Bacchus Afterworks de la JCE : 2e édition le 4 juin à Bagnols-sur-Cèze

La Jeune Chambre Économique de Bagnols-Sur-Cèze et du Gard Rhodanien organise son deuxième Bacchus Afterwork jeudi 4 juin prochain à 19h00 au restaurant Le Nolita. Le succès de la première édition de cet événement réseau a incité les membres de l’association à donner à nouveaux aux jeunes actifs de l’agglomération et aux personnes en recherche d’emploi l’occasion de tisser et de développer leurs réseaux professionnels en toute convivialité. La JCE rassemblera ses invités autour d’un jeune producteur de la cave des vignerons de Laudun, afin de promouvoir son travail à cette occasion et, de façon plus générale, celui des vignerons du Gard rhodanien.
Bacchus Afterwork le 4 juin 2015
19h00-20h30
Restaurant Le Nolita • 1585 Route d’Avignon, ZAC de l’Euze, Bagnols/Cèze.
Entrée libre • Dégustation de vins : 10 €.
À propos de la JCE-JCI
Créée en 1965, la JCE de Bagnols/Cèze est affiliée à la Jeune Chambre Économique Française et à la Junior Chamber International (JCI). Âgés de 18 à 40 ans et issus de tous horizons professionnels, les membres JCI se forment au leadership et réalisent des actions concrètes dans différents domaines dont l’économie, l’emploi, la préservation de la planète, la solidarité et l’aménagement du territoire.
Contact presse : Dorine Klein – 06 78 57 41 72.
Photo : © Fotolia • Misaleva 

Prix Le Refuge Institut Randstad 2015 : ACCEPTESS-T lutte contre l’exclusion sociale des citoyen(ne)s trans


ACCEPTESS-T, association de lutte contre l’exclusion et les discriminations liées à l’identité de genre, a reçu des mains de la garde des Sceaux Christiane Taubira le Prix Le Refuge / Institut Randstad « Initiatives contre l’homophobie et la transphobie » 2015 pour son projet SporTrans Citoyenneté. Les internautes lecteurs de Yagg et de Têtu ont plébiscité le projet musical des Funambules.
Mme la garde des Sceaux Christiane Taubira a remis le 15 mai 2015 le Prix du concours « Le Refuge Institut Randstad – Initiatives contre l’homophobie et la transphobie » à l’association ACCEPTESS-T, récompensée pour son action de promotion du sport auprès des publics transgenres. Le projet SporTrans Citoyenneté vise en effet à développer des activités sportives par et pour les publics transgenres à Paris, plus précisément à créer et à maintenir des espaces de pratiques sportives pensés pour renforcer l’estime de soi et la visibilité des publics de l’association, qui ont souvent intériorisé l’exclusion sociale qu’ils vivent au quotidien. ACCEPTESS-T organise ainsi des séances bihebdomadaires d’Activités Sportives Adaptées (APA) en piscine réservées aux femmes trans vivant avec le VIH, et des cours de zumba mensuels en milieu carcéral. Avec l’initiative Eaux Z’ons le Genre, des trans peuvent associer toutes les personnes intéressées par les questions de transidentité à des sessions d’activités aquatiques libres et conviviales, qui permettent de renforcer l’intégration et la visibilité des trans. Enfin, ACCEPTESS-T soutient la formation et l’entraînement des équipes de volley-ball et de football Paris-TSG (Groupe Sportif Transgenre de Paris). Ces équipes peuvent ainsi participer à des évènements et des compétitions sportives conviviales avec différentes équipes et associations sportives en France et en Europe.

Giovanna Rincon - ACCEPTESS-T - reçoit son Prix des mains de Mme Christiane Taubira • © Xavier Heraud Yagg

« Dans la continuité de sa lutte contre la non discrimination, le groupe Randstad oeuvre aux côtés du Refuge pour agir contre l’homophobie. L’égalité des chances réelle fait partie intégrante des valeurs auxquelles Randstad est attaché », déclare Laurent Morestain, Président de l’Institut Randstad au sein du groupe Randstad France. « À l’instar de la société civile qui se mobilise pour défendre les droits des personnes LGBT, les entreprises doivent donner l’exemple. C’est tout le sens du prix Le Refuge / Institut Randstad décerné à ACCEPTESS-T ». L’Institut Randstad dote ce Prix de 5000 euros.
Les Funambules chantent les amours homosexuelles
Le Prix des internautes Yagg Têtu, doté de 2000 euros, revient à l’association Les Funambules pour son projet de double album éponyme consacré aux amours homosexuelles. Composées par Stéphane Corbin et écrites par une vingtaine d’auteurs (parmi lesquels Alexis Michalik, Pierre Notte ou Patrick Loiseau), les 35 chansons traitent des thèmes de l’amour entre femmes, entre hommes, du coming-out, de l’abandon, du SIDA, de l’adolescence, de la vieillesse, des difficultés de parcours, du désir d’enfant, du bonheur… « Les Funambules » rassemble plus de 200 artistes bénévoles. Les interprètes sont pour la plupart issus du milieu de la comédie musicale : Vincent Heden, David Alexis, Gaétan Borg, Lola Cès, Alexandre Faitrouni, Manon Taris, Magali Bonfils… Des artistes renommés ont aussi rejoint le projet : Amanda Lear, Julie Ferrier, Dave, Cécilia Cara, Jean-Claude Dreyfus, Virginie Lemoine, Pierre Richard, Joy Esther, Annie Cordy… Lancé dans le contexte du débat sur le mariage pour tous à l’automne 2012, ce projet est destiné à dédramatiser et à normaliser l’amour entre personnes de même sexe pour contribuer à son acceptation dans toutes les sphères de la société. La sortie de ce double album est prévue à la rentrée 2015.

Jean-Jacques Augier, Christophe Martet et Stéphane Corbin • © Xavier Heraud Yagg

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Contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
 

La culture en tous lieux : « On dirait le Sud » 23 mai 2015

La culture, c’est toujours une histoire de rencontres. Ça vous bouleverse parfois,
et ça se passe dans des lieux souvent inattendus…

Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions proposent le 7e numéro de leur magazine culturel « On dirait le Sud » sur France 3 Languedoc-Roussillon le 23 mai prochain. Huit courts documentaires explorent l’art et le patrimoine en région, témoins du dynamisme et du métissage de sa culture. « On dirait le Sud » nous entraîne d’abord au Pont du Gard, où se retrouvent des joueurs de hautbois et d’instruments d’harmonie venus du Maroc, d’Espagne et du Languedoc. Au sein de l’abbaye de Valmagne, le médiéviste Gérard Zucchetto livre sa vision intemporelle et lyrique de l’art des troubadours. Nous poussons ensuite les portes de la maison de vacances de l’architecte Muchir à Canet dans les Pyrénées-Orientales, avant de retrouver la chorégraphe Mathilde Monnier dansant avec une jeune autiste dans un film d’archive de 1998. « On dirait le Sud » a aussi rencontré Bruno Roy, fondateur de la maison d’édition Fata Morgana, à l’occasion d’une exposition anniversaire au Musée Paul Valéry de Sète. Les réalisateurs nous transportent enfin dans des lieux inattendus : le lycée Mermoz de Béziers, classé monument historique du XXe siècle, les carrières de Saint-Pons de Thomières et le lycée hôtelier Georges Frêche pour lequel la designer Matali Crasset a créé d’immenses fouets de cuisine végétaux.
Diffusion : 23 mai 2015 à 15h20.
Fata Morgana : le goût de l’esprit
Bruno Roy dirige les éditions Fata Morgana depuis 50 ans. Un anniversaire célébré par le Musée Paul Valéry de Sète jusqu’au 24 mai avec une exposition de livres, de manuscrits et d’œuvres d’artistes ayant collaboré avec la maison d’édition. Parmi eux Max Ernst, Jean Dubuffet, Alecos Fassianos… « On dirait le Sud » rend hommage à sa manière à Fata Morgana, une semaine avant la Comédie du Livre. Christine Baudillon filme Bruno Roy chez lui. Il a publié 1500 titres – récits, poésies, nouvelles et essais – en instaurant à chaque fois un dialogue à trois entre éditeur, auteur et illustrateur. Il évoque Foucault, Deleuze, Leyris et Lévinas, mais aussi Julien Gracq qu’il a mis 40 ans à avoir au catalogue, ou encore Bacon avec qui il aurait tant voulu faire un livre… Bruno Roy a baptisé sa maison d’édition Fata Morgana, emprunt au poème d’André Breton : il réédite cette œuvre pour le cinquantenaire, illustrée par Pierre Alechinsky.

« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France 3 Région
Serge Lalou et Les Films d’Ici Méditerranée coproduisent avec France Télévisions le seul magazine culturel existant sur une antenne de France 3 Région. Émission mensuelle de 52 mn, « On dirait le Sud » est placée sous la direction éditoriale de Nathalie Combe assistée de Delphine Lalou. Elle se compose de 8 films courts de 6 à 8 mn commandés à des auteurs-réalisateurs de la région Languedoc-Roussillon. Chaque épisode est conçu comme une entité, avec son rythme propre, un sommaire qui présente en images les films de l’épisode et une voix off qui incarne le ton du magazine (la voix 2015 est celle de Jean-Michel Mariou, délégué France 3 Languedoc-Roussillon). La volonté de François Fronty, auteur-réalisateur, est de « filmer de façon remarquable des réalités culturelles remarquables, faire découvrir et diffuser la culture sous toutes ses formes. »
 

// Sommaire du numéro 07 – Mai 2015 //

Programmation 23 mai 2015 à 15h20
Durée : 52 mn.

Hordae Nostrum, de Boris Garavini et les Films Invisibles
Au Pont du Gard a lieu une des rencontres les plus passionnantes du printemps : des musiciens amateurs de hautbois venus du Maroc, d’Espagne et du Languedoc se retrouvent pour jouer ensemble. Cet événement attire la foule, et permet un exceptionnel mélange des cultures.

Troubadours, de Jeremiah
Depuis plus de vingt ans, le médiéviste Gérard Zucchetto déchiffre les manuscrits et partitions médiévales pour maintenir vivant l’art des troubadours occitans. Il forme en 2000, avec 15 artistes, le Troubadour Art Ensemble qui maintient un esprit non pas médiéval mais intemporel, celui de chercher et questionner le monde. Trobar veut dire « art de trouver », art de trouver la rime, le vers et finalement le « canso », poème lyrique occitan, né au XIIe, qui sera porté par des instruments traditionnels et contemporains.
Férid Muchir : l’esprit du lieu, de Chantal Marchon
Le Label XXe et son logotype ont été créés dans le but d’identifier et de signaler à l’attention du public les immeubles ou territoires inscrits aux monuments historiques. Début janvier la commission nationale a classé au titre des monuments historiques la maison de vacances de Muchir à Canet. Férid Muchir, architecte de la première moitié du XXe siècle, a pensé les imbrications entre espaces privés et publics dans les maisons individuelles s’inscrivant dans une problématique méditerranéenne très ancienne. Il récuse aussi la linéarité des façades urbaines et multiplie les jeux de courbes et d’élévations inégales.

Bruit blanc, de Valérie Urréa et Mathilde Monnier
C’était il y a 17 ans. Quand elle dirigeait Montpellier Danse, la grande chorégraphe Mathilde Monnier a dansé avec une jeune autiste, véritable danseuse spontanée. Le festival recommence en juin, la danse continue de nous faire bouger, dans nos corps et dans nos têtes.
Fata Morgana, de Christine Baudrillon
Le musée Paul Valéry célèbre les 50 ans d’existence de la maison d’édition Fata Morgana. « Un goût du livre », du beau livre, que Bruno Roy porte depuis 1965 et dont témoignent le millier de publications nées au sein de cette maison. André Breton y côtoie Pierre Alechinsky, Bernard Chambaz, Jean-Pierre Schneider dans une volonté commune, mêler leurs traits sur ces pages. Au-delà du beau, Christine Baudillon saisit dans son film la force fondamentale de Fata Morgana : le goût de l’esprit.
Sur les ailes de Mermoz, de Naruna Kaplan de Macedo
Classé monument historique en 2002 au titre d’Architecture XXe siècle, le lycée Mermoz de Béziers est le fruit d’une collaboration entre Pierre Jeanneret, architecte et cousin de Le Corbusier, Charlotte Perriand, designer, Jean Prouvé, ferronnier. Ainsi les principes du Corbusier ont été appliqués ici non pour des particuliers, mais pour répondre aux besoins d’une communauté scolaire. Toiture en ailes d’avion et mobilier design prolongent ce travail architectural au service de l’apprentissage professionnel.
Les carrières de Saint-Pons de Thomières, de Manuel Deiller
C’est l’histoire d’un village construit tout près d’une carrière de marbre. Depuis l’antiquité, la pierre l’a nourri, et le village n’a cessé de cultiver ses carrières. Ici, on célèbre avec passion les fruits de cette union, avec la certitude que depuis des générations, les hommes et les femmes ont tout, sauf un cœur de pierre.

Émulsion, une réception, de Christine Baudrillon
Dans le cadre du 1% artistique, Matali Crasset a réalisé une oeuvre à l’intérieur du lycée hôtelier Georges Frêche signé de l’architecte italien Massimiliano Fuksas. L’œuvre « Émulsion » est dédiée au fouet de cuisine, instrument de la transformation culinaire dont le design est retravaillé, détourné pour proposer d’immenses fouets végétaux et verdoyants structurant l’espace d’accueil du lycée. Le réalisateur peut pousser son regard vers la réception des lycéens et personnels du lycée afin de confronter l’artiste au public qui vit l’oeuvre au quotidien.

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contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.
 

Cyril Hanouna parraine la 3e Semaine nationale du Refuge

L’association nationale Le Refuge, qui accompagne les jeunes rejetés par leurs proches en raison de leur orientation sexuelle, organise sa 3e Semaine nationale du 11 au 17 mai 2015. Placée sous le parrainage exceptionnel de l’animateur Cyril Hanouna, cette semaine va permettre au Refuge de collecter des fonds grâce à des initiatives solidaires partout en France. De son côté, l’association organise dans ses délégations un cycle de conférences sur les transidentités et la transphobie. Le 15 mai, la garde des Sceaux Mme Christiane Taubira remettra le Prix Le Refuge Institut Randstad contre l’homophobie et la transphobie.

Une semaine pour des milliers de jeunes en souffrance
Le Refuge est la première association de lutte contre l’homophobie à avoir obtenu, en 2013, son inscription au calendrier des journées nationales d’appel à la générosité publique. La 3e Semaine nationale du Refuge, du 11 au 17 mai prochain, lui permet de mandater des quêteurs pour collecter des fonds destinés à pérenniser et à développer son activité. Une mobilisation indispensable compte tenu des demandes croissantes d’accompagnement et d’hébergement : 23.011 nuitées assurées en 2014 contre 21.532 en 2013, alors que l’association ne dispose que de 57 places d’hébergement. D’autre part, Le Refuge souhaite étendre son réseau d’antennes sur le territoire : à ce jour, elle compte 8 délégations et 5 antennes* et appuie des projets de création sur Rennes, Grenoble, Annecy et Nice. « Je m’associe à cette Semaine nationale pour soutenir le Refuge dans son combat contre l’intolérance » déclare Cyril Hanouna, parrain de l’événement, qui souhaite promouvoir les valeurs humanistes de l’association auprès du plus grand nombre.
Un cycle de conférences sur les transidentités et la transphobie
Le Refuge a programmé une série de conférences dans les villes où sont implantées certaines de ses délégations, du 11 mai à Montpellier au 15 mai à Paris. Organisées en partenariat avec Acceptess-T (association d’auto-support des trans migrantes ou précaires en France) et le Comité IDAHO France, ces conférences auront pour thème « Transidentités et transphobie : comprendre pour mieux construire ensemble la diversité ». Le Refuge tiendra son Assemblée Générale annuelle à Lyon, le 16 mai, veille de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie.
À qui revient le Prix 2015 Le Refuge Institut Randstad contre l’homophobie et la transphobie ?
Le Refuge a organisé, de janvier à avril, la 4e édition de son concours destiné à récompenser des associations pour leurs projets originaux de lutte contre l’homophobie et la transphobie. L’annonce des résultats et la remise des Prix auront lieu le 15 mai à 16h00 à la Mairie du 12e arrondissement de Paris. La garde des Sceaux Mme Christiane Taubira, présidente du jury 2015, remettra le Prix Le Refuge Institut Randstad, doté de 5000 E ; un chèque de 2000 E récompensera le Prix Yagg Têtu des internautes. Les dirigeants et bénévoles du Refuge seront entourés par les autres membres du jury : Ana de Boa Esperança, déléguée générale adjointe de l’Institut Randstad, Bambi, Jean-Luc Romero, maire-adjoint du 12e arrondissement de Paris et président de l’association Élus Locaux Contre le Sida, Christophe Martet, directeur de publication de Yagg et Jean-Jacques Augier, directeur de publication de Têtu.
Grandir en paix
Sortie le 4 mai en vidéo, le 10 mai en téléchargement légal de la chanson “Grandir en paix”, écrite et enregistrée par des jeunes et bénévoles du Refuge. Musique : Christophe Madrolle. Vendue au bénéfice du Refuge.

* Le Refuge compte 8 délégations – Montpellier, Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Saint-Denis de la Réunion – et 5 antennes : Perpignan, Avignon, Corse, Strasbourg, Besançon.

>>> Programme complet de la Semaine nationale : http://www.le-refuge.org/semaine-nationale/
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Enjambées rhodaniennes : marchez et courez avec la JCE contre l’homophobie.

La Jeune Chambre Économique de Bagnols-sur-Cèze et du Gard Rhodanien organise ses premières « Enjambées rhodaniennes » le 14 mai 2015. Cette manifestation sportive allie course et randonnée pour mobiliser le grand public et sensibiliser les participants à la lutte contre l’homophobie. La JCE reversera le montant des inscriptions à l’association Le Refuge, qui accompagne les jeunes gens rejetés par leurs familles du fait de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. L’événement est inscrit au calendrier de la Semaine nationale du Refuge.
Les membres de la JCE donnent rendez-vous aux marcheurs et coureurs de tous âges le 14 mai, à partir de 8h, au boulodrome couvert de Bagnols-sur-Cèze. Chacun pourra choisir son challenge et son parcours : une randonnée ou une course non chronométrée sur 10 ou 14 kms. Les participants pourront s’informer sur la problématique de l’homophobie dans le village associatif qui accueillera différentes structures de soutien et de prévention (Le Refuge, Majord’elle, Energay, informLGBT entre autres).
« La JCE est un mouvement humaniste. Nous partageons donc les valeurs du Refuge » explique Aurore Jorda, présidente de la JCE de Bagnols-sur-Cèze et du Gard Rhodanien. « Nous souhaitons valoriser ses initiatives et celles des associations assimilées auprès du grand public afin de lutter durablement contre l’homophobie. » De fait, la JCE a déjà récompensé l’action du Refuge : la JCE Française a remis à son président-fondateur Nicolas Noguier le Trophée national du Jeune citoyen remarquable en 2012 ; la Jeune Chambre Internationale a fait de lui l’un de ses 10 TOYP 2013 (Ten Outstanding Young Persons).
>>> Enjambées rhodaniennes • 14 mai 2015
Accueil dès 8h
Départ à 9h30 (marche) et 10h (course).
Inscriptions ouvertes : www.jcebagnols.fr, 07 70 60 88 83.
Dernières inscriptions sur place à 8h.
Tarifs : 8 € adultes, 5 € – 12 ans.
 
À propos de la JCE-JCI
Créée en 1965, la JCE de Bagnols/Cèze est affiliée à la Jeune Chambre Économique Française et à la Junior Chamber International (JCI). Âgés de 18 à 40 ans et issus de tous horizons professionnels, les membres JCI se forment au leadership et réalisent des actions concrètes dans différents domaines dont l’économie, l’emploi, la préservation de la planète, la solidarité et l’aménagement du territoire.
À propos du Refuge
Le Refuge est la seule association de lutte contre l’homophobie reconnue d’utilité publique et l’unique structure en France, conventionnée par l’Etat, à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social, médical et psychologique aux jeunes majeurs, filles et garçons, victimes d’homophobie ou de transphobie. Elle compte 8 délégations – Montpellier, Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, St Denis de la Réunion – et 5 antennes : Perpignan, Avignon, Corse, Strasbourg, Besançon. Ligne d’appel d’urgence 24h/24 7J/7 : 06 31 59 69 50.
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• Contact presse JCEDorine Klein – 06 78 57 41 72.
Contact presse Le RefugeKarine Baudoin – 06 30 08 42 14.
 

La culture bouscule les idées reçues dans « On dirait le Sud » le 24 avril

Au-delà des règles d’un établissement scolaire ou de la mauvaise réputation d’un quartier, au-delà des croyances et des traditions, la culture bouscule les idées reçues dans « On dirait le Sud ».

Rendez-vous sur France 3 Languedoc-Roussillon les 24 et 25 avril 2015 pour découvrir le 6e numéro du magazine culturel « On dirait le Sud ». Au sommaire, sept courts documentaires consacrés à l’art et au patrimoine en région, co-produits par les Films d’Ici Méditerranée. Les réalisateurs ont filmé l’irruption déstabilisante et libératrice d’artistes du théâtre, de la chanson et du cirque dans un lycée alésien. Ils ont poussé la porte de la Casa Musicale à Perpignan où d’autres artistes transmettent leur amour du chant et de la musique à des jeunes du quartier Saint-Jacques. Ils nous invitent ensuite en Pays minervois, à l’écoute de la Mal Coiffée, un groupe de jeunes femmes qui réinvente l’art de la polyphonie occitane. « On dirait le Sud » fait alors une incursion dans l’Hérault pour nous confronter aux toiles, dessins et photographies de quatre peintres et plasticiennes qui exposent au Centre Régional d’Art Contemporain de Sète, puis pour assister à la préparation du groupe montpelliérain de hip hop Submarin Crew qui participera à sa première « Battle Of The Year France » le 23 mai. Le magazine revient aussi sur la construction, dans les années 60, de l’église Saint-Dominique, surprenante nef de béton dans les quartiers Est de Nîmes. Il s’achève à Narbonne, où le dessinateur Toma Dutter invite des lycéens à se servir de leur cerveau intuitif…
Diffusions : 24 avril à 0h15, 25 avril à 15h20, France 3 Languedoc-Roussillon.
L’énergie communicative des artistes
Hip hop, rumba catalane, salsa gitane, slam… À la Casa Musicale de Perpignan, les artistes professionnels travaillent et transmettent leur énergie positive aux jeunes du quartier. « Tu veux régler un différend ? Tu le fais au micro, aux platines ou dans un cercle en dansant ! » Laure Bourdon Zarader filme ainsi les responsables du lieu, les artistes et les jeunes à l’œuvre d’une patiente construction de soi, avec les autres. On retrouve la même envie de donner chez les trublions qui bousculent les habitudes des élèves du lycée Jean-Baptiste Dumas à Alès : invitation, incitation à oser se servir de son corps, de sa voix, à s’exprimer à travers le théâtre ou le chant. Souffle de liberté et de création dans le respect mutuel dont témoigne Boris Garavini. On se prend alors à rêver d’un système éducatif qui permettrait enfin cela, la construction d’une solidarité par l’épanouissement individuel.
« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France 3 Région
Serge Lalou et Les Films d’Ici Méditerranée coproduisent avec France Télévisions le seul magazine culturel existant sur une antenne de France 3 Région. Émission mensuelle de 52 mn, « On dirait le Sud » est placée sous la direction éditoriale de Nathalie Combe assistée de Delphine Lalou. Elle se compose de 8 films courts de 6 à 8 mn commandés à des auteurs-réalisateurs de la région Languedoc-Roussillon. Chaque épisode est conçu comme une entité, avec son rythme propre, un sommaire qui présente en images les films de l’épisode et une voix off qui incarne le ton du magazine (la voix 2015 est celle de Jean-Michel Mariou, délégué France 3 Languedoc-Roussillon). La volonté de François Fronty, auteur-réalisateur, est de « filmer de façon remarquable des réalités culturelles remarquables, faire découvrir et diffuser la culture sous toutes ses formes. »
 

// Sommaire du numéro 06 – Avril 2015 //

Programmation le 24 avril 2015 à 0h15
Rediffusion le 25 avril 2015 à 15h20
Durée : 52 mn.
Des artistes au lycée de Boris Garavini et les Films Invisibles
Pendant cinq jours, au début du mois de mars et à l’initiative du Théâtre du Cratère, le lycée Jean-Baptiste Dumas à Alès est littéralement envahi par les artistes de théâtre, chanson, cirque contemporain. Le film de Boris Garavini décrit cette irruption foisonnante dans l’enceinte de l’institution scolaire.
La Casa Musicale à Perpignan de Laure Bourdon Zarader
Installée dans un quartier gitan de Perpignan, ville exposée à des tensions importantes entre différentes communautés, La Casa Musicale contribue à une meilleure mixité sociale par la création de concerts dédiés aux Musiques du Monde et aux Musiques actuelles. Le film raconte la démarche d’un lieu qui associe étroitement culture et lien social. À la Casa Musicale, les artistes travaillent et transmettent aux jeunes dans des ateliers de hip hop, de rumba catalane, de salsa ou encore d’écriture de slam.

La Mal Coiffée de Manuel Deiller
Des jeunes femmes vivant dans le Minervois ont créé en 2003 un groupe de polyphonie, La Mal Coiffée, pour interpréter des chants traditionnels où poésie et langue occitane réinventent un répertoire populaire. Qui sont ces femmes qui réussissent à s’inscrire de façon contemporaine dans un terroir culturel et linguistique en évitant le risque passéiste et régionaliste, en l’universalisant ?

Chair, Magenta, Le bleu du ciel, Figures de Christine Baudillon
Une exploration du travail de quatre artistes exposées depuis février au Centre Régional d’Art Contemporain de Sète : les peintures et tirages numériques grand format de Nina Childress, les tableaux et le wall painting de Sylvie Fanchon, les photographies et performances d’Enna Chaton, les dessins au crayon, autoportraits numériques et vidéos de Mïrka Lugosi.
Submarin Crew de Manuel Deiller
Groupe émergent de la scène hip hop, le crew Submarin prépare activement, à Montpellier, l’événement phare de l’année : les Battles, un championnat où les équipes rivalisent dans le rythme et l’acrobatie avec la théâtralité qui caractérise la discipline.

La Nef du Salut de Raymond Achilli
Dans un quartier de Nîmes aux constructions géométriques, un édifice bâti en forme d’amande avec des blocs de béton préfabriqués, questionne. Sur sa façade principale, aucun signe ostentatoire religieux connu. Seuls une nef franchit les flots et quelques poissons gravés dans le béton nagent au pied d’un pilier alors qu’à l’extrémité de celui-ci, une croix de Camargue ferre les cieux. En fait, cette alliance entre les gardians et les pêcheurs de la région est le symbole du Salut dans la religion catholique. C’est ainsi que l’architecte Joseph Massota qui souhaitait « bâtir une église en béton avec beaucoup de lumière, de verre », a conçu l’église Saint-Dominique, commandée par l’évêché et inaugurée le 13 décembre 1964.

Carnets de Jean-Baptiste Durand
Rencontre avec le dessinateur Toma Dutter, en résidence au lycée du Docteur Lacroix à Narbonne. Chaque année, la Région et la DRAC portent de nombreuses résidences d’artistes dans les établissements scolaires dans le but de promouvoir l’art contemporain, de le rendre plus accessible par le biais des artistes eux-mêmes. Pour les élèves il s’agit de faire un pas de côté par rapport aux autres enseignements et de travailler durant quelques semaines avec un artiste qui propose de sortir de l’intentionnalité et du cadre scolaire.
contact production : Élodie Dombre, 06 20 67 37 04.
contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14. Journalistes, demandez vos codes d’accès privés pour découvrir le magazine en avant-première presse.
Documents en téléchargement :
• communiqué de presse,
• dossier de presse 2015.
 

Les Bacchus Afterworks de la JCE, le rendez-vous réseaux des Bagnolais

La Jeune Chambre Économique de Bagnols-Sur-Cèze et du Gard Rhodanien organise son premier Bacchus Afterwork jeudi 9 avril prochain à 18h30 au restaurant le Nolita. Elle souhaite ainsi donner aux jeunes actifs de l’agglomération l’occasion de tisser et de développer leurs réseaux professionnels en toute convivialité.
La JCE de Bagnols-Sur-Cèze et du Gard Rhodanien a choisi la formule tendance des soirées afterwork pour lancer un nouveau concept de rencontres professionnelles, les Bacchus Afterworks. Si le rendez-vous du 9 avril a du succès, elle invitera chaque mois les jeunes actifs et personnes en recherche d’emploi de l’agglomération à découvrir un producteur du territoire et ses vins dans un cadre chaleureux pour favoriser les échanges et contribuer au dynamisme de l’économie locale. « Il est indispensable aujourd’hui d’avoir un réseau pour trouver un emploi ou développer son entreprise, déclare Aurore Jorda, présidente de la JCE. C’est un facteur clef de succès. Mais il faut du temps, de l’attention pour faire connaissance et échanger ensuite des informations, des conseils d’experts, des recommandations… »
Premier Bacchus Afterwork le 9 avril 2015
18h30-20h30
Restaurant le Nolita • 1585 Route d’Avignon, ZAC de l’Euze, Bagnols/Cèze.
Entrée libre • Dégustation de vins : 10 €.
Informations au 07 70 60 88 83.
À propos de la JCE-JCI
Créée en 1965, la JCE de Bagnols/Cèze est affiliée à la Jeune Chambre Économique Française et à la Junior Chamber International (JCI). Âgés de 18 à 40 ans et issus de tous horizons professionnels, les membres JCI se forment au leadership et réalisent des actions concrètes dans différents domaines dont l’économie, l’emploi, la préservation de la planète, la solidarité et l’aménagement du territoire.
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Contact presse : Dorine Klein – 06 78 57 41 72 – www.jcebagnols.fr
 

Yves Navarre, du succès public à la reconnaissance universitaire • H&O publie les Cahiers Yves Navarre n°1

Les éditions H&O publient le volume 1 des Cahiers Yves Navarre, somme des communications et témoignages des participants au colloque international consacré à l’auteur en 2014. Cet ouvrage collectif offre aussi deux textes inédits à celles et ceux à qui Yves Navarre manque tant depuis sa disparition en 1994.
Les 25 et 26 septembre 2014 s’est tenu à la National University of Ireland, Galway, le premier colloque international consacré à Yves Navarre baptisé « Yves Navarre, une vie à écrire ». Universitaires, éditeurs, ayants droit, écrivains, comédiens, libraires et lecteurs se sont réunis dans le but de partager leur passion pour un auteur hors du commun. Prix Goncourt en 1980 pour Le Jardin d’acclimatation et Prix de l’Académie française en 1992 pour l’ensemble de son oeuvre, Yves Navarre (1940-1994) est l’auteur d’une œuvre multiforme, s’articulant sur toutes les variations du romanesque et de l’autobiographique. Tout à la fois romancier, poète, dramaturge et essayiste, il a également tenu, pendant près de vingt ans, un Journal resté inédit à ce jour.
Ce premier Cahier Yves Navarre rassemble les communications et les témoignages de celles et ceux qui ont rendu hommage à l’écrivain à l’occasion du vingtième anniversaire de sa disparition. « Comme un arbre de vie, ils symboliseront l’immortalité d’une écriture et nos textes en seront les ramifications. Parce que c’était lui. Parce que c’était nous. »
Au fil des pages :
• Sylvie Lannegrand et Philippe Leconte préfacent à quatre mains la genèse de ce cahier.
• Lillis Ó Laoire raconte sa découverte de Cronus’ Chidren, Le Jardin d’acclimatation en anglais.
• Morwena Denis nous fait part de ses impressions à la lecture de Je vis où je m’attache.
• Michto Rex s’interroge sur le destin de Caron, l’un des personnages de Hôtel Styx.
• Véronique Montémont nous aide à décrypter « Une vérité intime aux multiples visages ».
• Dominique Dussidour évoque sa rencontre et ses années de travail avec Yves Navarre.
• Bruno Bisaro dit et laisse dire Yves Navarre : d’une parole reçue à une parole donnée.
• Jean Perrenoud nous invite à découvrir les « Poèmes et chansons » d’Yves Navarre.
• Patrick Dubuis étudie « L’homosexualité dans l’œuvre d’Yves Navarre ».
• Sylvie Lannegrand nous révèle les éblouissements ressentis à la lecture du Journal inédit.
• Philippe Leconte aborde la « Réception de l’œuvre d’Yves Navarre ».
• Document inédit : Certains osaient encore prétendre…, tapuscrit d’Yves Navarre.
• Bouquet final : La Gobeuse d’âmes, une nouvelle inédite d’Yves Navarre.
Cahiers Yves Navarre n°1
© H&O Éditions mars 2015 • 160 pages • 16 euros.

H&O et Yves Navarre
Yves Navarre fut parmi les premiers auteurs à aborder la question de l’homosexualité dans son œuvre, à une époque où ce sujet était encore largement tabou. Cela lui a valu une image réductrice dont il n’est jamais parvenu à se défaire. Depuis 2005 H&O, « éditeur gay mais pas seulement », a réédité sept romans de cet écrivain majeur du XXe siècle : Le petit galopin de nos corps, Le jardin d’acclimatation, Lady Black, Le temps voulu, Kurwenal ou la part des êtres, Ce sont amis que vent emporte et Portrait de Julien devant la fenêtre. H&O a aussi publié en 2006 un recueil de nouvelles posthumes inédites, Avant que tout me devienne insupportable, dans sa collection L’aparté.
contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
 

La culture donne de la voix dans « On dirait le Sud » le 27 mars

Voix d’artistes ou d’anonymes, cris ou confidences, chants ou grondements.
Voix qui se souviennent de paysages et de rencontres…
La culture donne de la voix le 27 mars dans « On dirait le Sud ».


France 3 Languedoc-Roussillon diffuse le 5e numéro du magazine culturel « On dirait le Sud » les 27 et 28 mars 2015. Co-produite par les Films d’Ici Méditerranée, l’émission propose huit courts documentaires consacrés à l’art et au patrimoine en région. Cette nouvelle édition s’ouvre sur la Fête de l’Ours, célébration populaire traditionnelle à Prats de Mollo en Vallespir. Elle invite ensuite à une série de rencontres singulières dans l’Hérault. Au Musée Régional d’Art Contemporain de Sérignan d’abord, où Pierre Bismuth évoque le sens de sa recherche plastique. À Lodève ensuite, avec un hommage au Festival Les Voix de la Méditerranée. « On dirait le Sud » a aussi suivi Agnès Varda à Saint-Aunès, sur les lieux du tournage de Sans toit ni loi avant d’explorer, grâce à un film d’archive inédit, les coulisses de la construction du décor des Amants du Pont Neuf, près de Lansargues. Autres souvenirs précieux, ceux des rapatriés d’Algérie recueillis par des journalistes radio ici près de Montpellier, là à Lodève. Même Dimoné, le rockeur, passe du chant à la confidence, retour sur les lieux de son enfance à La Paillade. L’émission s’achève en compagnie d’enfants de la Maison d’Enfants Bon Secours de Montpellier, qui préparent un spectacle de cirque où il est question de valises et de trésors…
Diffusions : 27 mars à 0h15, 28 mars à 15h20, France 3 Languedoc-Roussillon.
Agnès Varda, voix libre du cinéma
« Quand je prépare un film, les paysages ont beaucoup d’importance… » Le 22 janvier dernier, Agnès Varda est revenue sur la petite colline aux Deux-Cyprès, à Saint-Aunès, 30 ans après le tournage de Sans toit ni loi. Les zones commerciales ont mangé les vignobles mais les cyprès sont encore là, bien droits, comme ses souvenirs. « C’est l’histoire d’une fille qui marche, Mona, et qui parle peu » : Agnès Varda se remémore « l’air naturellement révoltée » de Sandrine Bonnaire, « une  interprète qui incarnait complètement un personnage inventé ». Sur ce qui a servi de tombeau végétal à la jeune Mona, la réalisatrice rend hommage à l’indépendance et à la solitude de l’écrivain Nathalie Sarraute, rappelant la nécessité, au cinéma comme en littérature, de « travailler le ressenti ». Yann Sinic capte ainsi la soif inaltérée de liberté d’Agnès Varda, son indépendance d’esprit, la volonté de n’appartenir « à aucun groupe, à aucune loi ».
L’initiative de cet entretien avec Agnès Varda revient à Languedoc-Roussillon Cinéma. Le film Sans toit ni loi est ressorti en 2014, dans une version restaurée. Il sera visible au festival Itinérances d’Alès le 28 mars prochain.
« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France 3 Région
Serge Lalou et Les Films d’Ici Méditerranée coproduisent avec France Télévisions le seul magazine culturel existant sur une antenne de France 3 Région. Émission mensuelle de 52 mn, « On dirait le Sud » est placée sous la direction éditoriale de Nathalie Combe assistée de Delphine Lalou. Elle se compose de 8 films courts de 6 à 8 mn commandés à des auteurs-réalisateurs de la région Languedoc-Roussillon. Chaque épisode est conçu comme une entité, avec son rythme propre, un sommaire qui présente en images les films de l’épisode et une voix off qui incarne le ton du magazine (la voix 2015 est celle de Jean-Michel Mariou, délégué France 3 Languedoc-Roussillon). La volonté de François Fronty, auteur-réalisateur, est de « filmer de façon remarquable des réalités culturelles remarquables, faire découvrir et diffuser la culture sous toutes ses formes. »
 

// Sommaire du numéro 05 – Mars 2015 //

Programmation le 27 mars 2015 à 0h15
Rediffusion le 28 mars 2015 à 15h20
Durée : 52 mn.
La Fête de l’Ours, de Jean-Marie Téno
La légende veut qu’un ours ait enlevé une jeune bergère. Traqué par les chasseurs, l’ours après s’être vaillamment défendu, fut capturé et la jeune fille sauvée. On ramena l’ours sur la place du village où il fut rasé. Humilié, mais « plus humain », l’ours accomplit alors différents travaux et tâches pour le compte des villageois. Cette histoire est devenue un rituel du passage à la vie adulte. Les jeunes hommes se déguisent en ours et parcourent le village pour marquer les jeunes filles en âge de se marier. Capturés par les chasseurs, ils sont lavés et rasés puis on leur apprend à danser, manger et boire. Le réalisateur s’intéressera à la portée ethnologique de cette fête célébrée en Vallespir dans les Pyrénées et brossera des portraits de jeunes gens participant à ce parcours initiatique.

Pierre Bismuth, de Christine Baudillon
Artiste plasticien diplômé des Arts Décoratifs, scénariste récompensé d’un Oscar pour sa collaboration au film de Michel Gondry, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Pierre Bismuth a réalisé, pour le Musée Régional d’Art Contemporain de Sérignan, une exposition où il associe art contemporain et cinéma, où il prolonge sa conception du réel comme support de nos fantasmes. Au moment du décrochage de son exposition, Christine Baudillon revient avec lui sur sa recherche plastique.
Les Voix de la Méditerranée, de Marie Poitevin
Depuis 17 ans, Les Voix de la Méditerranée accueille à Lodève de nombreux poètes des pays du bassin méditerranéen. Chaque année pendant 5 jours, des dizaines de milliers de personnes viennent rejoindre les Lodévois pour une seule et même cause : lire des poèmes sous le soleil de juillet. En cette période de restrictions budgétaires, nous rendons un hommage à ce festival, en diffusant des morceaux choisis des années 2013 et 2014.
Agnès Varda, de Yann Sinic
La sortie en version restaurée du film d’Agnès Varda, Sans toit ni loi, 1985, a donné l’idée à Languedoc-Roussillon Cinéma d’organiser un entretien avec la réalisatrice sur les lieux du tournage, à l’emplacement des Deux Cyprès, près de Saint-Aunès. Ce topos est le deuxième personnage du film avec Mona, incarnée par Sandrine Bonnaire, jeune femme dont on suit l’errance dans un flash back des derniers jours de son existence. Varda revient sur ce tombeau à ciel ouvert dans lequel on retrouvera le corps de la jeune femme et nous livre sa soif inaltérée de la liberté.
Le Pont Neuf des Amants, de Chantal Marchon (archive)
Pour les besoins du tournage des Amants du Pont-Neuf, le chef décorateur Michel Vandestien avait recréé, dans l’arrière-pays de Montpellier, le Pont-Neuf et les quais de la Seine. Filmant le travail du décorateur dans cette entreprise démesurée, qui faillit entrainer la faillite du film et des sociétés de production, cette archive inédite de Chantal Marchon nous replonge dans les coulisses d’une création unique dans l’histoire du cinéma français.

Être sans rivages, de Marie Poitevin
Il s’agit d’un formidable projet de recueils de témoignages audios à l’échelle d’une région. Tout à tour les Républicains espagnols, les mineurs et les rapatriés de la guerre d’Algérie ont été écoutés, questionnés et enregistrés, constituant une base de données essentielle pour l’Histoire. Marie Poitevin a travaillé sur cette démarche ethnologique et mémorielle pour en restituer la richesse patrimoniale et rappeler que la Guerre d’Algérie n’a pas encore connu le travail mémoriel nécessaire.

Dimoné, de Laure Pradal
Avant sa participation au festival Printival de Pézenas en avril prochain, le chanteur et compositeur rock Dimoné expose son rapport à la musique et au public. Il revient sur les lieux de son enfance dans le quartier de La Paillade, puis au bord de l’étang de l’Or où il composa ses premières chansons.
Dans la gueule du Cirque, d’Hélène Morsly
Une histoire de valises qu’on emporte avec soi. Des enfants placés en Maison d’enfants à caractère social, dont on imagine qu’ils ont avec eux cet objet, rangé dans un coin de leur chambre, prêt à saisir pour aller, les fins de semaine ou les vacances, retrouver leur famille. Un objet récurrent, aussi, dans l’univers du cirque. Une valise et des trésors dedans. Fabien Coulon, membre de la Cie BlaBla productions et créateur du spectacle Dans la gueule du Gnou, anime un atelier cirque avec des enfants de la Maison d’Enfants Bon Secours de Montpellier. Quelques heures passées ensemble pour créer un petit spectacle présenté au Domaine d’Ô devant les familles, les éducateurs, les amis.

contact production : Élodie Dombre, 06 20 67 37 04.
contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14. Journalistes, demandez vos codes d’accès privés pour découvrir le magazine en avant-première presse.
Document en téléchargement :
communiqué de presse,
dossier de presse 2015.
 

« Homosexualité : du rejet au Refuge », un documentaire exclusif de Sonia Rolland et Pascal Petit au Diagonal Capitole Montpellier

Samedi 28 mars à 18h00, l’association Le Refuge convie le grand public au cinéma Le Diagonal Capitole de Montpellier pour une projection exclusive, quelques heures avant sa diffusion sur la chaîne TEVA, du documentaire « Carte blanche à Sonia Rolland • Homosexualité : du rejet au Refuge », réalisé au sein de l’association par Sonia Rolland* et Pascal Petit**. La séance se déroulera en présence des réalisateurs, des participants au documentaire et de personnalités qui soutiennent Le Refuge.
Sonia Rolland et Pascal Petit ont tourné « Homosexualité : du rejet au Refuge » à Montpellier, Marseille, Avignon et Paris, au cœur des délégations et antennes du Refuge. Ils sont partis à la rencontre de ces jeunes, rejetés par leurs familles à cause de leur orientation sexuelle. Ils ont recueilli leurs témoignages, écouté leurs souffrances mais aussi leurs espoirs. Leur caméra a également filmé et donné la parole aux parents et aux bénévoles du Refuge. Ils proposent ainsi un documentaire entre rires et larmes, forcément plein d’émotion. « Ce fut une expérience marquante, reconnaît Nicolas Noguier, président du Refuge. J’ai été très touché par le climat de bienveillance instauré par les réalisateurs. Sonia Rolland s’est intégrée aux équipes et a porté une grande attention aux jeunes accompagnés. Des liens très forts se sont noués entre elle et notre association. »
Au programme le 28 mars au Diagonal Capitole, 5 rue de Verdun :
• 18h00 projection du documentaire
• 19h00 échanges avec les réalisateurs et les responsables du Refuge.
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Inscription recommandée à contact[@]le-refuge.org. 

« Carte blanche à Sonia Rolland
Homosexualité : du rejet au Refuge »
Produit par Phare Ouest productions
Réalisé par Sonia Rolland et Pascal Petit
Écrit par Pascal Petit.
Diffusion sur TEVA le 28 mars à 22h25 – Durée 52 mn.
* Sonia Rolland, actrice et réalisatrice, signe avec « Homosexualité : du rejet au Refuge » son 2e documentaire, après « Rwanda, du chaos au miracle » en 2014 pour France Ô.
** Pascal Petit est réalisateur TV, ancien rédacteur en chef de « Vie privée, Vie publique » avec Mireille Dumas. Il est l’auteur de nombreux documentaires (notamment « Derrière le rideau » sur les coulisses des ateliers de costumes de Disneyland Paris et du Moulin Rouge, et « Hélène Darroze : le goût du défi », portrait intime de la célèbre Chef).
Journalistes, demandez vos codes d’accès presse pour découvrir le documentaire avant la projection à Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.

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