Les éditions H&O publient le volume 1 des Cahiers Yves Navarre, somme des communications et témoignages des participants au colloque international consacré à l’auteur en 2014. Cet ouvrage collectif offre aussi deux textes inédits à celles et ceux à qui Yves Navarre manque tant depuis sa disparition en 1994.
Les 25 et 26 septembre 2014 s’est tenu à la National University of Ireland, Galway, le premier colloque international consacré à Yves Navarre baptisé « Yves Navarre, une vie à écrire ». Universitaires, éditeurs, ayants droit, écrivains, comédiens, libraires et lecteurs se sont réunis dans le but de partager leur passion pour un auteur hors du commun. Prix Goncourt en 1980 pour Le Jardin d’acclimatation et Prix de l’Académie française en 1992 pour l’ensemble de son oeuvre, Yves Navarre (1940-1994) est l’auteur d’une œuvre multiforme, s’articulant sur toutes les variations du romanesque et de l’autobiographique. Tout à la fois romancier, poète, dramaturge et essayiste, il a également tenu, pendant près de vingt ans, un Journal resté inédit à ce jour.
Ce premier Cahier Yves Navarre rassemble les communications et les témoignages de celles et ceux qui ont rendu hommage à l’écrivain à l’occasion du vingtième anniversaire de sa disparition. « Comme un arbre de vie, ils symboliseront l’immortalité d’une écriture et nos textes en seront les ramifications. Parce que c’était lui. Parce que c’était nous. »
Au fil des pages :
• Sylvie Lannegrand et Philippe Leconte préfacent à quatre mains la genèse de ce cahier.
• Lillis Ó Laoire raconte sa découverte de Cronus’ Chidren, Le Jardin d’acclimatation en anglais.
• Morwena Denis nous fait part de ses impressions à la lecture de Je vis où je m’attache.
• Michto Rex s’interroge sur le destin de Caron, l’un des personnages de Hôtel Styx.
• Véronique Montémont nous aide à décrypter « Une vérité intime aux multiples visages ».
• Dominique Dussidour évoque sa rencontre et ses années de travail avec Yves Navarre.
• Bruno Bisaro dit et laisse dire Yves Navarre : d’une parole reçue à une parole donnée.
• Jean Perrenoud nous invite à découvrir les « Poèmes et chansons » d’Yves Navarre.
• Patrick Dubuis étudie « L’homosexualité dans l’œuvre d’Yves Navarre ».
• Sylvie Lannegrand nous révèle les éblouissements ressentis à la lecture du Journal inédit.
• Philippe Leconte aborde la « Réception de l’œuvre d’Yves Navarre ».
• Document inédit : Certains osaient encore prétendre…, tapuscrit d’Yves Navarre.
• Bouquet final : La Gobeuse d’âmes, une nouvelle inédite d’Yves Navarre.
Cahiers Yves Navarre n°1
© H&O Éditions mars 2015 • 160 pages • 16 euros.
H&O et Yves Navarre
Yves Navarre fut parmi les premiers auteurs à aborder la question de l’homosexualité dans son œuvre, à une époque où ce sujet était encore largement tabou. Cela lui a valu une image réductrice dont il n’est jamais parvenu à se défaire. Depuis 2005 H&O, « éditeur gay mais pas seulement », a réédité sept romans de cet écrivain majeur du XXe siècle : Le petit galopin de nos corps, Le jardin d’acclimatation, Lady Black, Le temps voulu, Kurwenal ou la part des êtres, Ce sont amis que vent emporte et Portrait de Julien devant la fenêtre. H&O a aussi publié en 2006 un recueil de nouvelles posthumes inédites, Avant que tout me devienne insupportable, dans sa collection L’aparté.
contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
La culture donne de la voix dans « On dirait le Sud » le 27 mars
Voix d’artistes ou d’anonymes, cris ou confidences, chants ou grondements.
Voix qui se souviennent de paysages et de rencontres…
La culture donne de la voix le 27 mars dans « On dirait le Sud ».
France 3 Languedoc-Roussillon diffuse le 5e numéro du magazine culturel « On dirait le Sud » les 27 et 28 mars 2015. Co-produite par les Films d’Ici Méditerranée, l’émission propose huit courts documentaires consacrés à l’art et au patrimoine en région. Cette nouvelle édition s’ouvre sur la Fête de l’Ours, célébration populaire traditionnelle à Prats de Mollo en Vallespir. Elle invite ensuite à une série de rencontres singulières dans l’Hérault. Au Musée Régional d’Art Contemporain de Sérignan d’abord, où Pierre Bismuth évoque le sens de sa recherche plastique. À Lodève ensuite, avec un hommage au Festival Les Voix de la Méditerranée. « On dirait le Sud » a aussi suivi Agnès Varda à Saint-Aunès, sur les lieux du tournage de Sans toit ni loi avant d’explorer, grâce à un film d’archive inédit, les coulisses de la construction du décor des Amants du Pont Neuf, près de Lansargues. Autres souvenirs précieux, ceux des rapatriés d’Algérie recueillis par des journalistes radio ici près de Montpellier, là à Lodève. Même Dimoné, le rockeur, passe du chant à la confidence, retour sur les lieux de son enfance à La Paillade. L’émission s’achève en compagnie d’enfants de la Maison d’Enfants Bon Secours de Montpellier, qui préparent un spectacle de cirque où il est question de valises et de trésors…
Diffusions : 27 mars à 0h15, 28 mars à 15h20, France 3 Languedoc-Roussillon.
Agnès Varda, voix libre du cinéma
« Quand je prépare un film, les paysages ont beaucoup d’importance… » Le 22 janvier dernier, Agnès Varda est revenue sur la petite colline aux Deux-Cyprès, à Saint-Aunès, 30 ans après le tournage de Sans toit ni loi. Les zones commerciales ont mangé les vignobles mais les cyprès sont encore là, bien droits, comme ses souvenirs. « C’est l’histoire d’une fille qui marche, Mona, et qui parle peu » : Agnès Varda se remémore « l’air naturellement révoltée » de Sandrine Bonnaire, « une interprète qui incarnait complètement un personnage inventé ». Sur ce qui a servi de tombeau végétal à la jeune Mona, la réalisatrice rend hommage à l’indépendance et à la solitude de l’écrivain Nathalie Sarraute, rappelant la nécessité, au cinéma comme en littérature, de « travailler le ressenti ». Yann Sinic capte ainsi la soif inaltérée de liberté d’Agnès Varda, son indépendance d’esprit, la volonté de n’appartenir « à aucun groupe, à aucune loi ».
L’initiative de cet entretien avec Agnès Varda revient à Languedoc-Roussillon Cinéma. Le film Sans toit ni loi est ressorti en 2014, dans une version restaurée. Il sera visible au festival Itinérances d’Alès le 28 mars prochain.
« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France 3 Région
Serge Lalou et Les Films d’Ici Méditerranée coproduisent avec France Télévisions le seul magazine culturel existant sur une antenne de France 3 Région. Émission mensuelle de 52 mn, « On dirait le Sud » est placée sous la direction éditoriale de Nathalie Combe assistée de Delphine Lalou. Elle se compose de 8 films courts de 6 à 8 mn commandés à des auteurs-réalisateurs de la région Languedoc-Roussillon. Chaque épisode est conçu comme une entité, avec son rythme propre, un sommaire qui présente en images les films de l’épisode et une voix off qui incarne le ton du magazine (la voix 2015 est celle de Jean-Michel Mariou, délégué France 3 Languedoc-Roussillon). La volonté de François Fronty, auteur-réalisateur, est de « filmer de façon remarquable des réalités culturelles remarquables, faire découvrir et diffuser la culture sous toutes ses formes. »
// Sommaire du numéro 05 – Mars 2015 //
Programmation le 27 mars 2015 à 0h15
Rediffusion le 28 mars 2015 à 15h20
Durée : 52 mn.
La Fête de l’Ours, de Jean-Marie Téno
La légende veut qu’un ours ait enlevé une jeune bergère. Traqué par les chasseurs, l’ours après s’être vaillamment défendu, fut capturé et la jeune fille sauvée. On ramena l’ours sur la place du village où il fut rasé. Humilié, mais « plus humain », l’ours accomplit alors différents travaux et tâches pour le compte des villageois. Cette histoire est devenue un rituel du passage à la vie adulte. Les jeunes hommes se déguisent en ours et parcourent le village pour marquer les jeunes filles en âge de se marier. Capturés par les chasseurs, ils sont lavés et rasés puis on leur apprend à danser, manger et boire. Le réalisateur s’intéressera à la portée ethnologique de cette fête célébrée en Vallespir dans les Pyrénées et brossera des portraits de jeunes gens participant à ce parcours initiatique.
Pierre Bismuth, de Christine Baudillon
Artiste plasticien diplômé des Arts Décoratifs, scénariste récompensé d’un Oscar pour sa collaboration au film de Michel Gondry, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Pierre Bismuth a réalisé, pour le Musée Régional d’Art Contemporain de Sérignan, une exposition où il associe art contemporain et cinéma, où il prolonge sa conception du réel comme support de nos fantasmes. Au moment du décrochage de son exposition, Christine Baudillon revient avec lui sur sa recherche plastique.
Les Voix de la Méditerranée, de Marie Poitevin
Depuis 17 ans, Les Voix de la Méditerranée accueille à Lodève de nombreux poètes des pays du bassin méditerranéen. Chaque année pendant 5 jours, des dizaines de milliers de personnes viennent rejoindre les Lodévois pour une seule et même cause : lire des poèmes sous le soleil de juillet. En cette période de restrictions budgétaires, nous rendons un hommage à ce festival, en diffusant des morceaux choisis des années 2013 et 2014.
Agnès Varda, de Yann Sinic
La sortie en version restaurée du film d’Agnès Varda, Sans toit ni loi, 1985, a donné l’idée à Languedoc-Roussillon Cinéma d’organiser un entretien avec la réalisatrice sur les lieux du tournage, à l’emplacement des Deux Cyprès, près de Saint-Aunès. Ce topos est le deuxième personnage du film avec Mona, incarnée par Sandrine Bonnaire, jeune femme dont on suit l’errance dans un flash back des derniers jours de son existence. Varda revient sur ce tombeau à ciel ouvert dans lequel on retrouvera le corps de la jeune femme et nous livre sa soif inaltérée de la liberté.
Le Pont Neuf des Amants, de Chantal Marchon (archive)
Pour les besoins du tournage des Amants du Pont-Neuf, le chef décorateur Michel Vandestien avait recréé, dans l’arrière-pays de Montpellier, le Pont-Neuf et les quais de la Seine. Filmant le travail du décorateur dans cette entreprise démesurée, qui faillit entrainer la faillite du film et des sociétés de production, cette archive inédite de Chantal Marchon nous replonge dans les coulisses d’une création unique dans l’histoire du cinéma français.
Être sans rivages, de Marie Poitevin
Il s’agit d’un formidable projet de recueils de témoignages audios à l’échelle d’une région. Tout à tour les Républicains espagnols, les mineurs et les rapatriés de la guerre d’Algérie ont été écoutés, questionnés et enregistrés, constituant une base de données essentielle pour l’Histoire. Marie Poitevin a travaillé sur cette démarche ethnologique et mémorielle pour en restituer la richesse patrimoniale et rappeler que la Guerre d’Algérie n’a pas encore connu le travail mémoriel nécessaire.
Dimoné, de Laure Pradal
Avant sa participation au festival Printival de Pézenas en avril prochain, le chanteur et compositeur rock Dimoné expose son rapport à la musique et au public. Il revient sur les lieux de son enfance dans le quartier de La Paillade, puis au bord de l’étang de l’Or où il composa ses premières chansons.
Dans la gueule du Cirque, d’Hélène Morsly
Une histoire de valises qu’on emporte avec soi. Des enfants placés en Maison d’enfants à caractère social, dont on imagine qu’ils ont avec eux cet objet, rangé dans un coin de leur chambre, prêt à saisir pour aller, les fins de semaine ou les vacances, retrouver leur famille. Un objet récurrent, aussi, dans l’univers du cirque. Une valise et des trésors dedans. Fabien Coulon, membre de la Cie BlaBla productions et créateur du spectacle Dans la gueule du Gnou, anime un atelier cirque avec des enfants de la Maison d’Enfants Bon Secours de Montpellier. Quelques heures passées ensemble pour créer un petit spectacle présenté au Domaine d’Ô devant les familles, les éducateurs, les amis.
contact production : Élodie Dombre, 06 20 67 37 04.
contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14. Journalistes, demandez vos codes d’accès privés pour découvrir le magazine en avant-première presse.
Document en téléchargement :
• communiqué de presse,
• dossier de presse 2015.
« Homosexualité : du rejet au Refuge », un documentaire exclusif de Sonia Rolland et Pascal Petit au Diagonal Capitole Montpellier
Samedi 28 mars à 18h00, l’association Le Refuge convie le grand public au cinéma Le Diagonal Capitole de Montpellier pour une projection exclusive, quelques heures avant sa diffusion sur la chaîne TEVA, du documentaire « Carte blanche à Sonia Rolland • Homosexualité : du rejet au Refuge », réalisé au sein de l’association par Sonia Rolland* et Pascal Petit**. La séance se déroulera en présence des réalisateurs, des participants au documentaire et de personnalités qui soutiennent Le Refuge.
Sonia Rolland et Pascal Petit ont tourné « Homosexualité : du rejet au Refuge » à Montpellier, Marseille, Avignon et Paris, au cœur des délégations et antennes du Refuge. Ils sont partis à la rencontre de ces jeunes, rejetés par leurs familles à cause de leur orientation sexuelle. Ils ont recueilli leurs témoignages, écouté leurs souffrances mais aussi leurs espoirs. Leur caméra a également filmé et donné la parole aux parents et aux bénévoles du Refuge. Ils proposent ainsi un documentaire entre rires et larmes, forcément plein d’émotion. « Ce fut une expérience marquante, reconnaît Nicolas Noguier, président du Refuge. J’ai été très touché par le climat de bienveillance instauré par les réalisateurs. Sonia Rolland s’est intégrée aux équipes et a porté une grande attention aux jeunes accompagnés. Des liens très forts se sont noués entre elle et notre association. »
Au programme le 28 mars au Diagonal Capitole, 5 rue de Verdun :
• 18h00 projection du documentaire
• 19h00 échanges avec les réalisateurs et les responsables du Refuge.
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Inscription recommandée à contact[@]le-refuge.org.
« Carte blanche à Sonia Rolland
Homosexualité : du rejet au Refuge »
Produit par Phare Ouest productions
Réalisé par Sonia Rolland et Pascal Petit
Écrit par Pascal Petit.
Diffusion sur TEVA le 28 mars à 22h25 – Durée 52 mn.
* Sonia Rolland, actrice et réalisatrice, signe avec « Homosexualité : du rejet au Refuge » son 2e documentaire, après « Rwanda, du chaos au miracle » en 2014 pour France Ô.
** Pascal Petit est réalisateur TV, ancien rédacteur en chef de « Vie privée, Vie publique » avec Mireille Dumas. Il est l’auteur de nombreux documentaires (notamment « Derrière le rideau » sur les coulisses des ateliers de costumes de Disneyland Paris et du Moulin Rouge, et « Hélène Darroze : le goût du défi », portrait intime de la célèbre Chef).
Journalistes, demandez vos codes d’accès presse pour découvrir le documentaire avant la projection à Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
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Culture • « On dirait le Sud » saison 2015 sur France 3 Languedoc-Roussillon
7 janvier 2015 – 27 février 2015 • À quoi bon la culture, cette autre idée du Sud ?
Parce que c’est la seule façon de résister, répondent les artistes et « On dirait le Sud ».
En 2015, le magazine « On dirait le Sud » propose de nouvelles rencontres singulières avec la culture et le patrimoine régional sur l’antenne de France 3 Languedoc-Roussillon. Le prochain numéro, programmé le 27 février, conduira les téléspectateurs dans les bureaux de trois dessinateurs de presse à Montpellier, Pérols et Nîmes, dans les ateliers de la Manufacture nationale de la Savonnerie à Lodève, sur le chantier de fouilles de l’abbaye de Saint-Gilles, dans les coulisses du Centre Dramatique National de Montpellier et du Théâtre de Narbonne. Après un hommage au photographe Lucien Clergue, le parcours s’achève sur scène à Nîmes à Paloma et sur les Causses cévenols avec Piers Faccini.
Après le drame de Charlie Hebdo
« Ce soir-là nous sommes une dizaine de jours après le traumatisme de début janvier. Comment ne pas y penser ? Comment ne pas l’évoquer » interroge la voix off du documentaire de Yann Sinic sur Rodrigo Garcia, le nouveau directeur du Centre dramatique national de Montpellier : « À quoi cela sert-il de faire du théâtre, du cinéma, dans un tel désenchantement ? » Le numéro 4 de « On dirait le Sud » porte l’empreinte de l’actualité dramatique du début d’année, communique le doute qui assaille les artistes autant que leur pugnacité, la vivacité d’un coup de crayon.
Ainsi Laure Pradal a-t-elle filmé trois dessinateurs de presse en Languedoc-Roussillon : Aurel, Eddie Pons et Roland Hours. Ils lui font part de leur processus créatif, de leur quête d’idées. Au fil des planches, des références aux attentats perpétrés au sein de la rédaction de Charlie Hebdo… Aurel commente une illustration intitulée « Monsieur Tignous, éleveur de dessinateurs » : « Tu lui montrais tes dessins, il te disait que c’était nul et pourquoi c’était nul. Tignous était quelqu’un qui acceptait de prendre le temps de discuter. » Roland Hours s’étonne : « Quand je travaillais à l’Evénement du Jeudi, on était plus libre que maintenant ! »
Cinq volets jusqu’à l’été
L’aventure se poursuit en 2015 pour le magazine culturel « On dirait le Sud » coproduit par Les Films d’Ici Méditerranée (Montpellier) et France Télévisions. Les trois premiers numéros diffusés à l’automne ont donné le ton et affirmé, selon le producteur Serge Lalou*, « la nécessité d’ouvrir des espaces télévisuels pour la création et le nécessaire cofinancement de la télévision publique régionale par les collectivités territoriales. » Soutenu par la Région et la DRAC notamment, « On dirait le Sud » donne rendez-vous aux téléspectateurs les 27-28 février, 27-28 mars et 24-25 avril, à 0h15 et 15h20. Deux autres numéros seront programmés en mai et juin.
Le seul magazine culturel de France 3 Région
Émission mensuelle de 52 mn diffusée par France 3 Languedoc-Roussillon, « On dirait le Sud » est le seul magazine culturel existant sur une antenne de France 3 Région. Placé sous la direction éditoriale de Nathalie Combe assistée de Delphine Lalou, le magazine se compose de 8 films courts de 6 à 8 mn commandés à des auteurs-réalisateurs choisis en fonction de leur connaissance du sujet et de leur inscription dans la région. Chaque épisode est conçu comme une entité, avec son rythme propre, un sommaire qui présente en images les films de l’épisode et une voix off qui incarne le ton du magazine (la voix 2015 est celle de Jean-Michel Mariou, délégué France 3 Languedoc-Roussillon). La volonté de François Fronty, auteur-réalisateur, est « de filmer de façon remarquable des réalités culturelles remarquables, faire découvrir et diffuser la culture sous toutes ses formes. »
* Serge Lalou et Anne-Marie Luccioni, associés aux Films d’Ici, ont créé en juillet 2014 à Montpellier une nouvelle société de production, Les Films d’Ici Méditerranée (Filmed). « On dirait le Sud » est leur première production, mise à l’antenne en septembre 2014.
Page Facebook de l’émission :
https://www.facebook.com/pages/On-dirait-le-Sud/796139110428797
// Sommaire du numéro 04 – Février 2015 //
Programmation : 27 février 2015 à 0h15.
Rediffusion : 28 février 2015 à 15h20.
Durée : 52 mn.
Contact production : Élodie Dombre, administration de production, 06 20 67 37 04.
Des dessinateurs de presse, de Laure Pradal
Après l’émotion suscitée par l’assassinat des dessinateurs de Charlie Hebdo, Laure Pradal filme les dessinateurs politiques installés en Languedoc-Roussillon : Aurel, Eddie Pons et Roland Hours, qui dessinent pour des journaux politiques ou d’information (Le Monde, Politis) en parallèle de leur travail de dessinateur de BD. Comment travaillent-ils au quotidien ? Qu’est-ce qui fait l’essence de leur métier ?
L’aventure au long cours, de Marie Poitevin
Cet atelier de création de tapis est situé aux abords de la ville de Lodève, dans un bâtiment à l’écart qui abrite un trésor de savoir-faire. Il est une annexe des Gobelins. Des hommes et des femmes, appelés lissiers, travaillent patiemment sur la réalisation d’ouvrages contemporains ou de reproductions de tapis anciens. Ici la rentabilité n’existe pas. Il n’y a pas de contraintes de temps, l’ouvrage prendra plusieurs années, parfois 7 ans. Le 20 janvier 2015 a lieu « la remise d’un métier » aussi appelée la « délivrance d’un tapis » dont on coupera les chaînes après de nombreuses années d’ouvrage. La réalisatrice propose trois portraits qui témoignent de la profondeur historique de cette manufacture (née après la guerre d’Algérie pour donner du travail aux femmes harkis) et de la qualité rare du travail de ces lissiers dont les tapis orneront les ambassades, ministères et monuments historiques.
Le Cirque Poussière à Narbonne, de Jean-Marie Téno
Julien Candy est un jeune circassien formé à Montpellier, à Paris, puis à Padoue. Le film de Jean-Marie Téno suit l’installation, la mise en place et la première sur la scène du Théâtre de Narbonne de la Cie La faux populaire, une jeune compagnie de cirque contemporain, mélange de cabaret, de voltige, de chant lyrique, dans sa dernière création intitulée Le Cirque Poussière. Avec précaution, il se glissera dans ce remue-ménage de construction millimétrée du manège et de décors parfois, qui offrent le cadre à la parodie de certains classiques et à des numéros originaux de voltige, de music-hall, de manipulation et de détournement d’objets qui font partager avec les spectateurs autour du manège les émotions fortes que les artistes communiquent avec brio.
Fouilles au cloître Saint-Gilles, de Jean-Baptiste Durand
Depuis un mois, les archéologues de Mosaïques Archéologie fouillent dans le jardin du cloître de l’abbaye de Saint-Gilles, haut lieu de pèlerinage sur le chemin menant à Saint-Jacques-de-Compostelle. Début janvier, les restes de trois tombeaux monumentaux bâtis en pierre ont été découverts et sont actuellement en cours de fouille. Ils permettent de mettre en lumière la richesse historique du lieu qui ne devrait pas devenir l’otage malheureux d’une politique municipale orientée vers d’autres impératifs.
Rodrigo Garcia, de Yann Sinic
Nouveau directeur du Centre Dramatique National de Montpellier, Rodrigo Garcia apparaît comme le fer de lance du renouvellement de la proposition théâtrale de la ville. Avec un discours résolument politique sur l’action artistique, qui s’incarne dans le choix de nommer sa compagnie « Humain trop humain », le metteur en scène argentin bouscule le public en proposant un programme à l’image de la première œuvre présentée Golgotha picnic. L’angle du film sera la capacité de mener une telle politique théâtrale en créant de l’adhésion populaire.
D’abord la vie, ensuite les triomphes, de Lucien Clergue
La disparition du photographe Lucien Clergue en novembre a suscité bien des éloges et des rappels utiles dans la presse. Arlésien de naissance, c’est à lui que nous devons la création des Rencontres photographiques d’Arles. Ami de Picasso, de Cocteau, il laisse derrière lui une magnifique œuvre photographique, mais aussi des courts-métrages. Ce pan de son travail, beaucoup moins connu, va faire l’objet de projections au festival de cinéma Itinérances d’Alès 2015. Le magazine se propose de diffuser un extrait d’un des courts-métrages de Lucien Clergue, afin de le faire connaître à un public encore plus large.
Immersion à Paloma, de Laure Bourdon
À la SMAC Paloma à Nîmes, dans l’un des plus beaux lieux de musique actuelle de l’hexagone, de jeunes créateurs expérimentent de nouvelles formes de création, au croisement du cinéma, de la musique électronique et des effets spéciaux. À l’occasion de la préparation de Déjà vu, un spectacle visuel et sonore où se mêlent improvisation et immersion des spectateurs dans une narration en 3D, Laure Bourdon explore cette nouvelle tendance de la création, de mêler spectacle vivant, nouvelles technologies et performance immersive…
A New Morning, de Jeremiah et Piers Faccini
Vivant depuis plusieurs années dans les Cévennes, l’artiste cosmopolite Piers Faccini s’inspire d’une mystique des lieux pour enrichir son répertoire acoustique. Le réalisateur Jérémiah a saisi dans des plans-séquences les résonances et harmoniques qui surgissent entre des lieux aussi divers que des églises romanes et des espaces de Causses, et les chants très épurés de Piers Faccini. Une rencontre des extrêmes entre le minéral et l’onde.
Téléchargements :
• ce communiqué en PDF
• le dossier de presse de février 2015
Journalistes, demandez vos codes d’accès privés aux reportages en avant-première à Karine Baudoin au 06 30 08 42 14.
Kiude réinvente l’art d’offrir
Cairanne – Paris, le 27 janvier 2015.
Nouvelle venue dans l’univers de l’objet de prestige et de l’événementiel, la maison d’édition Kiude propose à ses clients des cadeaux d’exception uniques et personnalisés. Elle fait appel à un gotha d’artisans, d’artistes et de maisons de luxe pour créer des cadeaux sur-mesure, et met en scène leur remise pour faire de chaque célébration un moment inoubliable.
Il est des événements dans une vie que chacune, chacun aimerait immortaliser. La maison Kiude propose à ses clients de magnifier et pérenniser ces moments précieux en offrant un cadeau approprié : personnalisé, à l’origine certifiée et doté de qualités immuables. Pour marquer une étape clef de la vie personnelle, un cap important dans un parcours professionnel, un événement d’entreprise, l’équipe de Kiude sélectionne l’artisan d’art, l’artiste ou la maison de luxe qui saura entendre la demande de son client et la transformer en bel objet. Elle organise enfin une mise en scène sur-mesure à la hauteur de ce cadeau hors-norme et des circonstances qui motivent sa remise.
Kiude prise le savoir-faire français et l’originalité
Pour le lancement de son activité, la maison Kiude s’appuie sur un gotha d’une centaine de créateurs français. Si certains bénéficient déjà d’une reconnaissance internationale, d’autres débutent leur parcours, jeunes talents repérés par Aurore, la responsable marketing de Kiude. « Nous privilégions les créateurs français, qui travaillent une matière première provenant du territoire national. Bien sûr, si le récipiendaire raffole du verre de Murano par exemple, nous commanderons alors une création sur l’île, dont nous garantirons l’authenticité. » Pour Charles Barraud, gérant de la maison Kiude, la priorité va à l’originalité de l’œuvre et à son esthétisme : matériau noble ou décalé, la démarche inspirée du créateur en fait un objet d’exception imaginé pour un moment d’exception.
Une maison française, une marque universelle
La marque Kiude sonne bien dans toutes les langues ; le site Internet kiude.com se décline d’ailleurs en sept idiomes. La maison d’édition souhaite en effet se positionner à l’international dès sa création pour proposer un service sur-mesure à la clientèle amoureuse du luxe et du savoir-faire français de l’Europe à l’Asie, en passant par le continent américain.
L’univers Kiude
• 3 grands domaines d’inspiration
Authentique (maîtres artisans), Artiste (artistes reconnus et révélations), Luxe (maisons de luxe).
• 5 territoires d’expression
Joaillerie, horlogerie, accessoires de mode, arts de la table, décoration.
Documents en téléchargement :
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• communiqué de presse en PDF.
Contact presse : Karine BAUDOIN – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.
4e édition du concours Le Refuge / Institut Randstad "Initiatives contre l’homophobie et la transphobie"
L’édition 2015 du concours « Initiatives contre l’homophobie et la transphobie », placée sous la présidence de Madame la Garde des Sceaux Christiane Taubira, se déroule du 1er janvier au 15 avril. L’association nationale Le Refuge et l’Institut Randstad récompenseront des actions associatives de lutte contre les LGBT phobies et de prévention du mal-être et du suicide des jeunes qui en sont victimes. Sont concernés les projets initiés en 2014 ou avant le 15 avril 2015, et qui aboutiront avant la fin de l’année. L’Institut Randstad dotera le Prix « Le Refuge/Institut Randstad – Initiatives contre l’homophobie et la transphobie » d’un chèque de 5.000 euros. Le « Prix des Internautes », parrainé par Yagg et Têtu, récompensera de 2.000 euros le projet plébiscité par les lecteurs des deux médias (vote en ligne sur les sites www.yagg.com et www.tetu.com du 17 au 23 avril).
Remise des Prix le 15 mai 2015
L’annonce des résultats et la remise des Prix auront lieu le 15 mai, lors de la Semaine nationale du Refuge, dans les locaux du Crips de Paris. La présidente du jury Christiane Taubira sera entourée de : Abdel Aïssou, directeur général du Groupe Randstad France et président de l’Institut Randstad, Jean-Luc Romero, président du Centre régional d’information et de prévention du sida Ile-de-France et de l’association Elus Locaux Contre le Sida, Christophe Martet, directeur de publication de Yagg, Jean-Jacques Augier, directeur de publication de Têtu, et plusieurs représentants du Refuge (dirigeants, bénévoles, partenaires, jeunes bénéficiaires).
En 2014, l’Institut de Ressources en Psychologie du Sport (IREPS, Montpellier) avait remporté le Prix Le Refuge Institut Randstad ; les Internautes avaient plébiscité les Universités d’Été Euroméditerranéennes des Homosexualités (Marseille).
Concours réservé aux associations françaises loi 1901
• Dates du concours
Du 1er janvier au 15 avril 2015, cachet de la poste faisant foi.
• Constitution du dossier et expédition
Dossier complet de présentation de l’action avec pièces justificatives à renvoyer par courrier et par mail avant le 15 avril 23h59 à : Le Refuge – Concours Le Refuge Institut Randstad 2015 – 75 Place d’Acadie – 34000 Montpellier / concours@le-refuge.org
• Dossier de candidature et règlement
A télécharger sur www.le-refuge.org • Infos : 09 54 92 60 66 • concours@le-refuge.org
Communiqué en téléchargement.
Contacts presse
LE REFUGE : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.
GROUPE RANDSTAD FRANCE : Sébastien Buffet – 01 41 62 22 10 – 06 01 35 25 39.
Un condamné au locked-in syndrome s’est échappé
Victime d’un double AVC à 42 ans, Christophe Merlier a vécu 10 jours sans pouvoir ni parler ni bouger, enfermé dans son corps comme dans une camisole de force. Il est l’un des rares rescapés du locked-in syndrome (ou syndrome d’enfermement), vit à Nîmes en autonomie et a consacré le dernier volet de sa biographie à ce terrible accident de la vie. Pour dire à sa fille qui il est. Pour témoigner qu’il est possible de revivre après un AVC et participer à la prévention. Pour sensibiliser enfin au combat de l’association ALIS créée par Jean-Dominique Bauby (auteur Le Scaphandre et le Papillon), à laquelle il souhaite reverser les bénéfices des ventes de son récit. Voyage en AVC vient de paraître aux éditions La féria des mots, version modifiée de l’ouvrage La ligne de vie sorti en 2011.
Une échappée belle exceptionnelle
« J’ai survécu à une tempête dans l’Atlantique, un braquage en Colombie, au serpents, aux maladies amazoniennes, à la mafia chinoise, à un AVC, un tremblement de terre… » Christophe Merlier a parcouru le monde pour échapper à un destin tout tracé, la reprise de l’entreprise familiale de maçonnerie. Jusqu’à cet AVC qui le frappe en Corse. Autre voyage qui lui permet aujourd’hui de savourer la vie au lieu de la « traverser bêtement en courant ». Christophe est conscient du privilège qu’il a d’être libre à nouveau. Car son cas est exceptionnel selon son médecin le Dr Frédéric Pellas, responsable de l’unité cérébro-lésés du CHU de Nîmes et l’un des médecins référents au locked-in syndrome en France. En effet, le LIS est un état neurologique rare souvent consécutif à un accident vasculaire cérébral détruisant le tronc cérébral, nœud de communication entre le cerveau et la motricité. La rééducation entraîne certes des progrès, mais minimes ou partiels, et peu de patients retrouvent la parole et l’autonomie comme Christophe.
Voyage en AVC – Chris
Éditions La féria des mots, décembre 2014.
220 pages – 15 euros.
Prix du Récit de l’Académie du Béarn
et La Renaissance Aquitaine.
Chapitre sur l’AVC en consultation libre
sur www.feriadesmots.com,
« afin de sensibiliser les proches des patients
sur ce que peut être un locked-in syndrome vu de l’intérieur ».
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Contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.
Émilie Millet présidera la JCE de Montpellier en 2015
L’assemblée générale de la Jeune Chambre Économique de Montpellier du 18 décembre 2014 a élu le Bureau 2015 de l’association. Émilie Millet succède à Michel Cance à la présidence. Elle sera entourée d’Émilien Lauret au secrétariat général, de Victor Fournier à la trésorerie et de trois vice-présidents : Sandrine Gagneux Gil aux programmes, François Girault à la formation et Blandine Barrier à la communication (assistée d’Amélie Unal, chargée de mission). La nouvelle équipe a inscrit à son programme un projet sur le thème de l’emploi et plusieurs actions de promotion de l’économie circulaire. Elle souhaite aussi finaliser « Osez citoyens », action de valorisation du bénévolat chez les jeunes lancée en 2013 et renouveler sa participation à l’opération nationale « Parlementreprise » et aux Prix de la TPE. La JCEM travaillera enfin à la mise en ligne d’un nouveau site Internet.
Émilie Millet, 32 ans, est née à Carcassonne. Elle quitte l’Aude pour le Pays angevin en 1993. Licenciée en Sciences de l’éducation à l’université de Nantes en 2004, elle entre à l’École Normale Sociale de l’Ouest pour une formation d’éducatrice de jeunes enfants et obtient son diplôme d’État en décembre 2006. De retour en Languedoc-Roussillon en janvier 2007, elle travaille pour le CCAS de Lattes au sein des établissements d’accueil de jeunes enfants, puis pour la mairie de Lunel au poste de directrice adjointe du multi-accueil « Le manège enchanté ». Elle reprend ses études en 2010 en Master Intermédiation et développement social et effectue des missions pour l’association « Grandir en Languedoc-Roussillon », puis au sein de l’Agence Régionale de la Santé (ARS) avant d’être nommée directrice adjointe d’une crèche montpelliéraine. Elle est aujourd’hui en phase de création d’entreprise : éducatrice de jeunes enfants libérale, elle proposera des services d’accompagnement à la parentalité et de formation pour les professionnels de la petite enfance.
Créée en 1960, la JCE de Montpellier est affiliée à la Jeune Chambre Économique Française et à la Junior Chamber International (JCI). Âgés de 18 à 40 ans et issus de tous horizons professionnels, les membres JCI se forment au leadership et réalisent des actions concrètes dans différents domaines dont l’économie, l’emploi, la préservation de la planète, la solidarité et l’aménagement du territoire.
Contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
Des patrons s’engagent contre l’homophobie
Cinq dirigeants d’entreprises soutiennent, dans un clip vidéo, le Fonds de dotation contre l’homophobie et la transphobie officiellement lancé le 18 décembre 2014 par Nicolas Noguier, président du Refuge et Véronique Lesage, présidente du FDCHT.
Des dirigeants ou directeurs de la communication de grandes entreprises ont fait le choix de s’engager auprès du Fonds de dotation contre l’homophobie et la transphobie (FDCHT) lancé cette année par des administrateurs du Refuge. Lamine Gharbi, président de la Fédération de l’Hospitalisation Privée, Abdel Aïssou, directeur général du groupe Randstad France, Frédéric Fougerat, directeur de la communication du groupe Altran et Patrick Brothier, président d’Adrea Mutuelle ont officiellement affiché leur engagement lors d’un petit-déjeuner organisé au siège social de la FHP à Paris le 18 décembre 2014. Véronique Lesage, présidente du FDCHT, a également remercié Agathe Albertini, directeur de la communication de JCDecaux, pour sa participation au clip vidéo de promotion du Fonds. Elle a annoncé le soutien du groupe aufeminin et de Jean-Jacques Augier, éditeur, chef d’entreprises et directeur de publication de Têtu.
Un engagement et un rôle social essentiels
Ensemble, cinq de ces responsables font la promotion du Fonds de dotation contre l’homophobie et la transphobie dans un clip réalisé par Pascal Petit (Zipcom). Pour eux, l’engagement est essentiel. Dans ce clip, ils s’adressent à d’autres entreprises pour les convaincre d’alimenter ce Fonds, leur rappelant ainsi qu’elles font partie du maillage complexe de la société et qu’elles ne peuvent s’en extraire : « La mission de l’entreprise, raconte Frédéric Fougerat, c’est le business. Ça ne lui interdit pas d’avoir un rôle social. Certaines entreprises veulent jouer un rôle social plus important que d’autres. » Une vision partagée par Patrick Brothier : « Nous, mutuelles, avons des valeurs d’humanisme, de tolérance et il me parait naturel d’être aux côtés d’associations comme le Refuge. » Pour Lamine Gharbi, c’est évident : « C’est un débat de santé publique, il y a maltraitance. Des adolescents sont victimes et souffrent. »
L’argent et les convictions pour diminuer la souffrance
Qui, mieux qu’une entreprise, peut participer à cet effort en faveur des jeunes victimes de maltraitance ? « L’argent, c’est le nerf de la guerre, explique Frédéric Fougerat. On a envie d’aider ces jeunes. Ils ne l’ont pas été par leurs familles, il faut bien que d’autres le fassent ! » Abdel Aïssou est du même avis mais précise que l’argent ne suffit pas : » Il faut de l’argent bien sûr. Mais, tout aussi important, il faut des convictions. » Et il ajoute : « Donner au Fonds va permettre d’accueillir davantage de jeunes, de faire diminuer la souffrance et de recréer du lien social. » Agathe Albertini souligne elle aussi la valeur de l’engagement, de la conviction de l’entreprise : « Donner au Fonds, c’est faire preuve de tolérance, et c’est l’afficher ». Lamine Gharbi s’adresse, lui, à ses collègues chefs d’entreprises sensibles à la cause du Refuge, donateurs potentiels : « Il faut les aider parce que ce n’est pas facile. On manque tous de moyens. Surtout, on a tous tendance à dire : ce n’est pas moi, c’est l’autre ! »
Aider les projets du Refuge et d’autres associations
Le Fonds de dotation contre l’homophobie et la transphobie permettra de valoriser le mécénat d’entreprises. « D’autres associations ont déjà créé un tel dispositif, explique Nicolas Noguier, président du Refuge. Je citerais pour exemple la Banque Alimentaire ou AIDES… Le FDCHT a pour vocation d’accompagner des projets d’aide aux jeunes victimes d’homophobie, qu’ils émanent du Refuge ou de toute association susceptible de signer une convention avec lui. »
Une campagne télévisée et Internet
Pascal Petit (Zipcom) a réalisé un clip en deux formats pour assurer la promotion du Fonds : un court (30″) pour la télévision et un long (4′) pour Internet. La diffusion gracieuse du spot de 30’’ a débuté le 18 décembre à midi sur toutes les antennes TV du groupe BFM : BFM TV, BFM Business, RMC Découvertes, mais aussi sur les radios RMC et BFM radio. Le planning de diffusion prévoit une multidiffusion entre le 18 et le 31 décembre 2014 (80 passages en télévision et 50 passages en radio).
à propos du Refuge – Le Refuge est la seule association de lutte contre l’homophobie reconnue d’utilité publique et l’unique structure en France, conventionnée par l’Etat, à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social, médical et psychologique aux jeunes majeurs, filles et garçons, victimes d’homophobie ou de transphobie. L’association compte 7 délégations – Montpellier, Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, St Denis de la Réunion – et 5 antennes : Bordeaux, Perpignan, Avignon, Corse, Strasbourg. Elle dispose de 57 places d’hébergement. Elle enregistre près de 3000 adhérents fin novembre 2014. En 2013, plus de 1000 jeunes entre 18 et 25 ans on été chassés de chez eux, rejetés par leurs parents.
Qu’est-ce qu’un Fonds de dotation ? – Le fonds de dotation, doté de la personnalité juridique, est constitué d’une allocation irrévocable de biens pour la réalisation d’une mission ou d’une œuvre d’intérêt général. Il collecte des fonds d’origine privé, qu’il peut soit constituer en dotation dont il utilise les fruits, soit consommer pour accomplir sa mission. Il peut mener lui-même cette mission, ou financer un autre organisme d’intérêt général pour son accomplissement. Le fonds de dotation bénéficie du régime fiscal du mécénat.
Source : http://www.economie.gouv.fr/daj/fonds-dotation
Présidente FDCHT : Véronique Lesage.
Contact presse FDCHT : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.
Carlos Mésias présidera la Fédération des JCE du Languedoc-Roussillon en 2015
Le Montpelliérain Carlos Mésias vient d’être élu président 2015 de la Fédération des Jeunes Chambres Économiques du Languedoc-Roussillon. L’assemblée générale régionale, qui se tenait à Sète samedi 6 décembre dernier, a aussi vu l’élection de Christophe Rigaud Bonnet (Carcassonne) au secrétariat général, de Nicolas Guyonnet (Sète) à la trésorerie et de cinq vice-présidents : Ludivine Calvet (Béziers) à la communication, Sébastien Duclos (Béziers) aux partenariats, Sandrine Chanudet (Bagnols/Cèze) aux programmes, Cyril Pardo-Vergely (Nîmes) à la formation et Gwendoline Lefebvre (Montpellier) en charge des thèmes « économie circulaire » et « Prix de la TPE ».
Ingénieur en génie civil diplômé de l’Institut des techniques de la construction et des travaux publics (ITCBTP – Montpellier), Carlos Mésias dirige l’établissement Bouygues Énergies Services de Saint-Gely-du-Fesc. Il a commencé sa carrière professionnelle en 2001 chez Bouygues Énergies Services à Saint-Étienne puis dans les Hauts Cantons de l’Hérault jusqu’en 2007.
De retour sur Montpellier, Carlos Mésias a intégré la JCE afin de renouer avec le tissu économique local : « J’ai vite compris que la JCE, avant d’être un réseau professionnel, est un mouvement de jeunes actifs de tous bords qui s’investissent pour leur territoire. J’y ai trouvé une grande bouffée d’oxygène. » Carlos Mésias a présidé la Jeune Chambre Économique de Montpellier en 2013 avant d’assurer la vice-présidence partenariats de la Fédération régionale des JCE en 2014. Il est âgé de 36 ans.
À propos de la JCE-JCI
La Fédération régionale des JCE est constituée des structures locales de Bagnols-sur-Cèze, Nîmes, Montpellier, Sète, Béziers, Carcassonne et Perpignan et compte une centaine de membres actifs. La JCE d’Alès et Cévennes est en cours de re-création. Les JCE locales sont affiliées à la Jeune Chambre Économique Française et à la Junior Chamber International (JCI). Âgés de 18 à 40 ans et issus de tous horizons professionnels, les membres JCI se forment au leadership et réalisent des actions concrètes dans différents domaines dont l’économie, l’emploi, la préservation de la planète, la solidarité et l’aménagement du territoire.
contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.