La Fédération des Jeunes Chambres Économiques (JCE) du Languedoc-Roussillon organise une réunion d’information à Alès le 4 juin, à 19h, au pôle culturel et scientifique de Rochebelle. Elle invite les jeunes citoyens actifs à rejoindre la JCE.
Le Bureau régional des JCE souhaite relancer l’activité de l’association sur Alès, après quelques années de mise en sommeil. Pour cela, il propose aux citoyens d’Alès et sa région âgés de 18 à 40 ans de découvrir la JCE. Cette ONG internationale présente dans plus de 120 pays propose aux jeunes porteurs de valeurs humanistes et désireux de s’investir sur leur territoire de mener des projets citoyens utiles à leurs cités et de se former à la prise de responsabilités. Chaque année, les membres JCE, issus de tous horizons professionnels, agissent concrètement pour une société meilleure sur les plans économique, social, culturel et environnemental.
« Le bassin alésien est doté d’un pôle économique important et varié, commente Ludovic Mure, président régional des JCE. Il mérite de fédérer à nouveau sa jeunesse active au sein d’une Jeune Chambre Économique locale qui lui donnera des perspectives d’ouverture d’esprit, de développement et de formation. Les jeunes citoyens doivent apporter leur vision et réaliser des actions destinées à tirer leur territoire vers le haut. »
Réunion découverte mercredi 4 juin,
accueil à partir de 18h45.
Auditorium du Pôle culturel et scientifique de Rochebelle,
rue du Faubourg de Rochebelle, Alès.
Entrée libre.
Contact presse : Carlos Mésias, vice-président régional en charge du développement, 06 64 47 92 77.
Le Refuge dit Non aux violences LGBTphobes dans le sport !
Le Refuge et l’Institut Randstad décernent leur Prix « Initiatives contre l’homophobie et la transphobie » à l’Institut de Ressources en Psychologie du Sport (Montpellier) pour son dispositif global de prévention des violences LGBTphobes dans le milieu sportif en Languedoc-Roussillon. Les Universités d’Été Euroméditerranéennes des Homosexualités (Marseille) remportent le Prix Yagg des internautes.
Le jury du concours « Le Refuge Institut Randstad – Initiatives contre l’homophobie et la transphobie », présidé par Mme Roselyne Bachelot, ancienne ministre, a attribué son Grand Prix doté de 5000 euros à l’Institut de Ressources en Psychologie du Sport (IREPS). Cette association, dont le siège est à Montpellier, travaille depuis 2004 à la protection de la santé des sportifs. L’IREPS a lancé en janvier dernier son « Dispositif global de prévention des violences LGBTphobes dans le milieu sportif de la région Languedoc-Roussillon », dont les bénéficiaires sont autant les sportifs que l’ensemble des acteurs de leur écosystème. L’IREPS a d’ores et déjà mis en œuvre un comité de pilotage, des séances de prévention auprès des sportifs de haut niveau de la région et des sessions de formation à destination des professionnels du sport et de la santé. L’association souhaite enfin mettre en place des dispositifs spécifiques de prévention des maltraitances en milieu sportif et éditer une brochure de sensibilisation pour les sportifs et leur entourage.
Les internautes votent pour les Universités d’Été Euroméditerranéennes des Homosexualités
Les Universités d’Été Euroméditerranéennes des Homosexualités, qui auront lieu à Marseille du 17 au 30 juillet, ont obtenu 23% des suffrages des 1596 votants du site Yagg.com. Cette manifestation rassemblera 200 personnes « correspondant à la diversité sociale et internationale des LGBTQIF » (Lesbiennes, Gays, Bisexuel-le-s, Transgenres, Queer et Intersexes). Au programme, des ateliers sur la santé et sur la situation des LGBTQIF à l’international, un colloque sur les rapports inter-générationnels dans les actions et les mémoires LGBTQIF, des stands d’associations partenaires, une imprimerie populaire et une soirée publique dans un bar associatif du centre-ville de Marseille. Le Prix Le Refuge / Yagg est doté de 2000 euros.
Contact presse : Karine BAUDOIN – 06 30 08 42 14.
Djemila Benhabib en conférence à Nîmes
Femme politique, journaliste chroniqueuse, militante laïque et féministe, Djemila Benhabib tiendra une conférence à l’université de Nîmes, le vendredi 23 mai 2014 à 14h00, sur la condition féminine dans les pays qui ont vécu les « printemps arabes », thème de son ouvrage L’automne des femmes arabes (H&O 2013).
Pour ses écrits et son engagement, Djemila Benhabib a reçu le Prix humaniste du Québec 2014. Les éditions H&O et alterbooks viennent d’éditer en collection de poche son premier essai Ma vie à contre-Coran, qu’elle présentera à la Comédie du Livre de Montpellier.
RDV le 23 mai à 14h00
Université de Nîmes, site Vauban, rue du Dr G. Salan.
Entrée libre.
2e Semaine nationale du Refuge contre l'homophobie
L’association nationale Le Refuge, qui accompagne les jeunes rejetés par leurs proches en raison de leur orientation sexuelle, organise sa 2e Semaine nationale du 12 au 18 mai prochain. Au programme : collectes de fonds, conférences sur le travail social et remise du Prix Le Refuge Institut Randstad contre l’homophobie et la transphobie.
Plus de 300 quêteurs contre l’homophobie
Première association de lutte contre l’homophobie à avoir obtenu son inscription au calendrier des journées nationales d’appels à la générosité publique l’an passé, le Refuge organise sa 2e Semaine nationale du 12 au 18 mai. Cette exposition exceptionnelle, réservée aux grandes causes, permet à l’association de mandater des quêteurs pour collecter des fonds destinés à pérenniser et à développer son activité, en particulier à renforcer son dispositif d’hébergement. Les 12 délégations et antennes* du Refuge mobilisent 200 bénévoles, effectif renforcé par une centaine de volontaires à Lorient, Clermont-Ferrand, Besançon, Nice, Toulon, Déols et Saint Amand Montrond. Dans cette commune du Cher, l’initiative de soutien au Refuge vient du Lycée professionnel Jean Guéhenno. À Déols, un couple de boulangers reversera la moitié des ventes de sa baguette spéciale au Refuge jusqu’au 25 mai…
Un cycle de conférences sur le travail social et l’homophobie
Le Refuge a programmé une série de conférences dans les villes où sont implantées ses délégations, du 12 mai à Lyon au 17 mai à Toulouse où l’association tiendra son Assemblée Générale. Frédéric Gal, directeur général du Refuge, interviendra sur le thème « Le travail social auprès des victimes d’homophobie », travaux qu’il a publiés chez ASH en 2013. Il expliquera pourquoi l’homosexualité reste un tabou chez les travailleurs sociaux et quelles sont les problématiques propres aux jeunes (recherche identitaire, difficultés à assumer son homosexualité, isolement, violences contre soi) et à l’homophobie (tabou sociétal et religieux, rejet de la part de l’entourage, etc.). Il proposera des repères méthodologiques pour la prise en charge et la prévention de ces situations.
Mme Roselyne Bachelot remettra le Prix 2014 Le Refuge Institut Randstad
Le Refuge organise la 3e édition de son concours destiné à récompenser des associations pour leurs projets originaux de lutte contre l’homophobie et la transphobie. L’annonce des résultats et la remise des Prix auront lieu le 16 mai à 17h30 dans les locaux du Cybercrips à Paris. Les dirigeants du Refuge seront entourés par la présidente du jury et ancienne ministre Roselyne Bachelot, ainsi que par Abdel Aïssou, directeur général du Groupe Randstad France et président de l’Institut Randstad, Jean-Luc Romero, maire-adjoint du 12e arrondissement de Paris, président du Centre régional d’information et de prévention du sida Ile-de-France et de l’association Élus Locaux Contre le Sida, Christophe Martet, directeur de publication de Yagg et Jean-Jacques Augier, directeur de publication de Têtu.
* 7 délégations régionales : Montpellier, Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Lille, Saint-Denis-de-la-Réunion. 5 antennes : Perpignan, Bordeaux, Avignon, Corse, Strasbourg.
Journalistes, téléchargez :
• ce communiqué en PDF
• le programme de la Semaine nationale en PDF.
Contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
Retrouvez aussi ce communiqué sur le nouvel espace presse du site du Refuge.
Gala de solidarité avec les femmes syriennes
Cette année, solidarité avec les Syriennes
Le FFMed reverse systématiquement les dons de sa soirée de gala à une association ou des projets qui font avancer les droits des femmes en Méditerranée. Cette année, les bénéfices de la soirée iront aux femmes syriennes. Le FFMed recevra à cette occasion Mme Bassma Kodmani, membre fondatrice du « Réseau des Femmes Syriennes » et directrice de « l’Initiative Arabe de Réforme ».
Les artistes de la soirée
Le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a voulu un événement convivial, riche en talents, destiné à donner au public le plein d’énergie et de force joyeuse. Au programme :
• Souad Massi, folk-song arabo-andalou, mélange de grâce et d’intensité
• HK et les déserteurs, Vian, Ferrat, Le Forestier ou Gainsbourg reconvertis au chaâbi
• Nôma Omran, musique lyrique, sublime soprano
• Nawel, auteure compositrice de pop world à la voix rauque et suave
• Lori La Armenia, danse flamenco, une chorégraphie subtile et envoûtante
• Clionne, jeune slameuse pleine de convictions et une grande envie de liberté.
La soirée sera présentée par Audrey Pulvar et Souad Belhaddad.
Le Fonds pour les Femmes en Méditerranée
Depuis 2008, le FFMed organise des actions en faveur de l’émancipation des femmes dans l’ensemble des pays du pourtour méditerranéen. Ces actions sont de nature juridique, économique et politique, ou sociale. Plus d’informations sur notre site et sur Facebook.
Père et fier de ma fille !
15 mai 2014 – 19h30 – Cabaret Sauvage – Parc de la Villette – Métro Porte de la Villette
Réservation : ffmedgala2014@gmail.com ou 0951 06 40 89. Fnac, Carrefour, Digitick.
Participation : 30 € et 50 €* (tarif soutien).
Entreprises et mécènes : 1000 €* (table de 8 personnes, collation et boissons incluse).
* participation déductible des impôts à hauteur de 66% pour les particuliers, 60% pour les entreprises.
Contact presse : Fawzia Baba-Aïssa – 06 98 83 37 75.
Djemila Benhabib en France, mai 2014
Djemila Benhabib présentera l’édition française 2014 de son essai Ma vie à contre-Coran du 20 mai au 1er juin 2014. Au programme, rencontres et signatures :
PARIS
• le 21 mai à 19h à la librairie Violette and Co.
102 rue de Charonne, Paris 11e – 01 43 72 16 07.
www.violetteandco.com
NÎMES
• le 23 mai à 14h, conférence à destination des étudiants L2 et L3 de l’Université de Nîmes, site Vauban. Djemila interviendra sur la condition féminine dans les pays qui ont vécu le « printemps arabe ». Ouverte au public, dans la limite des places disponibles.
MONTPELLIER
• les 24 et 25 mai, La Comédie du Livre.
> Signature sur le stand de la librairie Sauramps.
> Conférence « Féminisme et laïcité : les nouveaux défis » le 25 mai de 10h30 à 11h30, stand Éditeurs en région, Espace animation (Languedoc-Roussillon Livre et Lecture). Pour Djemila Benhabib, le féminisme est un humanisme. L’auteure de Ma vie à contre-Coran a grandi dans une société d’hommes où la violence à l’égard des femmes était courante. La nécessité de se battre individuellement et collectivement s’est imposée dans sa vie d’une façon naturelle et ne l’a plus quittée. Fille de l’Orient et de l’Occident, Djemila Benhabib défend une vision féministe et laïque de la société, pour la liberté sexuelle et contre tous les obscurantismes.
NICE
• le 27 mai à 18h30, conférence-débat « Vivre-ensemble : citoyenneté, islam et diversité » à l’initiative du Cercle de réflexion philosophique Clio.
Grand amphithéâtre de l’Espace-Associations.
2 Ter Place Garibaldi, Nice.
STRASBOURG
• le 31 mai à 15h à la librairie Kléber.
1 rue des Francs Bourgeois, Strasbourg – 03 88 15 78 88.
librairie-kleber.com
Djemila Benhabib chez Violette and Co, Paris, le 21 mai
La librairie Violette and Co accueille l’essayiste Djemila Benhabib le mercredi 21 mai à 19h. La Québécoise d’origine algérienne présentera la sortie en France de Ma vie à contre-Coran, une coédition H&O/alterbooks en format de poche.
Avec ce 250e titre, les éditions H&O, basées à St Martin de Londres (Montpellier), fêtent leurs 15 ans d’existence. Pour la liberté sexuelle, contre tous les obscurantismes, H&O est un éditeur « assurément gay, résolument athée, évidemment féministe ». Il a confié la direction de sa nouvelle collection H&O au Féminin à Djemila Benhabib.
Rencontre avec Djemila Benhabib – 21 mai 2014 – 19h00
Librairie Violette and Co – 102 rue de Charonne – Paris 11e
Tél. 01 43 72 16 07 – violetteandco.com
Ma vie à contre-Coran : « J’ai vécu les prémisses d’une dictature islamiste… »
ESSAI / Ma vie à contre-Coran
Le 5 mai 2014, H&O et alterbooks publient en collection de poche Ma vie à contre-Coran de Djemila Benhabib. Salué par la critique à sa sortie au Québec en 2009, cet ouvrage a remporté le Prix des écrivains francophones d’Amérique. L’auteure livre dans ce premier essai son analyse de la montée de l’islamisme en Occident. Elle nous invite à partager sa jeunesse dans une Algérie où l’islam est religion d’État, son exil en France puis au Québec. Elle nous fait part surtout de sa détermination à défendre la laïcité et les droits des femmes, valeurs fondamentales de la démocratie, qui lui vaudra de recevoir le Prix international de la Laïcité en 2012 à Paris et le Prix humaniste 2014 au Québec.
Élections présidentielles en Algérie, débats sur la Charte des valeurs québécoises, désaccord des féministes en France sur le port du voile : celles et ceux qui se passionnent en 2014 pour l’actualité internationale et pour les droits humains trouveront, dans la réédition de Ma vie à contre-Coran, matière à réflexion et mises en perspective. Djemila Benhabib y mêle en effet son analyse et son combat contre l’intégrisme musulman à des éclats de vie, souvenirs d’une enfance algérienne entre douceurs et terreur, rencontres de féministes et d’intellectuels progressistes en France et au Québec…
En Algérie, Djemila Benhabib grandit au sein d’une famille de militants communistes, résistants au parti unique et aux pressions de l’islam politique. « Je m’arrêtais d’être une enfant » témoigne celle que l’école tente en vain de transformer en « soldat d’Allah ». Elle rappelle aussi l’instauration du Code de la Famille en 1984, inspiré par la charia et toujours en vigueur aujourd’hui malgré quelques aménagements, qui fait des Algériennes des sous-citoyennes. Des mouvements islamistes (MIA, FIS), légalisés par le gouvernement, sèment l’effroi, assassinent les amis démocrates. Jusqu’à cette condamnation à mort que la mère de Djemila trouve dans son casier d’universitaire en janvier 1994.
Pas d’angélisme face aux islamistes !
Dans Ma vie à contre-Coran, Djemila Benhabib démontre que l’islamisme politique, loin d’être l’expression d’une « spécificité culturelle », est une « affaire politique qui s’attaque aux fondements même de la démocratie en faisant la promotion d’une idéologie mysogine, raciste et homophobe ». À Londres, Rome ou Berlin, la stratégie des islamistes est basée sur l’aide humanitaire et sociale, l’assassinat politique et la victimisation. Elle note par exemple l’incapacité de la France à intégrer les habitants de ses cités à la vie citoyenne et dénonce « l’angélisme et la frilosité » d’une fraction de la gauche et du féminisme face aux dérives islamistes. Installée au Québec, elle prend part au débat sur la place du religieux dans la sphère publique. Fille de l’Orient et de l’Occident éprise de liberté, Djemila Benhabib revendique : « Ma communauté, c’est l’humanité toute entière. Ma religion, ce sont les Lumières ».
Deux éditeurs associés au nom des droits humains
Les éditions H&O (St Martin de Londres) ont déjà publié deux essais de Djemila Benhabib : Les soldats d’Allah à l’assaut de l’occident (2012) et L’automne des femmes arabes (2013). La sortie de Ma vie à contre-Coran inaugure l’association de H&O avec les éditions alterbooks (Montpellier) pour développer ensemble une collection d’ouvrages iconoclastes sur des questions de société : • Comment combattre l’émergence de nouveaux radicalismes religieux ? Comment défendre le vivre ensemble et la laïcité ? • Quelle place dans nos sociétés pour un renouveau féministe ? Et ailleurs dans le monde ? • Faut-il toujours plus de droits et d’égalité pour les minorités sexuelles ?
Documentation :
• téléchargez ce communiqué de presse en PDF
• consultez et téléchargez la biographie de Djemila Benhabib
• consultez l’histoire des éditions H&O, 15 ans d’existence.
• demandez les visuels HD de l’essai et des photos de l’auteure.
Contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77.
Discriminations liées à l’orientation sexuelle : les élus s’engagent, des freins subsistent.
Fin novembre 2013, le Refuge invitait les candidats aux élections municipales à répondre à un questionnaire relatif aux actions envisagées sur leurs territoires pour lutter contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle. Cette opération, réalisée en partenariat avec La Gazette des Communes, Le Courrier des Maires et l’Association des Petites Villes de France, a impliqué au total 151 candidats de 112 communes. Leur mobilisation et la teneur de leurs réponses montrent un intérêt positif pour la problématique des LGBTphobies, des initiatives parfois innovantes pour lutter contre les discriminations, mais aussi des réticences à sensibiliser la population.
Œuvrer en coopération avec les associations
« À travers les 151 réponses à notre questionnaire, la diversité des tendances politiques et des territoires représentés, nous constatons que la lutte contre les LGBTphobies intéresse une partie du monde politique local de façon positive ». Nicolas Noguier, président du Refuge, se déclare satisfait des retours de l’opération lancée par l’association du 3 décembre au 16 mars. L’analyse des réponses est en effet encourageante, tant par le nombre d’actions concrètes déjà réalisées que par le caractère innovant de certains projets. Surtout, les élus affichent leur volonté d’œuvrer en coopération avec le monde associatif, souvent en impliquant les citoyens à travers des instances comme les Conseils consultatifs ou des dispositifs d’éducation populaire. La participation citoyenne paraît être, pour nombre de candidats, une voie centrale pour lutter contre les LGBTphobies, malgré d’importants freins chez certains à la sensibilisation des populations.
Lutter contre les LGBTphobies : un oui de principe, et après ?
Les questions les plus consensuelles sont le principe de lutter contre les LGBTphobies (79%), l’incitation à porter plainte en cas d’agressions (72%) et la rencontre annuelle avec les associations (65%). D’autres thématiques, plus polémiques, souffrent d’un taux d’engagement plus bas : la formation du personnel (57%), la mise à disposition du public de matériel pédagogique (56%), la création de structures d’hébergement pour les jeunes LGBT chassés du domicile familial (48%), l’intégration des LGBTphobies comme thème du Conseil Municipal des Jeunes (45%), la création d’un poste d’adjoint délégué (41%), le financement pluriannuel des associations de lutte contre les LGBTphobies (41%) et la mise en place d’une campagne d’affichage pour sensibiliser les populations (38%).
« Les réticences s’expliquent en partie par l’effort financier nécessaire, mais pas seulement ! » commente la responsable de l’analyse de l’enquête pour le Refuge. « Nombre d’élus locaux, toutes tendances politiques confondues, ne souhaitent pas s’engager de façon trop visible aux yeux des populations. Ils préfèreront, par exemple, inclure les LGBTphobies dans des campagnes globales contre les discriminations. »
Des communes à la pointe de l’engagement
Bordeaux, Dijon, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nantes, Paris, Strasbourg, Toulouse apparaissent comme les villes les plus engagées, par leurs actions concrètes, dans la lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle. Certains candidats aux élections dans ces municipalités disent leur volonté de rester vigilants et d’aller plus loin dans leurs initiatives pour une société intégrant la pluralité des identités sexuelles ou de genre.
Enfin, trois candidats aux élections de Courbevoie et de Nîmes souhaitent renverser la tendance dans leurs villes respectives mal classée en 2013 par le Comité Idaho et le think & do tank République et Diversité. Pour Nicolas Noguier, « ces trois candidats illustrent bien l’ambivalence mise en avant par les résultats de ce questionnaire : un vrai mouvement d’engagement local, malgré de nombreux obstacles encore à franchir. »
Retrouvez l’ensemble des réponses des candidats, région par région, accessibles grâce à une carte interactive.
Contact presse : Karine BAUDOIN, Le Refuge, 06 30 08 42 14.
Un livre au bénéfice du Refuge : appel à soutien
Jeunes et écrivains contre les LGBTphobies
Le Refuge et les éditions Des ailes sur un tracteur ont lancé une souscription afin de soutenir la publication d’un recueil de textes rédigés par les jeunes du Refuge, accompagnés d’œuvres inédites d’écrivains sensibles aux LGBTphobies. Camille Laurens, Virginie Despentes, Annie Ernaux, Philippe Besson, Abdellah Taïa, Edouard Louis, Mathieu Simonet, Christophe Pellet, Joseph Macé-Scaron, Laurence Tardieu, Julien Thèves, Arnaud Catherine, Laurent Nunez ont rencontré les auteurs en herbe du Refuge au cours des ateliers d’écriture que l’écrivain Olivier Steiner a animés pendant plus de six mois dans les locaux parisiens de l’association. Le recueil comprendra enfin des textes d’internautes recueillis lors d’un appel à contributions des éditions Des ailes sur un tracteur.
Une souscription au bénéfice du Refuge
La souscription est en ligne sur la plateforme Ulule : http://fr.ulule.com/livre-refuge/ et fait l’objet d’un événement Facebook : https://www.facebook.com/events/632033073517660/. La démarche est littéraire et caritative : tous les bénéfices issus de la vente du livre iront au Refuge. La souscription prend à la fois la forme d’une prévente et d’un soutien financier à la mise en place du projet d’édition, avec la possibilité de faire un don supplémentaire au Refuge. Les fonds ne seront débités que si la cagnotte de 2500€ est atteinte au 21 avril. Les éditions Des ailes sur un tracteur souhaitent publier ce livre à l’occasion de la Semaine nationale du Refuge, qui aura lieu du 13 au 19 mai 2014.
« Nous avons décidé d’utiliser le système qui nous a déjà permis de collecter des fonds pour SOS Homophobie et pour le Refuge à deux reprises, témoigne Jérémy Patinier, directeur de publication des éditions Des ailes sur un tracteur, et militant contre les discriminations. Ce fut le cas pour la BD Projet 17 mai ou encore pour le bouquet de roses offert à Mme Christiane Taubira. »
à propos du Refuge – Le Refuge est la seule association de lutte contre l’homophobie reconnue d’utilité publique et l’unique structure en France, conventionnée par l’Etat, à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social, médical et psychologique aux jeunes majeurs, filles et garçons, victimes d’homophobie ou de transphobie. L’association compte 12 délégations et antennes : Montpellier, Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, St Denis de la Réunion, Bordeaux, Perpignan, Narbonne, Avignon, Bastia. Elle compte 3283 adhérents et héberge actuellement 70 jeunes en appartements-relais et structures hôtelières.
En 2013, plus de 1000 jeunes entre 18 et 25 ans on été chassés de chez eux, rejetés par leurs parents. Avec 500 euros, le Refuge héberge et accompagne deux jeunes pendant un mois.
Des ailes sur un tracteur – La maison d’éditions Des ailes sur un tracteur se veut un agitateur de projets livresques axés LGBT, un laboratoire d’idées, de débats et de convivialité. Fort de premières expérience à succès comme L’encyclopédé et le Lesbictionnaire, Jérémy Patinier a décidé de pérenniser l’aventure en développant dès 2012 des projets de livres LGBT : essais, théâtre, beaux-livres, BD, chroniques…
Contacts presse :
• Des ailes sur un tracteur : Jérémy Patinier – 06 83 49 84 77.
• Le Refuge : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.