchanteur désenchanté »  ?
Frédéric Soulié, l’auteur des Mémoires du Diable a écrit  : «  Que Dieu nous garde donc, non pas d’être coupables, mais d’être dupes.  » Le problème c’est que neuf fois sur dix nous sommes tout à la fois coupables et dupes sans vouloir l’admettre. Je ne suis ni désenchanté ni paranoïaque, je suis réaliste, mais n’a-t-on pas dit que l’humour noir est la politesse du désespoir  ? Je ne suis ni un philosophe ni un donneur de leçons. Pas davantage – selon le terme à la mode – un «  lanceur d’alertes ». Je voyage et je note ce que je vois. Je pense que le monde est plus fou que nous voulons bien l’admettre, que la démence quotidienne couve sous un mince vernis qui ne demande qu’à s’écailler. Un pseudo rationalisme nous tient lieu d’œillères rassurantes. J’entends souvent les gens dire : « C’est invraisemblable, ça ne pourrait jamais arriver. » Cela me rappelle ce que répétait l’un de mes profs en fac : « La vraisemblance c’est le critère des imbéciles. » Je dirais plutôt : « C’est une bouée de sauvetage trompeuse qui peut se dégonfler d’un instant à l’autre. » Le délire est partout, sous-jacent, il nous encercle. L’entropie est en passe de nous engloutir. Donc mes romans ne sont pas si délirants qu’on se plaît à le répéter. Je suis un enchanteur lucide.
Cendres vives
Serge Brussolo

À paraître chez H&O, format de poche, en février 2020.
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Le Congrès national des Entreprises publiques locales 2019 met l’Europe et le Grand-Est à l’honneur


Le Palais de la musique et des congrès de Strasbourg accueillera du 8 au 10 octobre le Congrès et le Salon des Entreprises publiques locales (Epl). Plus de 1 500 congressistes et 50 exposants sont attendus au cœur de l’Eurométropole, au sein d’un équipement récemment rénové et géré par la Sem Strasbourg Evènements, afin de souligner notamment les apports du cadre européen au développement des territoires.
Communiqué complet sur le site de la Fédération des Epl.

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Anne de Tienda et Claude Gubler enrichissent le Fonds littéraire Yves Navarre


Le 24 septembre 2019, Gilles Gudin de Vallerin, directeur des médiathèques et du livre de Montpellier Méditerranée Métropole et les responsables de l’association Les amis d’Yves Navarre accueilleront Anne de Tienda et Claude Gubler à la médiathèque centrale. Ces amis intimes d’Yves Navarre ont en effet décidé de confier leurs archives – riches correspondances et tapuscrits – au fonds consacré à ce grand écrivain et créé à l’automne 2017 à Montpellier.
Le fonds littéraire Yves Navarre va recevoir deux donations importantes le 24 septembre 2019. Programmée à 11h salle Frédéric Sabatier d’Espeyran, secteur Patrimoine de la médiathèque Émile Zola à Montpellier, la cérémonie officielle sera publique. Déjà riche de la donation Perrenoud, à l’origine de la création du fonds en septembre 2017, les archives montpelliéraines recèleront de nouveaux documents personnels et tapuscrits qui passionneront les chercheurs et amateurs d’histoire de la littérature et de création littéraire.
Les legs d’Anne de Tienda et de Claude Gubler contiennent de nombreux tapuscrits de textes écrits par Yves Navarre entre 1986 et 1994. D’autres exemplaires de ces tapuscrits figuraient déjà dans les archives léguées par la famille Perrenoud en septembre 2017. Certains d’entre eux demeurent inédits à l’exception de trois nouvelles rassemblées dans le recueil Avant que tout me devienne insupportable et du roman Pour dans peu, publiés respectivement par les éditions H&O en 2006 et 2016. Claude Gubler lègue aussi un coffret en bois dans lequel Yves Navarre rangeait ses tapuscrits.
Surtout, Anne de Tienda et Claude Gubler ont tous les deux entretenu une importante correspondance avec l’auteur qui leur adressait régulièrement lettres et cartes postales lors de ses nombreux voyages et tout particulièrement durant sa « période québécoise » entre juillet 1989 et septembre 1991. Le Fonds Yves Navarre s’enrichit ainsi d’un peu plus d’une centaine de lettres et cartes envoyées à Claude Gubler de février 1987 à janvier 1994 et d’environ 120 lettres et cartes adressées à Anne de Tienda de mai 1985 à janvier 1994.
Autre richesse du legs de Tienda : 16 albums dans lesquels Yves Navarre avait rassemblé des cartes postales et des lettres reçues entre septembre 1988 et juin 1989, dont une soixantaine de la famille Perrenoud, pendant complémentaire et exceptionnel aux archives déjà léguées par celle-ci. Parmi les autres correspondants figurent notamment François Mitterrand, Danielle Mitterrand, Michel Tournier, Pierre-Jean Remy, Emanuel Ungaro, Alekos Fassianos. On répertorie aussi quelques photographies, portraits de l’auteur.

Anne de Tienda et Claude Gubler, deux amis et confidents d’Yves Navarre

Anne de Tienda est née en novembre 1958 à Safi, au Maroc. Longtemps ergothérapeute dans un centre de rééducation fonctionnelle, elle fut amenée à s’occuper d’Yves Navarre après l’accident vasculaire cérébral de celui-ci en novembre 1984. Elle devint très vite l’amie et la confidente de l’auteur et l’épaula inlassablement jusqu’à la disparition d’Yves Navarre le 24 janvier 1994. Elle fait partie des ayants droit d’Yves Navarre et fut l’une des premières adhérentes de l’association de ses Amis.
Claude Gubler est né le 14 mai 1934, à Paris. Sa mère avait autrefois travaillé avec le père d’Yves Navarre, lorsque ce dernier dirigeait l’Institut Français du Pétrole. Ils s’étaient donc connus tout jeunes avant de se perdre de vue durant leurs études. Ils se sont retrouvés lorsque le docteur Gubler suivit François Mitterrand à l’Élysée et devint officiellement le médecin personnel du président. Claude Gubler fut lui aussi un ami fidèle d’Yves Navarre et son confident.
Anne de Tienda et Claude Gubler sont longuement évoqués dans Les Fleurs de la mi-mai et Carnet de bord, deux des textes qui composent l’ouvrage Romans, un roman (Albin Michel, 1988). Par la suite Yves Navarre les remerciera en les citant (eux ou leurs animaux de compagnie) parmi les dédicataires de certains de ses livres (La Terrasse des audiences au moment de l’adieu, Poudre d’or).
 
À propos d’Yves Navarre
Yves Navarre est né à Condom, dans le Gers, le 24 septembre 1940. Il est mort à Paris le 24 janvier 1994. Yves Navarre a marqué les scènes littéraire et sociale des années 70-80, évoquant son homosexualité à visage découvert à une époque où celle-ci demeurait tabou. Son œuvre compte une trentaine d’ouvrages publiés, romans et pièces de théâtre, dont beaucoup ont été traduits en plusieurs langues. Parmi eux citons Lady Black, Le petit Galopin de nos corps, Kurwenal ou la part des êtres, Portrait de Julien devant la fenêtre, Le Temps voulu ou Ce sont amis que vent emporte, tous récemment réédités par H&O. Yves Navarre a reçu le Prix Goncourt en 1980 pour Le Jardin d’acclimatation et le Prix Amic de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre en 1992.
À propos des Amis d’Yves Navarre
L’association Les amis d’Yves Navarre s’attache à faire connaître et à promouvoir l’œuvre d’Yves Navarre. Créée près de Montpellier en mars 2016, elle compte déjà plus de 80 membres en France, Suisse, Belgique, Irlande, Italie et au Québec. Elle consacre un colloque international biennal à l’auteur, contribue à la publication de textes rares ou inédits et a entrepris, avec H&O, d’éditer ses Œuvres complètes – le volume 1971-1974 est paru en novembre 2018. Les amis d’Yves Navarre soutiennent aussi la réédition du roman Le Jardin d’acclimatation préfacée par l’écrivaine Tatiana de Rosnay (disponible en librairie le 13 septembre 2019) • Site web : www.amis-yvesnavarre.org.
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