Second mandat pour Christian Ciscar à la tête des JCE du Languedoc-Roussillon

Christian Ciscar, président 2012 de la Fédération des Jeunes Chambres Économiques du Languedoc-Roussillon, vient d’être reconduit dans ses fonctions pour 2013. Réélu lors du congrès régional qui s’est tenu dans sa JCE locale d’origine, à Nîmes, le 24 novembre dernier, il sera entouré de : Céline Careiron (Secrétariat Général – Bagnols-sur-Cèze), Julie Bel (Trésorerie – Sète) et Michel Cance (Vice-présidence Actions et Partenariats – Montpellier). Valérie Dromard (Nîmes) coordonnera la Formation en tant que Chargée de mission. Christian Ciscar a créé et dirige à Nîmes l’entreprise ICM, vente et maintenance de matériel informatique.
En 2013, les JCE du Languedoc-Roussillon mettront particulièrement l’accent sur la valorisation de leurs territoires et des entreprises qui contribuent à leur dynamisme. Parmi les initiatives déjà programmées :
• une action de marketing territorial, « 66 produits d’ici », destinée à promouvoir les entreprises des Pyrénées-Orientales,
• l’édition d’un jeu de Monopoly pour valoriser le patrimoine du Bassin de Thau,
•  une charte de développement durable à destination des entreprises de l’agglomération nîmoise…
La Macif, partenaire national de la JCE, renouvelle son soutien aux actions régionales des JCE liées à ses domaines de compétences. Ainsi, elle sera aux côtés de la JCE de Montpellier en février prochain pour une action de prévention routière.
À propos de la JCE-JCI
La Fédération régionale des JCE est constituée des structures locales de Bagnols-sur-Cèze, Nîmes, Montpellier, Sète, Béziers, Carcassonne et Perpignan et compte une centaine de membres actifs. Les JCE locales sont affiliées à la Jeune Chambre Économique Française et à la Junior Chamber International (JCI), organisation de jeunes citoyens responsables et solidaires qui oeuvrent pour favoriser le développement de leurs cités et pays. Âgés de 18 à 40 ans et issus de tous horizons professionnels, les membres JCI réalisent des actions concrètes dans tous les domaines : économique, social, humanitaire, culturel… Ainsi formés à la prise de responsabilités, ils agissent pour une société meilleure.

Visite au Refuge de Mme la députée de Guyane Chantal Berthelot le 26 novembre

INVITATION PRESSE

Nicolas Noguier, Président du Refuge, a le plaisir de convier la presse dans les locaux parisiens de l’association, 3-5 rue d’Aligre, Paris 12e, à une rencontre avec Mme Chantal Berthelot, députée de Guyane, le mardi 26 novembre de 11h00 à 12h00.
Chantal Berthelot visitera les locaux du Refuge et échangera avec les jeunes suivis par l’association. Elle répondra notamment aux questions des dirigeants du Refuge :
• HÉBERGEMENT – Aujourd’hui, plus de 100 jeunes, rejetés par leurs parents du fait de leur homosexualité ou transexualité et recensés sur les listes d’attente de notre structure sociale, dorment dehors faute de place dans les autres dispositifs. L’hiver approchant, quelles dynamiques les députés pourraient-ils impulser afin qu’à court terme, aucun jeune ne soit contraint de dormir dehors en raison d’homophobie ou de transphobie familiale ?
• FORMATION – Les élus pourraient-ils légiférer afin que les conséquences de l’homophobie et de la transphobie soient abordées dans la formation des travailleurs sociaux ?
• GUYANE – L’homophobie est particulièrement présente dans les DOM-TOM. Seriez-vous prête à soutenir une éventuelle implantation du Refuge en Guyane ?
Merci de confirmer votre venue à Clio Léonard, Refuge IDF, par mail ou tél. au 09 81 94 53 92.
 

Lubrano investit pour entrer dans la cour des grands

La boulangerie industrielle héraultaise vise de nouveaux marchés, en France et à l’export, pour ses pains spéciaux pré-cuits haut-de-gamme. 
La SAS Lubrano, spécialiste du pain industriel, vient de s’installer dans la ZAE de la Clau à  Gigean, dans l’Hérault. L’entreprise a quitté ses locaux historiques de Sète, devenus trop exigus, pour un bâtiment de 9.000 m2 aux normes IFS et BRC, situé sur un terrain de 3,2 ha entre Sète et Montpellier. L’investissement immobilier et matériel s’élève à 16 millions d’euros.
Lubrano anticipe la conquête de nouveaux marchés
La stratégie d’investissement de François Lubrano et de ses associés répond à une volonté de développement à moyen terme. L’entreprise Lubrano fabrique actuellement 3,2 tonnes de pâte par heure soit 140.000 pièces par jour grâce à deux lignes de production automatiques à pâte très hydratée. Elle va intégrer une 3e ligne en début d’année prochaine pour passer à plus de 5 tonnes/heure. Le bâtiment est conçu pour accueillir quatre lignes et peut lui-même s’étendre sur 15.000 m2. « Nos contacts en cours avec la grande distribution d’une part, notre objectif de nous ouvrir à l’export d’autre part nous poussent à anticiper la montée en puissance de notre production, explique François Lubrano. Nos recrutements récents vont dans le même sens : un Directeur commercial national et un Responsable export. » La SAS Lubrano cible les marchés espagnol, anglais et néerlandais.

Créateur à façon de pains haut-de-gamme
Lubrano a fait des pains pré-cuits sur pierre de lave sa spécialité. Des pains d’aspect rustique et authentique adaptés aux goûts contemporains, élaborés à base de levains plus doux, pour des arômes « crème ». L’entreprise a choisi d’innover en créant des saveurs inédites, sous l’impulsion de Roland Cottes, nommé directeur de la Recherche et du Développement. De savants assemblages de farine fermentent dans huit cuves pour aboutir à des bases aromatiques sur-mesure. La qualité des pains produits permet à Lubrano de fournir les professionnels de la restauration. Sa capacité à créer des saveurs originales répond aux demandes des distributeurs en quête d’une signature.
Lubrano SAS
L’histoire de l’entreprise Lubrano commence avec la création de deux boulangeries artisanales à Sète en 1934. Fabricant de longue date de pains crus surgelés, Lubrano privilégie la production de pains spéciaux précuits sur sole.
Production en 2012 : 140.000 pièces/jour.
• Capacité de production : 250.000 pièces/jour.
• Lubrano SAS emploie 40 salariés. Elle réalise un chiffre d’affaires de plus de 8 millions d’euros, qu’elle prévoit de doubler sous 2 à 3 ans.
Notre communiqué en téléchargement.
Contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14 – par mail.
 

"L’Église catholique s’enferre dans ses contradictions"

Rencontre Le Refuge / Conférence des Evêques de France – La Conférence des Evêques de France a récemment rappelé au Refuge sa position sur l’homosexualité : respect de l’orientation sexuelle de chacun, condamnation de l’acte homosexuel. Une contradiction intenable pour le Refuge, car destructrice pour les jeunes croyants homosexuels ou transsexuels rejetés par leurs proches.
Reçu par la Conférence des Evêques de France fin octobre, le Refuge constate la volonté affichée d’ouverture de l’Eglise catholique, mais son incapacité à évoluer sur l’acceptation de l’acte sexuel. L’Église prône en effet la liberté de conscience quant aux choix et aux orientations sexuelles des individus. L’attirance sexuelle relève, selon elle, de la sphère intime et doit être ainsi respectée. Par contre, elle compare l’acte sexuel au vol : « l’idée » de voler n’est en soi pas punissable, si elle n’est pas matérialisée par le vol. Il appartient donc à l’individu de réfréner sa tentation pour éviter la commission de l’acte. Il est vrai que la 1re Lettre au Corinthiens de l’apôtre Paul assimile les sodomites aux voleurs… En conséquence, l’Eglise prône un accompagnement qui consisterait à « aider les homosexuels à réfréner leurs actes qui pourraient être conséquence de la tentation ».
Quelles solutions pour aider les jeunes catholiques hébergés par le Refuge ?
La Conférence des Evêques de France affirme que l’Eglise catholique est en mesure d’apporter une réponse spirituelle aux éventuelles demandes des jeunes hébergés. Les dirigeants de l’association restent très circonspects : l’accompagnement ne doit pas consister à inculquer aux jeunes l’idée de réfréner leur tentation. Un discours qui consisterait à prôner l’interdit de l’acte sexuel serait susceptible d’accentuer leur mal-être et leur sentiment d’exclusion. La CEF suggère donc au Refuge de se rapprocher d’associations d’homosexuels catholiques, reconnues par elle, pour apporter une réponse et une écoute particulière aux jeunes homosexuels et transsexuels croyants en souffrance.
Quant au mariage pour tous, la position de l’église est très claire sur ce point, car elle a toujours estimé que le mariage est une institution liant nécessairement un homme et une femme dans le seul dessein de procréer. Dès lors, elle refuse le mariage entre deux personnes du même sexe, puisqu’il n’a naturellement pas pour finalité la procréation naturelle.
La Conférence des Evêques de France a précisé que l’association Le Refuse resterait toujours la bienvenue et qu’elle pouvait compter « sur une écoute permanente dans le respect de l’individu, de ses choix et de sa liberté individuelle ». Le Refuge de son côté invite la CEF à réfléchir sur la notion de respect de l’individu, préalable au dialogue.
Notre communiqué en téléchargement.
 

Plan contre l'homophobie : les jeunes en errance laissés sur le carreau

L’association le Refuge exprime sa déception au lendemain de l’annonce par Mme la Ministre Najat Vallaud-Belkacem de son Plan contre l’Homophobie et la Transphobie. En effet, une des principales mesures recommandées par l’association de lutte contre l’homophobie ne figure pas dans les propositions gouvernementales : le plan ne prévoit rien pour l’hébergement de stabilisation des jeunes en errance en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre. « Nous avons contribué à six groupes de travail et participé à près de 18 réunions déclare Nicolas Noguier, président du Refuge. Un investissement humain et financier qui devait déboucher sur des mesures concrètes pour les jeunes homosexuels et transsexuels que nous accompagnons. Au final, notre revendication la plus urgente n’a pas obtenu de réponse ! »
De façon générale, les dirigeants du Refuge estiment que le gouvernement n’est pas dans l’action mais dans l’annonce. Les associations auraient-elles été consultées pour rien, ou simplement pour calmer leurs ardeurs ? « Nous resterons vigilants et monterons au créneau chaque fois que nécessaire, car trop de jeunes sont actuellement en souffrance et ne sauraient se contenter d’un rappel des principes, avertit Nicolas Noguier. L’abandon familial, le délaissement social se traduit aujourd’hui au niveau gouvernemental par une politique les laissant encore sur le carreau. Le Refuge lutte chaque jour avec de faibles moyens, pour pallier cette carence et ne cessera pas son combat ! »
Les dirigeants du Refuge saluent toutefois le lancement par M. le Ministre de l’Education Nationale d’une mission « relative à la lutte contre l’homophobie qui portera sur la prévention du suicide des jeunes LGBT ». Quelques avancées devraient aussi avoir lieu en matière de formation des travailleurs sociaux d’une part, de prévention et d’information en milieu scolaire d’autre part (avec la simplification de l’agrément).
Le Refuge rappelle ses préconisations au gouvernement :
1. La formation des travailleurs sociaux, du personnel éducatif et du personnel médical, particulièrement dans les services des urgences psychiatriques.
2. La création d’hébergements de stabilisation, véritables vecteurs de réalisation du travail psychologique et social d’accompagnement des jeunes rejetés par leurs proches.
3. Les interventions en milieu scolaire, auprès des élèves et du personnel éducatif, avec l’implication des associations de parents d’élèves. Le Refuge recommande un partenariat avec le Ministère de l’Agriculture car l’homophobie, la transphobie et le suicide des jeunes LGBT sont particulièrement préoccupants en milieu rural.
4. La création d’un observatoire national sur le suicide.
Communiqué en téléchargement.
 

Cap d'Agde – J’ai rendez-vous avec vous, soirée solidaire du Refuge

Le groupe vocal montpelliérain POLISSON’G a créé un spectacle inspiré de la vie Georges Brassens en associant chanteurs, musiciens et créations vidéo. Rendez-vous avec une troupe de 15 artistes samedi 10 novembre à 20h30, au Palais des Congrès du Cap d’Agde. La moitié des recettes de la soirée sera reversée à l’association de lutte contre l’homophobie Le Refuge.

« J’ai rendez-vous avec vous » est né de la volonté d’artistes d’horizons variés (culture musicale classique, variété française…) de se rencontrer et de créer des passerelles entre leurs différentes sensibilités. Dans ce spectacle, les interactions entre l’ambiance sonore créée par les musiciens et les textes lus en voix-off par Serge Cazzani, neveu de Georges Brassens, ouvrent de nombreuses portes créatives. Le dialogue entre toutes ces disciplines aboutit à une mise en scène et des arrangements musicaux originaux. Les spectateurs redécouvrent avec bonheur quelques pages de la vie de Georges Brassens à travers trois tableaux successifs : « Ma jeunesse à Sète », « Mes années cabaret » et « Mes copains d’abord ».

Directeur musical du spectacle : Jacques Descamps, musicien professionnel de l’Orchestre national de Montpellier.
Tarif : 12 euros.
A propos du Refuge :
Le Refuge est la seule structure en France, conventionnée par l’Etat et reconnue d’utilité publique, à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social, médical et psychologique aux jeunes majeurs, filles et garçons, victimes d’homophobie ou de transphobie. Forte de 1338 adhérents, elle gère un dispositif d’accueil de 38 places en appartements-relais. Elle est implantée à Montpellier, Narbonne, Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse et Saint Denis de la Réunion.
Contact presse Polisson’g : Véronique Poignard – Responsable artistique – 06 75 09 74 59.
Contact presse Refuge : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.

Visite de M. le député Malek Boutih au Refuge le 25 octobre 2012

INVITATION PRESSE

Nicolas Noguier, Président du Refuge, a le plaisir de convier la presse dans les locaux parisiens de l’association, 3-5 rue d’Aligre, Paris 12e, à une rencontre avec M. Malek Boutih, député de l’Essonne, le jeudi 25 octobre à 14h30.
Malek Boutih visitera les locaux du Refuge et échangera avec les jeunes suivis par l’association. Il répondra notamment aux questions des dirigeants du Refuge :
• HÉBERGEMENT D’URGENCE – Aujourd’hui, plus de 100 jeunes, rejetés par leurs parents du fait de leur homosexualité ou transexualité et recensés sur les listes d’attente de notre structure sociale, dorment dehors faute de place dans les autres dispositifs. L’hiver approchant, quelles dynamiques les députés pourraient-ils impulser afin qu’à court terme, aucun jeune ne soit contraint de dormir dehors en raison d’homophobie ou de transphobie familiale ?
• FORMATION – Les élus pourraient-ils légiférer afin que les conséquences de l’homophobie et de la transphobie soient abordées dans la formation des travailleurs sociaux ?
Durée prévue de la visite : une heure.
Merci de confirmer votre venue ici par mail ou par tél. au 06 31 59 69 50.

Lunel – Le spectacle de Polisson'g rend hommage à Georges Brassens

Le groupe vocal montpelliérain POLISSON’G a créé un spectacle inspiré de la vie Georges Brassens en associant chanteurs, musiciens et créations vidéo. Rendez-vous avec une troupe de 15 artistes vendredi 26 octobre à 20h30, salle Georges Brassens à Lunel.
« J’ai rendez-vous avec vous » est né de la volonté d’artistes d’horizons variés (culture musicale classique, variété française…) de se rencontrer et de créer des passerelles entre leurs différentes sensibilités. Dans ce spectacle, les interactions entre l’ambiance sonore créée par les musiciens et les textes lus en voix-off par Serge Cazzani, neveu de Georges Brassens, ouvrent de nombreuses portes créatives. Le dialogue entre toutes ces disciplines aboutit à une mise en scène et des arrangements musicaux originaux. Les spectateurs redécouvrent avec bonheur quelques pages de la vie de Georges Brassens à travers trois tableaux successifs : « Ma jeunesse à Sète », « Mes années cabaret » et « Mes copains d’abord ».
Directeur musical du spectacle : Jacques Descamps, musicien professionnel de l’Orchestre national de Montpellier.
J’ai rendez-vous avec vous – Polisson’g
Salle Georges Brassens
Avenue Abrivados – Lunel
Tarifs : 14 euros (10 euros tarif réduit).
Contact presse :
Véronique Poignard – Responsable artistique
06 75 09 74 59.

 

Uzès – Bilan sportif et économique positif pour les Finales nationales d'endurance

La Grande Semaine d’Uzès, événement inscrit au calendrier sportif de la Société Hippique Française, a accueilli 2000 participants professionnels durant 4 jours sur le haras national d’Uzès, du 11 au 14 octobre. L’événement, dont le budget s’élève à 190.000 euros, doit en partie sa réussite à une équipe de 80 bénévoles mobilisés par la Société Hippique d’Uzès. Son rayonnement international repose sur la qualité des engagés, l´élite des jeunes chevaux d’endurance.
Les jeunes champions du Languedoc-Roussillon à l’honneur
Les jeunes chevaux de 6 ans issus d’élevages régionaux ont brillé sur les 90 km vitesse imposée. Sur les 13 chevaux classés « très bon », 5 sont élevés en Languedoc-Roussillon, dont 3 dans l’Hérault, à Montarnaud (élevage Font Noire). Les 4 ans, espoirs de la discipline, ont parcouru les 20 km de l’interrégionale. Vingt-neuf ont obtenu le classement « excellent » ; 9 d’entre eux sont des régionaux de l’étape dont 6 Gardois. Les participants à la Grande Semaine ont aussi pu applaudir 4 chevaux issus d’élevages du Languedoc-Roussillon particulièrement performants cette année : Easy Font Noire et Kilim de Fignols (Hérault), Native du Cambou (Gard) et Kefraya Jaïs (Lozère). Les organisateurs enfin ont tenu à citer les chevaux languedociens vendus à l’international qui ont brillé en 2012 : Quotien Persky, Nemo d’Alauze et Kedjary des Serres (Lozère), Novisaad d’Aqui (Gard), Olympic Larzac (Hérault) et Movisko du Lauragais (Aude).
Des ventes de chevaux à la hausse
Les ventes de pur-sang arabes se portent bien cette année à Uzès. Les organisateurs ont recueilli les témoignages unanimes et concordants des éleveurs et courtiers présents sur ces Finales nationales. De l’avis de tous, les ventes sont supérieures en volume et en valeur aux années précédentes : plus de 60 ventes fermes et des prix variant de 15.000 à 50.000 euros selon l’âge, l’origine et les performances des chevaux. On estime le prix moyen à 35.000 euros. Ces ventes ont débuté très tôt, avant même la présentation officielle des pur-sang jeudi. « Les organisateurs nous ont facilité le travail, reconnaît Stéphane Chazel, courtier international. Nous disposions de la liste des engagés et des chevaux à vendre 15 jours avant la manifestation. » Ainsi, deux ventes ont eu lieu jeudi midi, avant le début des épreuves ; 3 des 8 jeunes chevaux de 6 ans classés « élite » vendredi soir ont été vendus dès l’annonce des résultats. Surtout, les performances réalisées à Uzès conditionneront les ventes des deux mois à venir. En bonne place pour repérer et acheter les meilleurs chevaux, les représentants de Dubai, Abu-Dhabi, Oman, Bahrein et du Qatar.

À travers le vignoble de l'Uzège - Finale des 6 ans vitesse libre - Photo Eric Trescazes.

Une valeur ajoutée pour les activités de tourisme et de loisirs
L’Uzège bénéficie de l’événement, en particulier les hébergeurs et les restaurateurs qui ont accueilli les 2000 inscrits (cavaliers, éleveurs, staff sportif, courtiers, acheteurs, exposants…). En moyenne, chaque année, les participants et visiteurs dépensent 90 euros par jour et par personne durant la Grande Semaine d’Uzès. Ils réservent 4000 nuitées. Les élus locaux s’adaptent aux contraintes logistiques et de sécurité des épreuves car cette manifestation sportive de haut niveau valorise l’ensemble des territoires concernés. En effet, les professionnels du tourisme équestre et des Centres équestres (notamment ceux orientes vers l’endurance et l’attelage) profitent tout au long de l’année des aménagements réalisés sur les circuits d’endurance avec le soutien de la ville d’Uzès, du département du Gard, de la Communauté de communes de l’Uzège, de la Région Languedoc-Roussillon et du Fonds Eperon.
D’ores et déjà annoncée, la 20e édition aura lieu du 11 au 14 octobre 2013.
 

Dimanche 14 octobre – L'excellence au rendez-vous

La Finale des 5 ans clôture en beauté la Grande Semaine
Les acheteurs étaient encore nombreux, à l’affût des champions, lors du trotting des 5 ans dans la cour d’honneur ce matin. Derniers rayons de soleil avant l’arrivée d’un temps gris et plus frais, sans pluie cependant, contrairement aux prévisions météo de la veille. Une consigne aux cavaliers : vigilance accrue en ce jour de chasse, battue de sanglier en cours. Au programme de ce dimanche, dernière journée de la Grande Semaine d’Uzès, une Finale des jeunes chevaux de 5 ans relevée. Après 60 km d’endurance, 168 chevaux se sont classés, dont 66 «Excellent», 96 «Très bon» et 6 «Bon».
Les Anglo-Arabes dans la course
La race arabe domine l’endurance à cheval depuis la création de la discipline. Cependant, les pur-sang anglo-arabes à fort pourcentage de sang arabe commencent à trouver leur place. Jean-Marie Bernachot, président de l’Association Nationale des Eleveurs de Chevaux Anglo-Arabes (ANAA), annonçait une cinquantaine d’engagés sur les Finales nationales des jeunes chevaux cette année. Selon lui, l’Anglo-Arabe allie la résistance et les qualités explosives, un cocktail idéal pour l’endurance. Aujourd’hui, les performances des 5 ans l’ont prouvé : 3 AA et 1 AACR classés «Excellent», 5 AA et 1 AACR classés «Très Bon». Des résultats très encourageants pour ces chevaux qui font en quelque sorte figure de «pur-sang français».

Séance de trotting avant le départ des 60 km

2013, vingtième édition
La Société Hippique Française, la Société Hippique d’Uzès et le Haras national d’Uzès donnent rendez-vous aux compétiteurs et professionnels de l’endurance du 11 au 14 octobre 2013 pour les 20 ans de la Grande Semaine. Une édition spéciale incontournable !