Les Films d’Ici Méditerranée vient de prendre la décision de mettre fin au magazine culturel « On dirait le Sud » coproduit avec France Télévisions et diffusé sur France 3 Languedoc-Roussillon. La maison de production audiovisuelle n’est pas en mesure, en effet, de financer de nouveaux numéros pour la rentrée.
« Nous avons fait le tour des institutions culturelles des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées : les conditions économiques et politiques ne sont pas réunies pour nous permettre de produire un magazine par mois. » Serge Lalou, producteur Les Films d’Ici Méditerranée, préfère donc mettre un terme à « On dirait le Sud » pour ne pas s’engager sur un « terrain aussi mouvant ; attendons qu’il se stabilise ». Le 8e opus de l’émission, programmé les 26 et 27 juin sur France 3 Languedoc-Roussillon, sera donc le dernier. France Télévisions avait pourtant annoncé fin mai l’ouverture de sa grille de programmes pour élargir à Midi-Pyrénées, de septembre à décembre 2015, la diffusion du magazine, dans un format réduit à 26 minutes, anticipant ainsi la future région administrative.
Les Films d’Ici Méditerranée remercie chaleureusement celles et ceux qui ont soutenu cette aventure avec enthousiasme dès le début à la Région Languedoc-Roussillon, à la DRAC, à France 3 Languedoc-Roussillon, au Département de l’Hérault et au Département du Gard, à Languedoc-Roussillon Cinéma et à l’Institut Jean Vigo (Perpignan). La société de production remercie enfin les réalisatrices et réalisateurs avec qui elle a travaillé, celles et ceux qui, d’une façon ou d’une autre, ont contribué au magazine ainsi que l’équipe qui a conçu, accompagné et réalisé les huit numéros de « On dirait le Sud ».
contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
Économie circulaire : quelles opportunités pour le Languedoc-Roussillon ?
La Jeune Chambre Économique de Montpellier organise une conférence sur le thème de l’économie circulaire mercredi 17 juin, à 19h, en partenariat avec la CCI de Montpellier. L’objectif est d’expliquer ce modèle économique et d’en présenter les enjeux, en l’illustrant par des exemples concrets, avec les témoignages des entreprises Innotec SA (Lunel) et Modulauto (Montpellier). Les organisateurs mettront aussi en avant les impulsions politiques et les freins au développement de l’économie circulaire. Ils espèrent ainsi valoriser les entreprises locales déjà impliquées dans cette démarche et susciter des vocations parmi les participants. Cette conférence se tiendra en présence de : André Deljarry, président de la CCI de Montpellier, Émilie Millet, présidente de la JCE de Montpellier et Carlos Mésias, président de la Fédération des JCE du Languedoc-Roussillon.
Lieu : Salles des Séances – CCI Entreprises – Zone Aéroportuaire Montpellier Méditerranée, Mauguio.
Participation gratuite ; inscription obligatoire.
Infos : secretariat[a]jci-montpellier.org
Les membres de la Jeune Chambre Économique Française souhaitent agir pour anticiper et mieux maîtriser les mutations d’ordres économique, social, environnemental et culturel des années à venir. L’économie mondiale est à la veille de profondes mutations avec une raréfaction prévue des ressources énergétiques de la planète. Cela aura un impact sur la société entière, les modes de vie et de consommation, les activités économiques. Pour les membres Jeune Chambre, l’économie circulaire, et plus globalement les économies du futur sont donc des thèmes essentiels à explorer et à expérimenter.
contact presse : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.
L’Histoire et les histoires dans « On dirait le Sud » le 26 juin 2015
Dernier opus de la saison pour « On dirait le Sud », magazine culturel produit par Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions. Rendez-vous sur France 3 Languedoc-Roussillon les 26 et 27 juin. De châteaux en refuges, de camps et places fortes en maisons du bonheur, sept films montrent le Sud des constructions et des paysages, nous rappellent l’Histoire, nous livrent des histoires. Ce numéro 8 sera suivi, le 26 juin, de la rediffusion de « On dirait le Sud » n°4.
Première étape au camp de Rivesaltes, où l’on s’apprête à honorer la mémoire des prisonniers juifs, espagnols et nord-africains. Un Mémorial ouvrira à l’automne : sa directrice, l’architecte et un historien croisent leurs regards sur ce futur espace qui doit être à la hauteur de l’Histoire. « On dirait le Sud » part ensuite à la rencontre de deux plasticiens dans la Villa Laurens, à Agde. Leurs œuvres vont habiller un salon de musique devenu impossible à restaurer. Plus à l’Est, le quartier Antigone de Montpellier, son architecture néo-classique signée Ricardo Bofill. La réalisatrice capte la parole des habitants et les réactions des visiteurs sur ce quartier inventé devenu vrai lieu de vies. Loin de la ville, nous partons alors dans les Cévennes gardoises visiter la maison du designer Pierre Paulin, expression d’un art de vivre fondé sur la recherche de l’équilibre, de la douceur et de la paix. Destination suivante, l’abbaye d’Aniane dans la vallée de l’Hérault. Le paysagiste japonais Kinya Maruyma, en résidence d’artiste, dessine un jardin dans cette ancienne abbaye bénédictine devenue au 19e siècle un centre pénitentiaire pour enfants. Le patrimoine culturel, ce sont aussi les traditions. « On dirait le Sud » en témoigne dans un film consacré aux arènes démontables installées, le temps d’une corrida ou d’une course camarguaise, dans les villages du Gard et de l’Hérault. Le magazine revient dans les Pyrénées-Orientales pour un final au Château de Salses en compagnie du plasticien et cinéaste Ange Leccia venu présenter des vidéos emblématiques de son travail sur les murs de la forteresse.
Diffusion : 26 juin 2015 à 0h15 • Rediffusion : 27 juin à 15h20.
« On dirait le Sud » à l’échelle de la grande région à la rentrée
Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions ont produit et diffusé plus de 50 films depuis septembre 2014. Le magazine « On dirait le Sud » a permis aux téléspectateurs de France 3 Languedoc-Roussillon de découvrir une soixantaine de thèmes culturels régionaux, aussi abordés dans des films d’archive. Ce travail montre que l’on peut concilier création et accompagnement de l’actualité culturelle et patrimoniale. Chaque film est le récit d’une enquête, d’une rencontre, d’une passion.
« On dirait le Sud » revient à la rentrée, chaque mois, dans un format de 26 minutes plus adapté aux propositions des auteurs-réalisateurs(trices). Surtout, il gagne en audience avec une diffusion élargie à Midi-Pyrénées : la fusion culturelle anticipe la fusion administrative des deux régions.
// Sommaire du numéro 08 • juin 2015 //
Programmation 26 juin 2015 à 0h15 • Rediffusion 27 juin à 15h20 • Durée : 52 mn.
Programmation exceptionnelle : « On dirait le Sud » n°4 rediffusé le 26 juin à la suite du n°8.
Mémoires vives – de Marie Poitevin
Le camp de Rivesaltes battu aux quatre vents est un témoin d’une histoire de France marquée par les déplacements de populations (Républicains espagnols, Juifs, Harkis…). Longtemps prévu à la démolition, il est aujourd’hui devenu un enjeu mémoriel. L’architecte Rudy Ricciotti, l’historien Denis Peschanski et la directrice du Mémorial Agnès Sajaloli présentent ces enjeux et croisent leurs regards sur ce qui fut le camp plus vaste de toute l’Europe de l’Ouest. Son ouverture est prévue en octobre 2015.
La Villa Laurens, à la rencontre des arts – de Blandine Armand
La restauration du salon de musique de la Villa Laurens à Agde est très particulière. Renonçant à restaurer une œuvre trop altérée par le temps, la DRAC et les Monuments historiques ont choisi de remplacer les peintures murales par des créations contemporaines. Le film montre les artistes Ida Tursic et Wilfreid Mille en train d’installer leurs œuvres et, en quelques sorte, de ranimer l’esprit d’un lieu qui échappe ainsi à la sanctuarisation.
En traversant Antigone – de Naruna Kaplan de Macedo
Devenu quartier emblématique de Montpellier, Antigone est le fruit d’un travail porté par Ricardo Bofill, inspiré de l’architecture utopique et d’une volonté d’urbanisme forte portée par Georges Frêche. Paradoxalement, c’est en s’inspirant de l’architecture néo-classique que Riccardo Bofill ancra résolument Montpellier dans la modernité. Linéarités, perspectives, jeux de miroirs, Antigone est aussi un véritable lieu de vie, revendiquant mixité sociale et services aux habitants. Ces derniers témoignent devant la caméra, aux côtés de visiteurs étrangers.
Pierre Paulin dans les Cévennes – de Danielle Schirman
Le designer Pierre Paulin a longuement dessiné des fauteuils, cherchant depuis les années 60 les formes et les matières susceptibles d’offrir à ses contemporains l’aisance, la détente, une voie d’accès vers un bien-être dans toutes les phases actives ou contemplatives de leur quotidien. Cet admirateur de Le Corbusier a aussi mis en pratique sa recherche du bonheur dans la maison qu’il a dessinée et meublée en Cévennes. Danielle Schirman, réalisatrice de films sur le design, explore cette maison où Pierre Paulin a concentré l’ambition et la recherche de toute une vie.
Cabane en cavale – de Marie Poitevin
En résidence dans la vallée de l’Hérault, Kinya Maruyma est un artiste paysagiste qui souhaite recréer l’espace du jardin de l’abbaye bénédictine d’Aniane. Né au 8e siècle, cet ensemble roman a été durement détruit durant les guerres de religions puis utilisé à partir du 19e comme centre pénitentiaire pour enfants. La réalisatrice dévoile l’œuvre de l’artiste à travers une déambulation dans les jardins de l’abbaye autrefois jardins du directeur du bagne, en montrant comment l’art parvient à dépasser la triste mémoire du lieu.
Protéger la Fé di Biou – de Fany Vidal
Les arènes démontables qui s’installent le temps d’une corrida ou d’une course camarguaise dans les villages gardois et héraultais, sont plus qu’un simple décor saisonnier. Classées au patrimoine culturel français, elles représentent un élément paysager de la culture traditionnelle régionale.
Ange Leccia au Château de Salses – d’Anne-Laure de Franssur
Tout près de Perpignan et de la frontière espagnole, la forteresse de Salses, lieu fantastique tenant à la fois du fort militaire et du château médiéval, a cessé depuis le 17e siècle de protéger le Pays Cathare contre l’ennemi français. Témoignage de ces temps agités, la forteresse qui surplombe la Côte Vermeille est désormais investie par les artistes. Cet été, c’est le plasticien corse Ange Leccia qui expose quelques videos emblématiques de son travail, notamment Mer créée en 1991 après un séjour au Japon, à la Villa Kujoyama.
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contact production : Élodie Dombre, administration de production, 06 20 67 37 04.
contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.
Concours graphique pour les 20 ans du Club des Créatrices à Montpellier
Le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles de l’Hérault et le comité d’organisation des 20 ans du Club des Créatrices lancent un concours de graphisme pour la journée anniversaire du Club prévue en novembre 2015. Les postulant-e-s ont jusqu’au 26 juillet pour proposer un visuel destiné à illustrer les 20 ans du Club. Leurs sources d’inspiration : l’entrepreneuriat féminin et les réseaux socio-économiques.
Le CIDFF de l’Hérault et les entrepreneuses du Club des Créatrices préparent les 20 ans du Club pour l’automne prochain. Première étape : un concours de création graphique qui permettra aux organisatrices d’éditer l’affiche de l’événement et d’en assurer la promotion sur les réseaux sociaux. Ce concours est ouvert « à toute personne physique ou morale, graphiste, infographiste, étudiant en graphisme ou ayant tout simplement un sens esthétique et graphique ». Les propositions reçues jusqu’au 26 juillet et conformes au règlement du concours seront mises en ligne et soumises au vote des internautes du 29 juillet au 16 août. Un jury final composé du bureau du CIDFF34 et de professionnelles issues du Club des Créatrices sélectionnera trois projets parmi les cinq visuels préférés des internautes. Les trois lauréat-e-s recevront des lots offerts par des entrepreneuses partenaires du concours. Le jury retiendra un seul projet pour la communication des 20 ans du Club des Créatrices. Le/la gagnant-e sera invité-e à la manifestation et mis-e en valeur auprès des participant-e-s.
Comment participer ?
• télécharger le dossier et le règlement sur le site : http://clubdescreatrices34.jimdo.com
• renvoyer le dossier complété et le projet par mail jusqu’au 26 juillet 2015 minuit : clubdescreatrices34[a]gmail.com
• demandes d’informations : clubdescreatrices34[a]gmail.com
à propos du CIDFF de l’Hérault et du Club des Créatrices
• Le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles de l’Hérault est un lieu d’accueil et d’information pour tous les publics et plus particulièrement pour les femmes. Il a une mission d’intérêt général confiée par l’État, selon un accord renouvelé tous les 3 ans. L’objectif du CIDFF est de favoriser, par des actions concrètes, l’autonomie sociale, professionnelle et personnelle des femmes et de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes. Il donne des informations juridiques et intervient en conseil conjugal et familial, médiation familiale, emploi et formation, éducation et santé.
• Le Club des Créatrices est une action portée par le CIDFF de l’Hérault depuis 1995. Ses rencontres d’échanges de pratiques, d’expériences, d’informations et de mise en réseaux sont dédiées aux futures et nouvelles entrepreneuses, avec des soirées thématiques, pour favoriser l’émergence et la valorisation de l’entrepreneuriat féminin. Elles se déroulent chaque mois à Montpellier.
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La culture à la télévision : mémoire, création et engagement citoyen • Débat Comédie du Livre
Dimanche 31 mai de 11h à 12h, dans le cadre de la Comédie du Livre de Montpellier, le stand Éditeurs en région accueillera une rencontre-débat sur le thème de la culture à la télévision. Au programme les témoignages de Jean-Michel Mariou (directeur de l’antenne France 3 Languedoc-Roussillon), Serge Lalou (producteur), Marie Poitevin (réalisatrice), Aurel (dessinateur de presse), François Fronty (réalisateur du magazine « On dirait le Sud ») et Nathalie Combe (directrice éditoriale du magazine). Autour du magazine culturel « On dirait le Sud », diffusé une fois par mois sur France 3 Languedoc-Roussillon, la rencontre-débat portera, entre autres, sur les programmes culturels et les publics de la télévision, et sur la façon dont ce média peut relayer les efforts faits par les institutions dans le domaine de la culture. Quatre films produits dans le cadre du magazine « On dirait le Sud » seront en libre accès sur des écrans individuels : “Biou“ de Sylvère Petit, “Les Mines d’Alès“ de Yann Sinic, “Arlette et Hadj“ de Marie Poitevin et “Les animaux totémiques“ d’Hélène Morsly.
« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France Télévisions en région, est la première production des Films d’Ici Méditerranée, mise à l’antenne depuis septembre 2014. Serge Lalou et Anne-Marie Luccioni, associés aux Films d’Ici, ont créé Les Films d’Ici Méditerranée en 2014 à Montpellier. Cette société de production a pour vocation de repérer, produire et coproduire en fictions, documentaires, animations et productions interactives le meilleur de la production méditerranéenne, le faire connaître en France, l’accompagner artistiquement et financièrement, et l’internationaliser.
Serge Lalou conduit ce travail depuis des années au sein des Films d’Ici, comme en témoigne le récent « Eau Argentée » du réalisateur syrien Ossama Mohamed coréalisé par Simav Bedxin, produit avec Camille Laemlé et sélectionné au Festival de Cannes 2014. Filmed souhaite participer au développement de la production en Région à un moment important du processus de régionalisation. Serge Lalou continue parallèlement son activité de producteur au sein des Films d’Ici.
Contact production : Élodie Dombre, Les Films d’Ici Méditerranée, 06 20 67 37 04.
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Contact presse : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.
Bacchus Afterworks de la JCE : 2e édition le 4 juin à Bagnols-sur-Cèze
La Jeune Chambre Économique de Bagnols-Sur-Cèze et du Gard Rhodanien organise son deuxième Bacchus Afterwork jeudi 4 juin prochain à 19h00 au restaurant Le Nolita. Le succès de la première édition de cet événement réseau a incité les membres de l’association à donner à nouveaux aux jeunes actifs de l’agglomération et aux personnes en recherche d’emploi l’occasion de tisser et de développer leurs réseaux professionnels en toute convivialité. La JCE rassemblera ses invités autour d’un jeune producteur de la cave des vignerons de Laudun, afin de promouvoir son travail à cette occasion et, de façon plus générale, celui des vignerons du Gard rhodanien.
Bacchus Afterwork le 4 juin 2015
19h00-20h30
Restaurant Le Nolita • 1585 Route d’Avignon, ZAC de l’Euze, Bagnols/Cèze.
Entrée libre • Dégustation de vins : 10 €.
À propos de la JCE-JCI
Créée en 1965, la JCE de Bagnols/Cèze est affiliée à la Jeune Chambre Économique Française et à la Junior Chamber International (JCI). Âgés de 18 à 40 ans et issus de tous horizons professionnels, les membres JCI se forment au leadership et réalisent des actions concrètes dans différents domaines dont l’économie, l’emploi, la préservation de la planète, la solidarité et l’aménagement du territoire.
Contact presse : Dorine Klein – 06 78 57 41 72.
Photo : © Fotolia • Misaleva
Prix Le Refuge Institut Randstad 2015 : ACCEPTESS-T lutte contre l’exclusion sociale des citoyen(ne)s trans
ACCEPTESS-T, association de lutte contre l’exclusion et les discriminations liées à l’identité de genre, a reçu des mains de la garde des Sceaux Christiane Taubira le Prix Le Refuge / Institut Randstad « Initiatives contre l’homophobie et la transphobie » 2015 pour son projet SporTrans Citoyenneté. Les internautes lecteurs de Yagg et de Têtu ont plébiscité le projet musical des Funambules.
Mme la garde des Sceaux Christiane Taubira a remis le 15 mai 2015 le Prix du concours « Le Refuge Institut Randstad – Initiatives contre l’homophobie et la transphobie » à l’association ACCEPTESS-T, récompensée pour son action de promotion du sport auprès des publics transgenres. Le projet SporTrans Citoyenneté vise en effet à développer des activités sportives par et pour les publics transgenres à Paris, plus précisément à créer et à maintenir des espaces de pratiques sportives pensés pour renforcer l’estime de soi et la visibilité des publics de l’association, qui ont souvent intériorisé l’exclusion sociale qu’ils vivent au quotidien. ACCEPTESS-T organise ainsi des séances bihebdomadaires d’Activités Sportives Adaptées (APA) en piscine réservées aux femmes trans vivant avec le VIH, et des cours de zumba mensuels en milieu carcéral. Avec l’initiative Eaux Z’ons le Genre, des trans peuvent associer toutes les personnes intéressées par les questions de transidentité à des sessions d’activités aquatiques libres et conviviales, qui permettent de renforcer l’intégration et la visibilité des trans. Enfin, ACCEPTESS-T soutient la formation et l’entraînement des équipes de volley-ball et de football Paris-TSG (Groupe Sportif Transgenre de Paris). Ces équipes peuvent ainsi participer à des évènements et des compétitions sportives conviviales avec différentes équipes et associations sportives en France et en Europe.
Les Funambules chantent les amours homosexuelles
Le Prix des internautes Yagg Têtu, doté de 2000 euros, revient à l’association Les Funambules pour son projet de double album éponyme consacré aux amours homosexuelles. Composées par Stéphane Corbin et écrites par une vingtaine d’auteurs (parmi lesquels Alexis Michalik, Pierre Notte ou Patrick Loiseau), les 35 chansons traitent des thèmes de l’amour entre femmes, entre hommes, du coming-out, de l’abandon, du SIDA, de l’adolescence, de la vieillesse, des difficultés de parcours, du désir d’enfant, du bonheur… « Les Funambules » rassemble plus de 200 artistes bénévoles. Les interprètes sont pour la plupart issus du milieu de la comédie musicale : Vincent Heden, David Alexis, Gaétan Borg, Lola Cès, Alexandre Faitrouni, Manon Taris, Magali Bonfils… Des artistes renommés ont aussi rejoint le projet : Amanda Lear, Julie Ferrier, Dave, Cécilia Cara, Jean-Claude Dreyfus, Virginie Lemoine, Pierre Richard, Joy Esther, Annie Cordy… Lancé dans le contexte du débat sur le mariage pour tous à l’automne 2012, ce projet est destiné à dédramatiser et à normaliser l’amour entre personnes de même sexe pour contribuer à son acceptation dans toutes les sphères de la société. La sortie de ce double album est prévue à la rentrée 2015.
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La culture en tous lieux : « On dirait le Sud » 23 mai 2015
La culture, c’est toujours une histoire de rencontres. Ça vous bouleverse parfois,
et ça se passe dans des lieux souvent inattendus…
Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions proposent le 7e numéro de leur magazine culturel « On dirait le Sud » sur France 3 Languedoc-Roussillon le 23 mai prochain. Huit courts documentaires explorent l’art et le patrimoine en région, témoins du dynamisme et du métissage de sa culture. « On dirait le Sud » nous entraîne d’abord au Pont du Gard, où se retrouvent des joueurs de hautbois et d’instruments d’harmonie venus du Maroc, d’Espagne et du Languedoc. Au sein de l’abbaye de Valmagne, le médiéviste Gérard Zucchetto livre sa vision intemporelle et lyrique de l’art des troubadours. Nous poussons ensuite les portes de la maison de vacances de l’architecte Muchir à Canet dans les Pyrénées-Orientales, avant de retrouver la chorégraphe Mathilde Monnier dansant avec une jeune autiste dans un film d’archive de 1998. « On dirait le Sud » a aussi rencontré Bruno Roy, fondateur de la maison d’édition Fata Morgana, à l’occasion d’une exposition anniversaire au Musée Paul Valéry de Sète. Les réalisateurs nous transportent enfin dans des lieux inattendus : le lycée Mermoz de Béziers, classé monument historique du XXe siècle, les carrières de Saint-Pons de Thomières et le lycée hôtelier Georges Frêche pour lequel la designer Matali Crasset a créé d’immenses fouets de cuisine végétaux.
Diffusion : 23 mai 2015 à 15h20.
Fata Morgana : le goût de l’esprit
Bruno Roy dirige les éditions Fata Morgana depuis 50 ans. Un anniversaire célébré par le Musée Paul Valéry de Sète jusqu’au 24 mai avec une exposition de livres, de manuscrits et d’œuvres d’artistes ayant collaboré avec la maison d’édition. Parmi eux Max Ernst, Jean Dubuffet, Alecos Fassianos… « On dirait le Sud » rend hommage à sa manière à Fata Morgana, une semaine avant la Comédie du Livre. Christine Baudillon filme Bruno Roy chez lui. Il a publié 1500 titres – récits, poésies, nouvelles et essais – en instaurant à chaque fois un dialogue à trois entre éditeur, auteur et illustrateur. Il évoque Foucault, Deleuze, Leyris et Lévinas, mais aussi Julien Gracq qu’il a mis 40 ans à avoir au catalogue, ou encore Bacon avec qui il aurait tant voulu faire un livre… Bruno Roy a baptisé sa maison d’édition Fata Morgana, emprunt au poème d’André Breton : il réédite cette œuvre pour le cinquantenaire, illustrée par Pierre Alechinsky.
« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France 3 Région
Serge Lalou et Les Films d’Ici Méditerranée coproduisent avec France Télévisions le seul magazine culturel existant sur une antenne de France 3 Région. Émission mensuelle de 52 mn, « On dirait le Sud » est placée sous la direction éditoriale de Nathalie Combe assistée de Delphine Lalou. Elle se compose de 8 films courts de 6 à 8 mn commandés à des auteurs-réalisateurs de la région Languedoc-Roussillon. Chaque épisode est conçu comme une entité, avec son rythme propre, un sommaire qui présente en images les films de l’épisode et une voix off qui incarne le ton du magazine (la voix 2015 est celle de Jean-Michel Mariou, délégué France 3 Languedoc-Roussillon). La volonté de François Fronty, auteur-réalisateur, est de « filmer de façon remarquable des réalités culturelles remarquables, faire découvrir et diffuser la culture sous toutes ses formes. »
// Sommaire du numéro 07 – Mai 2015 //
Programmation 23 mai 2015 à 15h20
Durée : 52 mn.
Hordae Nostrum, de Boris Garavini et les Films Invisibles
Au Pont du Gard a lieu une des rencontres les plus passionnantes du printemps : des musiciens amateurs de hautbois venus du Maroc, d’Espagne et du Languedoc se retrouvent pour jouer ensemble. Cet événement attire la foule, et permet un exceptionnel mélange des cultures.
Troubadours, de Jeremiah
Depuis plus de vingt ans, le médiéviste Gérard Zucchetto déchiffre les manuscrits et partitions médiévales pour maintenir vivant l’art des troubadours occitans. Il forme en 2000, avec 15 artistes, le Troubadour Art Ensemble qui maintient un esprit non pas médiéval mais intemporel, celui de chercher et questionner le monde. Trobar veut dire « art de trouver », art de trouver la rime, le vers et finalement le « canso », poème lyrique occitan, né au XIIe, qui sera porté par des instruments traditionnels et contemporains.
Férid Muchir : l’esprit du lieu, de Chantal Marchon
Le Label XXe et son logotype ont été créés dans le but d’identifier et de signaler à l’attention du public les immeubles ou territoires inscrits aux monuments historiques. Début janvier la commission nationale a classé au titre des monuments historiques la maison de vacances de Muchir à Canet. Férid Muchir, architecte de la première moitié du XXe siècle, a pensé les imbrications entre espaces privés et publics dans les maisons individuelles s’inscrivant dans une problématique méditerranéenne très ancienne. Il récuse aussi la linéarité des façades urbaines et multiplie les jeux de courbes et d’élévations inégales.
Bruit blanc, de Valérie Urréa et Mathilde Monnier
C’était il y a 17 ans. Quand elle dirigeait Montpellier Danse, la grande chorégraphe Mathilde Monnier a dansé avec une jeune autiste, véritable danseuse spontanée. Le festival recommence en juin, la danse continue de nous faire bouger, dans nos corps et dans nos têtes.
Fata Morgana, de Christine Baudrillon
Le musée Paul Valéry célèbre les 50 ans d’existence de la maison d’édition Fata Morgana. « Un goût du livre », du beau livre, que Bruno Roy porte depuis 1965 et dont témoignent le millier de publications nées au sein de cette maison. André Breton y côtoie Pierre Alechinsky, Bernard Chambaz, Jean-Pierre Schneider dans une volonté commune, mêler leurs traits sur ces pages. Au-delà du beau, Christine Baudillon saisit dans son film la force fondamentale de Fata Morgana : le goût de l’esprit.
Sur les ailes de Mermoz, de Naruna Kaplan de Macedo
Classé monument historique en 2002 au titre d’Architecture XXe siècle, le lycée Mermoz de Béziers est le fruit d’une collaboration entre Pierre Jeanneret, architecte et cousin de Le Corbusier, Charlotte Perriand, designer, Jean Prouvé, ferronnier. Ainsi les principes du Corbusier ont été appliqués ici non pour des particuliers, mais pour répondre aux besoins d’une communauté scolaire. Toiture en ailes d’avion et mobilier design prolongent ce travail architectural au service de l’apprentissage professionnel.
Les carrières de Saint-Pons de Thomières, de Manuel Deiller
C’est l’histoire d’un village construit tout près d’une carrière de marbre. Depuis l’antiquité, la pierre l’a nourri, et le village n’a cessé de cultiver ses carrières. Ici, on célèbre avec passion les fruits de cette union, avec la certitude que depuis des générations, les hommes et les femmes ont tout, sauf un cœur de pierre.
Émulsion, une réception, de Christine Baudrillon
Dans le cadre du 1% artistique, Matali Crasset a réalisé une oeuvre à l’intérieur du lycée hôtelier Georges Frêche signé de l’architecte italien Massimiliano Fuksas. L’œuvre « Émulsion » est dédiée au fouet de cuisine, instrument de la transformation culinaire dont le design est retravaillé, détourné pour proposer d’immenses fouets végétaux et verdoyants structurant l’espace d’accueil du lycée. Le réalisateur peut pousser son regard vers la réception des lycéens et personnels du lycée afin de confronter l’artiste au public qui vit l’oeuvre au quotidien.
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Cyril Hanouna parraine la 3e Semaine nationale du Refuge
L’association nationale Le Refuge, qui accompagne les jeunes rejetés par leurs proches en raison de leur orientation sexuelle, organise sa 3e Semaine nationale du 11 au 17 mai 2015. Placée sous le parrainage exceptionnel de l’animateur Cyril Hanouna, cette semaine va permettre au Refuge de collecter des fonds grâce à des initiatives solidaires partout en France. De son côté, l’association organise dans ses délégations un cycle de conférences sur les transidentités et la transphobie. Le 15 mai, la garde des Sceaux Mme Christiane Taubira remettra le Prix Le Refuge Institut Randstad contre l’homophobie et la transphobie.
Une semaine pour des milliers de jeunes en souffrance
Le Refuge est la première association de lutte contre l’homophobie à avoir obtenu, en 2013, son inscription au calendrier des journées nationales d’appel à la générosité publique. La 3e Semaine nationale du Refuge, du 11 au 17 mai prochain, lui permet de mandater des quêteurs pour collecter des fonds destinés à pérenniser et à développer son activité. Une mobilisation indispensable compte tenu des demandes croissantes d’accompagnement et d’hébergement : 23.011 nuitées assurées en 2014 contre 21.532 en 2013, alors que l’association ne dispose que de 57 places d’hébergement. D’autre part, Le Refuge souhaite étendre son réseau d’antennes sur le territoire : à ce jour, elle compte 8 délégations et 5 antennes* et appuie des projets de création sur Rennes, Grenoble, Annecy et Nice. « Je m’associe à cette Semaine nationale pour soutenir le Refuge dans son combat contre l’intolérance » déclare Cyril Hanouna, parrain de l’événement, qui souhaite promouvoir les valeurs humanistes de l’association auprès du plus grand nombre.
Un cycle de conférences sur les transidentités et la transphobie
Le Refuge a programmé une série de conférences dans les villes où sont implantées certaines de ses délégations, du 11 mai à Montpellier au 15 mai à Paris. Organisées en partenariat avec Acceptess-T (association d’auto-support des trans migrantes ou précaires en France) et le Comité IDAHO France, ces conférences auront pour thème « Transidentités et transphobie : comprendre pour mieux construire ensemble la diversité ». Le Refuge tiendra son Assemblée Générale annuelle à Lyon, le 16 mai, veille de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie.
À qui revient le Prix 2015 Le Refuge Institut Randstad contre l’homophobie et la transphobie ?
Le Refuge a organisé, de janvier à avril, la 4e édition de son concours destiné à récompenser des associations pour leurs projets originaux de lutte contre l’homophobie et la transphobie. L’annonce des résultats et la remise des Prix auront lieu le 15 mai à 16h00 à la Mairie du 12e arrondissement de Paris. La garde des Sceaux Mme Christiane Taubira, présidente du jury 2015, remettra le Prix Le Refuge Institut Randstad, doté de 5000 E ; un chèque de 2000 E récompensera le Prix Yagg Têtu des internautes. Les dirigeants et bénévoles du Refuge seront entourés par les autres membres du jury : Ana de Boa Esperança, déléguée générale adjointe de l’Institut Randstad, Bambi, Jean-Luc Romero, maire-adjoint du 12e arrondissement de Paris et président de l’association Élus Locaux Contre le Sida, Christophe Martet, directeur de publication de Yagg et Jean-Jacques Augier, directeur de publication de Têtu.
Grandir en paix
Sortie le 4 mai en vidéo, le 10 mai en téléchargement légal de la chanson “Grandir en paix”, écrite et enregistrée par des jeunes et bénévoles du Refuge. Musique : Christophe Madrolle. Vendue au bénéfice du Refuge.
* Le Refuge compte 8 délégations – Montpellier, Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Saint-Denis de la Réunion – et 5 antennes : Perpignan, Avignon, Corse, Strasbourg, Besançon.
>>> Programme complet de la Semaine nationale : http://www.le-refuge.org/semaine-nationale/
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contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
Enjambées rhodaniennes : marchez et courez avec la JCE contre l’homophobie.
La Jeune Chambre Économique de Bagnols-sur-Cèze et du Gard Rhodanien organise ses premières « Enjambées rhodaniennes » le 14 mai 2015. Cette manifestation sportive allie course et randonnée pour mobiliser le grand public et sensibiliser les participants à la lutte contre l’homophobie. La JCE reversera le montant des inscriptions à l’association Le Refuge, qui accompagne les jeunes gens rejetés par leurs familles du fait de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. L’événement est inscrit au calendrier de la Semaine nationale du Refuge.
Les membres de la JCE donnent rendez-vous aux marcheurs et coureurs de tous âges le 14 mai, à partir de 8h, au boulodrome couvert de Bagnols-sur-Cèze. Chacun pourra choisir son challenge et son parcours : une randonnée ou une course non chronométrée sur 10 ou 14 kms. Les participants pourront s’informer sur la problématique de l’homophobie dans le village associatif qui accueillera différentes structures de soutien et de prévention (Le Refuge, Majord’elle, Energay, informLGBT entre autres).
« La JCE est un mouvement humaniste. Nous partageons donc les valeurs du Refuge » explique Aurore Jorda, présidente de la JCE de Bagnols-sur-Cèze et du Gard Rhodanien. « Nous souhaitons valoriser ses initiatives et celles des associations assimilées auprès du grand public afin de lutter durablement contre l’homophobie. » De fait, la JCE a déjà récompensé l’action du Refuge : la JCE Française a remis à son président-fondateur Nicolas Noguier le Trophée national du Jeune citoyen remarquable en 2012 ; la Jeune Chambre Internationale a fait de lui l’un de ses 10 TOYP 2013 (Ten Outstanding Young Persons).
>>> Enjambées rhodaniennes • 14 mai 2015
Accueil dès 8h
Départ à 9h30 (marche) et 10h (course).
Inscriptions ouvertes : www.jcebagnols.fr, 07 70 60 88 83.
Dernières inscriptions sur place à 8h.
Tarifs : 8 € adultes, 5 € – 12 ans.
À propos de la JCE-JCI
Créée en 1965, la JCE de Bagnols/Cèze est affiliée à la Jeune Chambre Économique Française et à la Junior Chamber International (JCI). Âgés de 18 à 40 ans et issus de tous horizons professionnels, les membres JCI se forment au leadership et réalisent des actions concrètes dans différents domaines dont l’économie, l’emploi, la préservation de la planète, la solidarité et l’aménagement du territoire.
À propos du Refuge
Le Refuge est la seule association de lutte contre l’homophobie reconnue d’utilité publique et l’unique structure en France, conventionnée par l’Etat, à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social, médical et psychologique aux jeunes majeurs, filles et garçons, victimes d’homophobie ou de transphobie. Elle compte 8 délégations – Montpellier, Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, St Denis de la Réunion – et 5 antennes : Perpignan, Avignon, Corse, Strasbourg, Besançon. Ligne d’appel d’urgence 24h/24 7J/7 : 06 31 59 69 50.
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• Contact presse JCE – Dorine Klein – 06 78 57 41 72.
• Contact presse Le Refuge – Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.