À l’Engarran, l’œnotourime exprime « l’ADN du domaine »

Le Château de l’Engarran élargit son offre œnotouristique. Diane Losfelt et Constance Rérolle ont repensé le caveau de vente du domaine et son musée, et fait aménager deux salles supplémentaires attenantes. Le Château de l’Engarran s’ouvre ainsi aux séminaires d’entreprises, aux clubs œnologiques et aux groupes familiaux en offrant à leurs travaux, dégustations et fêtes un cadre singulier, à la fois prestigieux et chaleureux.
L’année 2015 voit se concrétiser un projet qui tournait dans la tête des vigneronnes du Château de l’Engarran depuis une dizaine d’années : l’aménagement d’une véritable structure œnotouristique permettant l’accueil d’entreprises, de clubs œnologiques et de groupes familiaux ou amicaux. Diane Losfelt et Constance Rérolle ont investi 220.000 euros pour pouvoir disposer de quatre salles à la hauteur de leurs ambitions. Elles ont travaillé avec l’architecte Delphine Cayzac : en ouvrant trois voûtes du 17e siècle les unes sur les autres, elles ont créé un espace réceptif unique dans son style.
Le Caveau, désormais ouvert sur le parc et le château, fait le lien entre patrimoines historique et viticole. On circule aisément dans cette vaste pièce lumineuse adaptée à la dégustation et à la vente. La nouvelle décoration du Musée permet de réserver ce dernier à des séances de travail en comité restreint ou à la dégustation. La Bergerie, pièce voûtée en demi sous-sol avec sortie privative sur le parc, se prête à l’étude et à la concentration. Le Cuvier est la salle de cocktail par excellence ; sa terrasse sur la cour du domaine plonge les visiteurs au cœur de l’activité viticole.
Le Château de l’Engarran peut ainsi recevoir plusieurs groupes en même temps dans le respect de l’intimité de chacun. « Ces quatre mois de travaux nous ont en plus réservé une belle surprise, témoigne Diane. Le mur du Cuvier dormait en trésor bien caché, décoré de tuiles vernissées vertes, jaunes et ocre vieilles de plus de deux siècles. »
Une invitation à rentrer dans la « famille de l’Engarran »
L’équipe du Château de l’Engarran maîtrise depuis longtemps l’accueil de petits groupes pour des visites guidées et des dégustations commentées, en français et en anglais. Les visiteurs s’évadent dans un écrin de verdure et découvrent, au travers des détails architecturaux du château et de son parc à la française, toute la symbolique de l’art au 18e siècle et de l’amour galant. « Nous pensons l’œnotourisme en accord avec notre patrimoine dans une recherche de qualité et d’exception, précise Diane. Nous voulons désormais accueillir les professionnels et les groupes familiaux dans la famille de l’Engarran en leur offrant un accueil chaleureux et VIP pour travailler, s’instruire et se divertir dans un cadre hors du commun. »
Les vigneronnes du Château de l’Engarran revendiquent un œnotourisme qualitatif à taille humaine, pour des groupes à taille humaine. « Notre accueil, nos salles voûtées, nos visites guidées, nos commentaires sur nos vins doivent exprimer nos gènes : l’ADN du domaine ! »

 

Les salles de l’Engarran

La Bergerie
36 m2 • 30 places en amphithéâtre, 45 en cocktail.
Pièce voûtée 17e, sortie privative sur le parc. La Bergerie de l’Engarran a connu mille vies : logement aux murs épais avec cheminée au 17e, bergerie du temps de Quetton St Georges, lieu de stockage du vin il y a 30 ans puis bureau de l’actuel propriétaire. Cette pièce rustique dans son architecture, chaleureuse dans les coloris de ses pierres, secrète et recueillie dans sa position en demi sous-sol, se prête à merveille à l’étude et à la concentration.
Possibilité de location couplée avec le cuvier.
Accès cuisine traiteur • Wifi, toilettes, accès handicapés avec aide.

Le Cuvier
35 m2 • 30 places en amphithéâtre, 45 en cocktail.
Le trésor coloré de l’Engarran. Ancien cuvier du domaine au mur décoré de tuiles traditionnelles vernissées vertes, jaunes et ocre datant de plus de deux siècles. Cette pièce lumineuse et colorée orientée plein ouest plonge ses visiteurs dans l’ADN du domaine, le vin et l’activité viticole, avec sa terrasse privative donnant sur la cour.
Possibilité de location couplée avec le Cuvier, ou avec le Musée pour illustrer la vocation viticole ancestrale et disposer d’une salle de cocktail et d’une sortie privative sur le parc.
Accès cuisine traiteur • Wifi, toilettes, accès handicapés.

Le Musée du vin
38 m2 • 20 places en amphithéâtre, 30 en cocktail.
Pièce voûtée 17e de forme allongée, elle fut autrefois une écurie pour les mules de trait. Transformée en musée du vin, elle fait revivre l’art de la vigne et du vin depuis 150 ans. À température naturellement contrôlée, elle sera l’écrin douillet des réunions en comité restreint ou d’une dégustation entre amis, une exposition… Elle fonctionne aisément en duo avec le cuvier pour un cocktail. Accès privatif au parc.
Wifi, toilettes.

Le Caveau
Voûte de passage entre le domaine viticole et la demeure de maîtres. On y circulait en calèche ou en charette, nobles et valets, entrée des comportes de vendanges et sortie des barriques. On y a roulé des foudres! Un pressoir lui sert de bar, des étagères de foudre sont restées accrochées au mur. Ouvert à la fois sur le château, sur la cour du domaine et sa cave, le caveau est au centre de la vie de l’Engarran. Le Caveau a gardé sa vocation de passage : de la production à la dégustation, de la dégustation à la vente, de la vente à la visite, passage obligé pour entrer dans la « famille l’Engarran ».

Tarifs et réservations
Isabelle Bely, sommelière, gère les réservations des salles et les demandes de devis : 04 67 47 00 02 •
SCEA du Château de l’Engarran – Route de Juvignac – 34880 Lavérune – France.
 
À propos du Château de l’Engarran
L’histoire du domaine démarre en 1632, date de création du Château de l’Engarran, Folie du 18e siècle classée Monument Historique, et de son vignoble. La famille Bertrand/Grill l’acquiert en 1923 pour exprimer à travers ses vins le meilleur d’un terroir de cailloux roulés. Deux soeurs sont aux commandes du Château de l’Engarran depuis 30 ans : Diane Losfelt la vigneronne (ingénieure agronome) et Constance Rérolle en charge de la commercialisation (Sciences Po Paris).
Le Château de l’Engarran est qualifié Agriculture Raisonnée depuis 2004 (ASCERT, Terra Vitis®). La Charte Terra Vitis® intègre de nombreuses spécificités bio. Son cahier des charges implique le respect du terroir, de la société et du consommateur, la protection de la vigne et de la récolte et l’engagement à innover et à évoluer.

Le travail de sélection parcellaire sur le domaine, la recherche d’identité terroir et la démarche de viticulture durable et respectueuse de son environnement permettent à Diane et à Constance de proposer, au travers de leurs vins rouges, blancs et rosés, la déclinaison des terroirs Languedoc, Grés de Montpellier, Saint-Georges-d’Orques et Pays d’OC IGP.
Au total 6 vins en IGP, 8 en AOC et 1 en vendanges tardives. Spécificité : 3 cuvées en magnum.
La Gamme « phare » :
• Le Château en rouge et rosé,
• La cuvée Quetton, expression du terroir de Saint-Georges-d’Orques,
• La Lionne, excellence au sein du Pays d’Oc en rouge et blanc,
• Sainte Cécile en Languedoc.
Le domaine en chiffres
• Superficie du vignoble : 60 hectares.
• Nombre de salariés : 9.
• CA 2014 : 1.45 million euros.
• Nombre de bouteilles vendues : 220  000, dont 22% à l’export.
Version texte PDF du communiqué en téléchargement.
contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.
 

La JCE de Bagnols-sur-Cèze remet un chèque de 400 euros au Refuge

Aurore Jorda, présidente de la Jeune Chambre Économique de Bagnols-sur-Cèze et du Gard Rhodanien, a remis un chèque de 400 euros à Nicolas Noguier, président du Refuge. La JCE a en effet reversé à l’association l’ensemble des frais d’inscription à sa course du 14 mai dernier « Les Enjambées Rhodaniennes », organisée pour sensibiliser le grand public à la lutte contre l’homophobie et contre toutes les discriminations liées à l’orientation sexuelle.
La remise du chèque a eu lieu le 19 juin à la permanence du Refuge située à Montpellier. Les bénévoles et les jeunes des deux associations ont pu se rencontrer et échanger lors de ce moment convivial. Le don de la JCE contribuera à l’hébergement et au soutien des jeunes accompagnés par Le Refuge.

Contact presse : Dorine Klein –  06 78 57 41 72.
 

On disait le Sud…


Les Films d’Ici Méditerranée vient de prendre la décision de mettre fin au magazine culturel « On dirait le Sud » coproduit avec France Télévisions et diffusé sur France 3 Languedoc-Roussillon. La maison de production audiovisuelle n’est pas en mesure, en effet, de financer de nouveaux numéros pour la rentrée.
« Nous avons fait le tour des institutions culturelles des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées : les conditions économiques et politiques ne sont pas réunies pour nous permettre de produire un magazine par mois. » Serge Lalou, producteur Les Films d’Ici Méditerranée, préfère donc mettre un terme à « On dirait le Sud » pour ne pas s’engager sur un « terrain aussi mouvant ; attendons qu’il se stabilise ». Le 8e opus de l’émission, programmé les 26 et 27 juin sur France 3 Languedoc-Roussillon, sera donc le dernier. France Télévisions avait pourtant annoncé fin mai l’ouverture de sa grille de programmes pour élargir à Midi-Pyrénées, de septembre à décembre 2015, la diffusion du magazine, dans un format réduit à 26 minutes, anticipant ainsi la future région administrative.
Les Films d’Ici Méditerranée remercie chaleureusement celles et ceux qui ont soutenu cette aventure avec enthousiasme dès le début à la Région Languedoc-Roussillon, à la DRAC, à France 3 Languedoc-Roussillon, au Département de l’Hérault et au Département du Gard, à Languedoc-Roussillon Cinéma et à l’Institut Jean Vigo (Perpignan). La société de production remercie enfin les réalisatrices et réalisateurs avec qui elle a travaillé, celles et ceux qui, d’une façon ou d’une autre, ont contribué au magazine ainsi que l’équipe qui a conçu, accompagné et réalisé les huit numéros de « On dirait le Sud ».

contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
 

Économie circulaire : quelles opportunités pour le Languedoc-Roussillon ?

La Jeune Chambre Économique de Montpellier organise une conférence sur le thème de l’économie circulaire mercredi 17 juin, à 19h, en partenariat avec la CCI de Montpellier. L’objectif est d’expliquer ce modèle économique et d’en présenter les enjeux, en l’illustrant par des exemples concrets, avec les témoignages des entreprises Innotec SA (Lunel) et Modulauto (Montpellier). Les organisateurs mettront aussi en avant les impulsions politiques et les freins au développement de l’économie circulaire. Ils espèrent ainsi valoriser les entreprises locales déjà impliquées dans cette démarche et susciter des vocations parmi les participants. Cette conférence se tiendra en présence de : André Deljarry, président de la CCI de Montpellier, Émilie Millet, présidente de la JCE de Montpellier et Carlos Mésias, président de la Fédération des JCE du Languedoc-Roussillon.

Lieu : Salles des Séances – CCI Entreprises – Zone Aéroportuaire Montpellier Méditerranée, Mauguio.
Participation gratuite ; inscription obligatoire.
Infos : secretariat[a]jci-montpellier.org

« Les économies du futur » thème national 2015 de la JCEF
Les membres de la Jeune Chambre Économique Française souhaitent agir pour anticiper et mieux maîtriser les mutations d’ordres économique, social, environnemental et culturel des années à venir. L’économie mondiale est à la veille de profondes mutations avec une raréfaction prévue des ressources énergétiques de la planète. Cela aura un impact sur la société entière, les modes de vie et de consommation, les activités économiques. Pour les membres Jeune Chambre, l’économie circulaire, et plus globalement les économies du futur sont donc des thèmes essentiels à explorer et à expérimenter.
contact presse : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.
 

L’Histoire et les histoires dans « On dirait le Sud » le 26 juin 2015

Dernier opus de la saison pour « On dirait le Sud », magazine culturel produit par Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions. Rendez-vous sur France 3 Languedoc-Roussillon les 26 et 27 juin. De châteaux en refuges, de camps et places fortes en maisons du bonheur, sept films montrent le Sud des constructions et des paysages, nous rappellent l’Histoire, nous livrent des histoires. Ce numéro 8 sera suivi, le 26 juin, de la rediffusion de « On dirait le Sud » n°4.
Première étape au camp de Rivesaltes, où l’on s’apprête à honorer la mémoire des prisonniers juifs, espagnols et nord-africains. Un Mémorial ouvrira à l’automne : sa directrice, l’architecte et un historien croisent leurs regards sur ce futur espace qui doit être à la hauteur de l’Histoire. « On dirait le Sud » part ensuite à la rencontre de deux plasticiens dans la Villa Laurens, à Agde. Leurs œuvres vont habiller un salon de musique devenu impossible à restaurer. Plus à l’Est, le quartier Antigone de Montpellier, son architecture néo-classique signée Ricardo Bofill. La réalisatrice capte la parole des habitants et les réactions des visiteurs sur ce quartier inventé devenu vrai lieu de vies. Loin de la ville, nous partons alors dans les Cévennes gardoises visiter la maison du designer Pierre Paulin, expression d’un art de vivre fondé sur la recherche de l’équilibre, de la douceur et de la paix. Destination suivante, l’abbaye d’Aniane dans la vallée de l’Hérault. Le paysagiste japonais Kinya Maruyma, en résidence d’artiste, dessine un jardin dans cette ancienne abbaye bénédictine devenue au 19e siècle un centre pénitentiaire pour enfants. Le patrimoine culturel, ce sont aussi les traditions. « On dirait le Sud » en témoigne dans un film consacré aux arènes démontables installées, le temps d’une corrida ou d’une course camarguaise, dans les villages du Gard et de l’Hérault. Le magazine revient dans les Pyrénées-Orientales pour un final au Château de Salses en compagnie du plasticien et cinéaste Ange Leccia venu présenter des vidéos emblématiques de son travail sur les murs de la forteresse.
Diffusion : 26 juin 2015 à 0h15 • Rediffusion : 27 juin à 15h20.

« On dirait le Sud » à l’échelle de la grande région à la rentrée
Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions ont produit et diffusé plus de 50 films depuis septembre 2014. Le magazine « On dirait le Sud » a permis aux téléspectateurs de France 3 Languedoc-Roussillon de découvrir une soixantaine de thèmes culturels régionaux, aussi abordés dans des films d’archive. Ce travail montre que l’on peut concilier création et accompagnement de l’actualité culturelle et patrimoniale. Chaque film est le récit d’une enquête, d’une rencontre, d’une passion.
« On dirait le Sud » revient à la rentrée, chaque mois, dans un format de 26 minutes plus adapté aux propositions des auteurs-réalisateurs(trices). Surtout, il gagne en audience avec une diffusion élargie à Midi-Pyrénées : la fusion culturelle anticipe la fusion administrative des deux régions.

 

// Sommaire du numéro 08 • juin 2015 //

Programmation 26 juin 2015 à 0h15 • Rediffusion 27 juin à 15h20 • Durée : 52 mn.
Programmation exceptionnelle : « On dirait le Sud » n°4 rediffusé le 26 juin à la suite du n°8.
Mémoires vives – de Marie Poitevin
Le camp de Rivesaltes battu aux quatre vents est un témoin d’une histoire de France marquée par les déplacements de populations (Républicains espagnols, Juifs, Harkis…). Longtemps prévu à la démolition, il est aujourd’hui devenu un enjeu mémoriel. L’architecte Rudy Ricciotti, l’historien Denis Peschanski et la directrice du Mémorial Agnès Sajaloli présentent ces enjeux et croisent leurs regards sur ce qui fut le camp plus vaste de toute l’Europe de l’Ouest. Son ouverture est prévue en octobre 2015.
La Villa Laurens, à la rencontre des arts – de Blandine Armand
La restauration du salon de musique de la Villa Laurens à Agde est très particulière. Renonçant à restaurer une œuvre trop altérée par le temps, la DRAC et les Monuments historiques ont choisi de remplacer les peintures murales par des créations contemporaines. Le film montre les artistes Ida Tursic et Wilfreid Mille en train d’installer leurs œuvres et, en quelques sorte, de ranimer l’esprit d’un lieu qui échappe ainsi à la sanctuarisation.

En traversant Antigone – de Naruna Kaplan de Macedo
Devenu quartier emblématique de Montpellier, Antigone est le fruit d’un travail porté par Ricardo Bofill, inspiré de l’architecture utopique et d’une volonté d’urbanisme forte portée par Georges Frêche. Paradoxalement, c’est en s’inspirant de l’architecture néo-classique que Riccardo Bofill ancra résolument Montpellier dans la modernité. Linéarités, perspectives, jeux de miroirs, Antigone est aussi un véritable lieu de vie, revendiquant mixité sociale et services aux habitants. Ces derniers témoignent devant la caméra, aux côtés de visiteurs étrangers.

Pierre Paulin dans les Cévennes – de Danielle Schirman
Le designer Pierre Paulin a longuement dessiné des fauteuils, cherchant depuis les années 60 les formes et les matières susceptibles d’offrir à ses contemporains l’aisance, la détente, une voie d’accès vers un bien-être dans toutes les phases actives ou contemplatives de leur quotidien. Cet admirateur de Le Corbusier a aussi mis en pratique sa recherche du bonheur dans la maison qu’il a dessinée et meublée en Cévennes. Danielle Schirman, réalisatrice de films sur le design, explore cette maison où Pierre Paulin a concentré l’ambition et la recherche de toute une vie.

Cabane en cavale – de Marie Poitevin
En résidence dans la vallée de l’Hérault, Kinya Maruyma est un artiste paysagiste qui souhaite recréer l’espace du jardin de l’abbaye bénédictine d’Aniane. Né au 8e siècle, cet ensemble roman a été durement détruit durant les guerres de religions puis utilisé à partir du 19e comme centre pénitentiaire pour enfants. La réalisatrice dévoile l’œuvre de l’artiste à travers une déambulation dans les jardins de l’abbaye autrefois jardins du directeur du bagne, en montrant comment l’art parvient à dépasser la triste mémoire du lieu.

Protéger la Fé di Biou – de Fany Vidal
Les arènes démontables qui s’installent le temps d’une corrida ou d’une course camarguaise dans les villages gardois et héraultais, sont plus qu’un simple décor saisonnier. Classées au patrimoine culturel français, elles représentent un élément paysager de la culture traditionnelle régionale.
Ange Leccia au Château de Salses – d’Anne-Laure de Franssur
Tout près de Perpignan et de la frontière espagnole, la forteresse de Salses, lieu fantastique tenant à la fois du fort militaire et du château médiéval, a cessé depuis le 17e siècle de protéger le Pays Cathare contre l’ennemi français. Témoignage de ces temps agités, la forteresse qui surplombe la Côte Vermeille est désormais investie par les artistes. Cet été, c’est le plasticien corse Ange Leccia qui expose quelques videos emblématiques de son travail, notamment Mer créée en 1991 après un séjour au Japon, à la Villa Kujoyama.

 
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contact production : Élodie Dombre, administration de production, 06 20 67 37 04.
contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.
 

Concours graphique pour les 20 ans du Club des Créatrices à Montpellier

Le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles de l’Hérault et le comité d’organisation des 20 ans du Club des Créatrices lancent un concours de graphisme pour la journée anniversaire du Club prévue en novembre 2015. Les postulant-e-s ont jusqu’au 26 juillet pour proposer un visuel destiné à illustrer les 20 ans du Club. Leurs sources d’inspiration : l’entrepreneuriat féminin et les réseaux socio-économiques.
Le CIDFF de l’Hérault et les entrepreneuses du Club des Créatrices préparent les 20 ans du Club pour l’automne prochain. Première étape : un concours de création graphique qui permettra aux organisatrices d’éditer l’affiche de l’événement et d’en assurer la promotion sur les réseaux sociaux. Ce concours est ouvert « à toute personne physique ou morale, graphiste, infographiste, étudiant en graphisme ou ayant tout simplement un sens esthétique et graphique ». Les propositions reçues jusqu’au 26 juillet et conformes au règlement du concours seront mises en ligne et soumises au vote des internautes du 29 juillet au 16 août. Un jury final composé du bureau du CIDFF34 et de professionnelles issues du Club des Créatrices sélectionnera trois projets parmi les cinq visuels préférés des internautes. Les trois lauréat-e-s recevront des lots offerts par des entrepreneuses partenaires du concours. Le jury retiendra un seul projet pour la communication des 20 ans du Club des Créatrices. Le/la gagnant-e sera invité-e à la manifestation et mis-e en valeur auprès des participant-e-s.
Comment participer ?
• télécharger le dossier et le règlement sur le site : http://clubdescreatrices34.jimdo.com
• renvoyer le dossier complété et le projet par mail jusqu’au 26 juillet 2015 minuit : clubdescreatrices34[a]gmail.com
• demandes d’informations : clubdescreatrices34[a]gmail.com
à propos du CIDFF de l’Hérault et du Club des Créatrices
Le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles de l’Hérault est un lieu d’accueil et d’information pour tous les publics et plus particulièrement pour les femmes. Il a une mission d’intérêt général confiée par l’État, selon un accord renouvelé tous les 3 ans. L’objectif du CIDFF est de favoriser, par des actions concrètes, l’autonomie sociale, professionnelle et personnelle des femmes et de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes. Il donne des informations juridiques et intervient en conseil conjugal et familial, médiation familiale, emploi et formation, éducation et santé.
Le Club des Créatrices est une action portée par le CIDFF de l’Hérault depuis 1995. Ses rencontres d’échanges de pratiques, d’expériences, d’informations et de mise en réseaux sont dédiées aux futures et nouvelles entrepreneuses, avec des soirées thématiques, pour favoriser l’émergence et la valorisation de l’entrepreneuriat féminin. Elles se déroulent chaque mois à Montpellier.
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La culture à la télévision : mémoire, création et engagement citoyen • Débat Comédie du Livre

Dimanche 31 mai de 11h à 12h, dans le cadre de la Comédie du Livre de Montpellier, le stand Éditeurs en région accueillera une rencontre-débat sur le thème de la culture à la télévision. Au programme les témoignages de Jean-Michel Mariou (directeur de l’antenne France 3 Languedoc-Roussillon), Serge Lalou (producteur), Marie Poitevin (réalisatrice), Aurel (dessinateur de presse), François Fronty (réalisateur du magazine « On dirait le Sud ») et Nathalie Combe (directrice éditoriale du magazine). Autour du magazine culturel « On dirait le Sud », diffusé une fois par mois sur France 3 Languedoc-Roussillon, la rencontre-débat portera, entre autres, sur les programmes culturels et les publics de la télévision, et sur la façon dont ce média peut relayer les efforts faits par les institutions dans le domaine de la culture. Quatre films produits dans le cadre du magazine « On dirait le Sud » seront en libre accès sur des écrans individuels : “Biou“ de Sylvère Petit, “Les Mines d’Alès“ de Yann Sinic, “Arlette et Hadj“ de Marie Poitevin et “Les animaux totémiques“ d’Hélène Morsly.

« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France Télévisions en région, est la première production des Films d’Ici Méditerranée, mise à l’antenne depuis septembre 2014. Serge Lalou et Anne-Marie Luccioni, associés aux Films d’Ici, ont créé Les Films d’Ici Méditerranée en 2014 à Montpellier. Cette société de production a pour vocation de repérer, produire et coproduire en fictions, documentaires, animations et productions interactives le meilleur de la production méditerranéenne, le faire connaître en France, l’accompagner artistiquement et financièrement, et l’internationaliser.
Serge Lalou conduit ce travail depuis des années au sein des Films d’Ici, comme en témoigne le récent « Eau Argentée » du réalisateur syrien Ossama Mohamed coréalisé par Simav Bedxin, produit avec Camille Laemlé et sélectionné au Festival de Cannes 2014. Filmed souhaite participer au développement de la production en Région à un moment important du processus de régionalisation. Serge Lalou continue parallèlement son activité de producteur au sein des Films d’Ici.
Contact production : Élodie Dombre, Les Films d’Ici Méditerranée, 06 20 67 37 04.
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Contact presse : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.
 

Bacchus Afterworks de la JCE : 2e édition le 4 juin à Bagnols-sur-Cèze

La Jeune Chambre Économique de Bagnols-Sur-Cèze et du Gard Rhodanien organise son deuxième Bacchus Afterwork jeudi 4 juin prochain à 19h00 au restaurant Le Nolita. Le succès de la première édition de cet événement réseau a incité les membres de l’association à donner à nouveaux aux jeunes actifs de l’agglomération et aux personnes en recherche d’emploi l’occasion de tisser et de développer leurs réseaux professionnels en toute convivialité. La JCE rassemblera ses invités autour d’un jeune producteur de la cave des vignerons de Laudun, afin de promouvoir son travail à cette occasion et, de façon plus générale, celui des vignerons du Gard rhodanien.
Bacchus Afterwork le 4 juin 2015
19h00-20h30
Restaurant Le Nolita • 1585 Route d’Avignon, ZAC de l’Euze, Bagnols/Cèze.
Entrée libre • Dégustation de vins : 10 €.
À propos de la JCE-JCI
Créée en 1965, la JCE de Bagnols/Cèze est affiliée à la Jeune Chambre Économique Française et à la Junior Chamber International (JCI). Âgés de 18 à 40 ans et issus de tous horizons professionnels, les membres JCI se forment au leadership et réalisent des actions concrètes dans différents domaines dont l’économie, l’emploi, la préservation de la planète, la solidarité et l’aménagement du territoire.
Contact presse : Dorine Klein – 06 78 57 41 72.
Photo : © Fotolia • Misaleva 

Prix Le Refuge Institut Randstad 2015 : ACCEPTESS-T lutte contre l’exclusion sociale des citoyen(ne)s trans


ACCEPTESS-T, association de lutte contre l’exclusion et les discriminations liées à l’identité de genre, a reçu des mains de la garde des Sceaux Christiane Taubira le Prix Le Refuge / Institut Randstad « Initiatives contre l’homophobie et la transphobie » 2015 pour son projet SporTrans Citoyenneté. Les internautes lecteurs de Yagg et de Têtu ont plébiscité le projet musical des Funambules.
Mme la garde des Sceaux Christiane Taubira a remis le 15 mai 2015 le Prix du concours « Le Refuge Institut Randstad – Initiatives contre l’homophobie et la transphobie » à l’association ACCEPTESS-T, récompensée pour son action de promotion du sport auprès des publics transgenres. Le projet SporTrans Citoyenneté vise en effet à développer des activités sportives par et pour les publics transgenres à Paris, plus précisément à créer et à maintenir des espaces de pratiques sportives pensés pour renforcer l’estime de soi et la visibilité des publics de l’association, qui ont souvent intériorisé l’exclusion sociale qu’ils vivent au quotidien. ACCEPTESS-T organise ainsi des séances bihebdomadaires d’Activités Sportives Adaptées (APA) en piscine réservées aux femmes trans vivant avec le VIH, et des cours de zumba mensuels en milieu carcéral. Avec l’initiative Eaux Z’ons le Genre, des trans peuvent associer toutes les personnes intéressées par les questions de transidentité à des sessions d’activités aquatiques libres et conviviales, qui permettent de renforcer l’intégration et la visibilité des trans. Enfin, ACCEPTESS-T soutient la formation et l’entraînement des équipes de volley-ball et de football Paris-TSG (Groupe Sportif Transgenre de Paris). Ces équipes peuvent ainsi participer à des évènements et des compétitions sportives conviviales avec différentes équipes et associations sportives en France et en Europe.

Giovanna Rincon - ACCEPTESS-T - reçoit son Prix des mains de Mme Christiane Taubira • © Xavier Heraud Yagg

« Dans la continuité de sa lutte contre la non discrimination, le groupe Randstad oeuvre aux côtés du Refuge pour agir contre l’homophobie. L’égalité des chances réelle fait partie intégrante des valeurs auxquelles Randstad est attaché », déclare Laurent Morestain, Président de l’Institut Randstad au sein du groupe Randstad France. « À l’instar de la société civile qui se mobilise pour défendre les droits des personnes LGBT, les entreprises doivent donner l’exemple. C’est tout le sens du prix Le Refuge / Institut Randstad décerné à ACCEPTESS-T ». L’Institut Randstad dote ce Prix de 5000 euros.
Les Funambules chantent les amours homosexuelles
Le Prix des internautes Yagg Têtu, doté de 2000 euros, revient à l’association Les Funambules pour son projet de double album éponyme consacré aux amours homosexuelles. Composées par Stéphane Corbin et écrites par une vingtaine d’auteurs (parmi lesquels Alexis Michalik, Pierre Notte ou Patrick Loiseau), les 35 chansons traitent des thèmes de l’amour entre femmes, entre hommes, du coming-out, de l’abandon, du SIDA, de l’adolescence, de la vieillesse, des difficultés de parcours, du désir d’enfant, du bonheur… « Les Funambules » rassemble plus de 200 artistes bénévoles. Les interprètes sont pour la plupart issus du milieu de la comédie musicale : Vincent Heden, David Alexis, Gaétan Borg, Lola Cès, Alexandre Faitrouni, Manon Taris, Magali Bonfils… Des artistes renommés ont aussi rejoint le projet : Amanda Lear, Julie Ferrier, Dave, Cécilia Cara, Jean-Claude Dreyfus, Virginie Lemoine, Pierre Richard, Joy Esther, Annie Cordy… Lancé dans le contexte du débat sur le mariage pour tous à l’automne 2012, ce projet est destiné à dédramatiser et à normaliser l’amour entre personnes de même sexe pour contribuer à son acceptation dans toutes les sphères de la société. La sortie de ce double album est prévue à la rentrée 2015.

Jean-Jacques Augier, Christophe Martet et Stéphane Corbin • © Xavier Heraud Yagg

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Contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
 

La culture en tous lieux : « On dirait le Sud » 23 mai 2015

La culture, c’est toujours une histoire de rencontres. Ça vous bouleverse parfois,
et ça se passe dans des lieux souvent inattendus…

Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions proposent le 7e numéro de leur magazine culturel « On dirait le Sud » sur France 3 Languedoc-Roussillon le 23 mai prochain. Huit courts documentaires explorent l’art et le patrimoine en région, témoins du dynamisme et du métissage de sa culture. « On dirait le Sud » nous entraîne d’abord au Pont du Gard, où se retrouvent des joueurs de hautbois et d’instruments d’harmonie venus du Maroc, d’Espagne et du Languedoc. Au sein de l’abbaye de Valmagne, le médiéviste Gérard Zucchetto livre sa vision intemporelle et lyrique de l’art des troubadours. Nous poussons ensuite les portes de la maison de vacances de l’architecte Muchir à Canet dans les Pyrénées-Orientales, avant de retrouver la chorégraphe Mathilde Monnier dansant avec une jeune autiste dans un film d’archive de 1998. « On dirait le Sud » a aussi rencontré Bruno Roy, fondateur de la maison d’édition Fata Morgana, à l’occasion d’une exposition anniversaire au Musée Paul Valéry de Sète. Les réalisateurs nous transportent enfin dans des lieux inattendus : le lycée Mermoz de Béziers, classé monument historique du XXe siècle, les carrières de Saint-Pons de Thomières et le lycée hôtelier Georges Frêche pour lequel la designer Matali Crasset a créé d’immenses fouets de cuisine végétaux.
Diffusion : 23 mai 2015 à 15h20.
Fata Morgana : le goût de l’esprit
Bruno Roy dirige les éditions Fata Morgana depuis 50 ans. Un anniversaire célébré par le Musée Paul Valéry de Sète jusqu’au 24 mai avec une exposition de livres, de manuscrits et d’œuvres d’artistes ayant collaboré avec la maison d’édition. Parmi eux Max Ernst, Jean Dubuffet, Alecos Fassianos… « On dirait le Sud » rend hommage à sa manière à Fata Morgana, une semaine avant la Comédie du Livre. Christine Baudillon filme Bruno Roy chez lui. Il a publié 1500 titres – récits, poésies, nouvelles et essais – en instaurant à chaque fois un dialogue à trois entre éditeur, auteur et illustrateur. Il évoque Foucault, Deleuze, Leyris et Lévinas, mais aussi Julien Gracq qu’il a mis 40 ans à avoir au catalogue, ou encore Bacon avec qui il aurait tant voulu faire un livre… Bruno Roy a baptisé sa maison d’édition Fata Morgana, emprunt au poème d’André Breton : il réédite cette œuvre pour le cinquantenaire, illustrée par Pierre Alechinsky.

« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France 3 Région
Serge Lalou et Les Films d’Ici Méditerranée coproduisent avec France Télévisions le seul magazine culturel existant sur une antenne de France 3 Région. Émission mensuelle de 52 mn, « On dirait le Sud » est placée sous la direction éditoriale de Nathalie Combe assistée de Delphine Lalou. Elle se compose de 8 films courts de 6 à 8 mn commandés à des auteurs-réalisateurs de la région Languedoc-Roussillon. Chaque épisode est conçu comme une entité, avec son rythme propre, un sommaire qui présente en images les films de l’épisode et une voix off qui incarne le ton du magazine (la voix 2015 est celle de Jean-Michel Mariou, délégué France 3 Languedoc-Roussillon). La volonté de François Fronty, auteur-réalisateur, est de « filmer de façon remarquable des réalités culturelles remarquables, faire découvrir et diffuser la culture sous toutes ses formes. »
 

// Sommaire du numéro 07 – Mai 2015 //

Programmation 23 mai 2015 à 15h20
Durée : 52 mn.

Hordae Nostrum, de Boris Garavini et les Films Invisibles
Au Pont du Gard a lieu une des rencontres les plus passionnantes du printemps : des musiciens amateurs de hautbois venus du Maroc, d’Espagne et du Languedoc se retrouvent pour jouer ensemble. Cet événement attire la foule, et permet un exceptionnel mélange des cultures.

Troubadours, de Jeremiah
Depuis plus de vingt ans, le médiéviste Gérard Zucchetto déchiffre les manuscrits et partitions médiévales pour maintenir vivant l’art des troubadours occitans. Il forme en 2000, avec 15 artistes, le Troubadour Art Ensemble qui maintient un esprit non pas médiéval mais intemporel, celui de chercher et questionner le monde. Trobar veut dire « art de trouver », art de trouver la rime, le vers et finalement le « canso », poème lyrique occitan, né au XIIe, qui sera porté par des instruments traditionnels et contemporains.
Férid Muchir : l’esprit du lieu, de Chantal Marchon
Le Label XXe et son logotype ont été créés dans le but d’identifier et de signaler à l’attention du public les immeubles ou territoires inscrits aux monuments historiques. Début janvier la commission nationale a classé au titre des monuments historiques la maison de vacances de Muchir à Canet. Férid Muchir, architecte de la première moitié du XXe siècle, a pensé les imbrications entre espaces privés et publics dans les maisons individuelles s’inscrivant dans une problématique méditerranéenne très ancienne. Il récuse aussi la linéarité des façades urbaines et multiplie les jeux de courbes et d’élévations inégales.

Bruit blanc, de Valérie Urréa et Mathilde Monnier
C’était il y a 17 ans. Quand elle dirigeait Montpellier Danse, la grande chorégraphe Mathilde Monnier a dansé avec une jeune autiste, véritable danseuse spontanée. Le festival recommence en juin, la danse continue de nous faire bouger, dans nos corps et dans nos têtes.
Fata Morgana, de Christine Baudrillon
Le musée Paul Valéry célèbre les 50 ans d’existence de la maison d’édition Fata Morgana. « Un goût du livre », du beau livre, que Bruno Roy porte depuis 1965 et dont témoignent le millier de publications nées au sein de cette maison. André Breton y côtoie Pierre Alechinsky, Bernard Chambaz, Jean-Pierre Schneider dans une volonté commune, mêler leurs traits sur ces pages. Au-delà du beau, Christine Baudillon saisit dans son film la force fondamentale de Fata Morgana : le goût de l’esprit.
Sur les ailes de Mermoz, de Naruna Kaplan de Macedo
Classé monument historique en 2002 au titre d’Architecture XXe siècle, le lycée Mermoz de Béziers est le fruit d’une collaboration entre Pierre Jeanneret, architecte et cousin de Le Corbusier, Charlotte Perriand, designer, Jean Prouvé, ferronnier. Ainsi les principes du Corbusier ont été appliqués ici non pour des particuliers, mais pour répondre aux besoins d’une communauté scolaire. Toiture en ailes d’avion et mobilier design prolongent ce travail architectural au service de l’apprentissage professionnel.
Les carrières de Saint-Pons de Thomières, de Manuel Deiller
C’est l’histoire d’un village construit tout près d’une carrière de marbre. Depuis l’antiquité, la pierre l’a nourri, et le village n’a cessé de cultiver ses carrières. Ici, on célèbre avec passion les fruits de cette union, avec la certitude que depuis des générations, les hommes et les femmes ont tout, sauf un cœur de pierre.

Émulsion, une réception, de Christine Baudrillon
Dans le cadre du 1% artistique, Matali Crasset a réalisé une oeuvre à l’intérieur du lycée hôtelier Georges Frêche signé de l’architecte italien Massimiliano Fuksas. L’œuvre « Émulsion » est dédiée au fouet de cuisine, instrument de la transformation culinaire dont le design est retravaillé, détourné pour proposer d’immenses fouets végétaux et verdoyants structurant l’espace d’accueil du lycée. Le réalisateur peut pousser son regard vers la réception des lycéens et personnels du lycée afin de confronter l’artiste au public qui vit l’oeuvre au quotidien.

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contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.