« Créer de la valeur en s'inspirant du vivant », Angels Conférence le 9 décembre à Montpellier


Le réseau d’investisseurs MELIES Business Angels (MBA) organise une Angels Conférence lundi 9 décembre à 18h30 à Cap Oméga, à Montpellier. Le consultant Bertrand Monfort interviendra sur le thème « Créer de la valeur en s’inspirant du vivant • Le biomimétisme au service d’innovations durables en entreprise ».
Depuis quatre milliards d’années, la nature conçoit, expérimente et développe des innovations pour répondre à des contraintes, résoudre des crises et créer toujours plus de valeur en utilisant pour cela les seules briques de la vie. Au-delà des exemples témoignant de ces performances, Bertrand Montfort introduira quelques-unes des clés de ces réussites pour une initiation à l’innovation durable bio-inspirée.
Bertrand Monfort développe, en partenariat avec le Ceebios notamment, une réflexion spécifique sur l’efficience des systèmes d’information et de communication dans les organisations et les organismes vivants, dans la perspective de nouvelles innovations bio-inspirées au service d’une métamorphose sociétale salutaire. Il co-anime en parallèle un projet de pôle biomimétisme en Région Occitanie Pyrénées Méditerranée.

Angels Conférence, MELIES Business Angels
9 décembre 2019 à 18h30 • Accueil dès 18h15
Salle Marconi-Lumière, Cap Omega, Rond-point Benjamin Franklin, 34960 Montpellier.
Inscriptions (entrée gratuite) : https://www.weezevent.com/conference-creer-de-la-valeur-en-s-inspirant-du-vivant-le-biomimetisme 

Une pétition pour sauver le site archéologique et le patrimoine local du Cailar

Collectif pour la préservation du site archéologique du Cailar, le 28 novembre 2019.
Un projet de construction de lotissement au Cailar, en Camargue gardoise, menace le patrimoine communal, en particulier un site archéologique de notoriété internationale. Un collectif de citoyens vient de lancer une pétition pour appeler les élus locaux ainsi que les ministres de la culture et des territoires à valoriser ce patrimoine remarquable.
Depuis 2016, la commune du Cailar a pour projet de construire un lotissement résidentiel comprenant des logements sociaux sur un terrain proche du cimetière. Ce programme immobilier met pourtant en péril un site archéologique fouillé depuis près de 20 ans, témoin de dizaines de siècles d’occupation, du Premier âge du Fer à l’époque romaine, puis du Moyen Âge à nos jours. « Le premier projet de lotissement a dû être annulé, témoigne Réjane Roure, maître de conférences à l’université Paul Valéry Montpellier 3. Mais en dépit de la mobilisation des archéologues et de la population, la mairie en a autorisé un deuxième, alors même que le code de l’urbanisme prévoit la possibilité de préserver ce site archéologique remarquable. Un recours a été déposé contre ce nouveau permis. » Ophélie Laboury-Barthez, entrepreneure à l’origine de la mobilisation citoyenne avec Réjane Roure, ajoute que le site visé par ce projet immobilier est classé Natura 2000 et inscrit dans les zones de transition de la réserve de Biosphère de la Camargue. « Il est aussi proche de constructions architecturales reconnues et soutenues par la fondation du patrimoine… ».
Les auteures de la pétition, soutenues par la communauté scientifique, proposent un projet de « musée de la Camargue gardoise présentant l’évolution du paysage, les vestiges archéologiques et les traditions taurines (courses camarguaises) qui trouvent leur origine sur l’ancienne lagune qui permettait aux navires de débarquer leurs marchandises en provenance de toute la Méditerranée. »

Chantier de fouilles archéologiques du Cailar en 2015

Le port protohistorique et antique du Cailar : un site exceptionnel
Les découvertes archéologiques et géo-archéologiques menées au Cailar permettent d’affirmer que le site était un très important port lagunaire durant tout l’âge du Fer, précurseur d’Aigues-Mortes. Elles participent à l’histoire complexe du delta du Rhône. Ces recherches ont véritablement débuté en 1998 par la collecte d’un grand nombre de céramiques. Une opération archéologique en 2000, dans le cimetière du village, a permis d’observer une accumulation stratigraphique et un matériel céramique très importants. Réjane Roure a pris la direction des fouilles en 2002, mettant notamment en évidence l’existence d’un rempart en pierres datant du VIe siècle av. J.-C. — le plus ancien retrouvé dans le Gard — et fonctionnel jusqu’à l’époque romaine. En 2014, des prospections géophysiques réalisées entre le cimetière et les arènes ont révélé une présence très dense de vestiges bâtis. Le diagnostic mené par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) en 2017 a confirmé la présence d’un habitat de type urbain très densément occupé pendant plus de neuf siècles de façon continue, avec également des vestiges médiévaux et modernes de grande qualité.
Pétition en ligne sur Change.org : http://bit.ly/petition-cailar-patrimoine

Chantier de fouilles archéologiques du Cailar en 2019

 
 

Thérapies de conversion : Le Refuge organise un ciné-débat à Riom le 6 décembre autour du film "Tremblements"


L’équipe-relais du Refuge du Puy-de-Dôme invite le grand public à une projection de  Tremblements, film de Jayro Bustamante qui dénonce les thérapies de conversion des homosexuels, vendredi 6 décembre 2019 à 20h30, au Cinéma Arcadia à Riom. La séance sera suivie d’un échange mené par la députée de l’Allier Laurence Vanceunebrock-Mialon et le directeur général du Refuge Frédéric Gal.
Pablo, 40 ans, est un homme «  comme il faut  » vivant au Guatemala, religieux pratiquant, marié, père de deux enfants merveilleux. Quand il tombe amoureux de Francisco, sa famille et son Église décident de l’aider à se «  soigner  ». Dieu aime peut-être les pécheurs, mais il déteste le péché… L’argument du film de Jayro Bustamante  Tremblements, sorti en France en mai dernier, permet à l’équipe-relais du Refuge du Puy-de-Dôme d’ouvrir le débat à Riom le 6 décembre prochain sur les thérapies de conversion. La discussion qui suivra la projection du film permettra un partage d’expériences dans le cadre associatif, en présence de Frédéric Gal, directeur général du Refuge. Il sera aussi question de la législation française et de son évolution avec la députée de l’Allier Laurence Vanceunebrock-Mialon. Cette dernière a en effet annoncé le 10 juillet dernier, avec le député de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud, la création d’une mission d’information «  sur les pratiques prétendant modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne.  » Laurence Vanceunebrock-Mialon compte déposer prochainement une proposition de loi contre ces pratiques.
Ciné-débat  Tremblements
Vendredi 6 octobre à 20h30
Cinéma Arcadia, 2 Bis Faubourg de la Bade, Riom.
Tarif unique : 6,50 euros.
À PROPOS DU REFUGE
Le Refuge est la seule association de lutte contre l’homophobie reconnue d’utilité publique et l’unique structure en France, conventionnée par l’Etat, à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social, médical et psychologique aux jeunes majeurs, filles et garçons, victimes d’homophobie ou de transphobie.
Le Refuge est implanté dans 19 villes en France. Plus de 7500 jeunes LGBT+ sont entrés en contact avec l’association depuis sa création en 2003. En 2018, elle hébergé 294 jeunes et en a accompagné 421. Le Refuge compte 150 places d’hébergement.
Ligne d’appel d’urgence 7J/7 24H/24 : 06 31 59 69 50.
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Contacts presse :
• Correspondant-relais Puy-de-Dôme : Alexis Blondeau • 06 23 47 96 82.
• Le Refuge national : Karine Baudoin • 06 30 08 42 14.
 

Avec «  Les Lauréates de l’innovation  », MELIES Business Angels salue l’audace et la ténacité des startuppeuses


À l’occasion de la Semaine nationale des business angels qui aura lieu du 25 au 29 novembre 2019, MELIES Business Angels honorera des créatrices de start-up soutenues par son réseau d’investisseurs·euses. Claudia Zimmer sera la grande témoin des «  Lauréates de l’innovation  » le 28 novembre au Château de Flaugergues à Montpellier. Dirigeantes d’entreprises et spécialistes de l’entrepreneuriat féminin débattront notamment de l’accès des créatrices aux financements et du management au féminin.
MELIES Business Angels (MBA) participe à la 14e édition de la Semaine des business angels, un événement national destiné à mettre en lumière ces investisseurs·euses privé·e·s qui jouent un rôle clef dans le développement économique des territoires en apportant des fonds et du temps aux créatrices et créateurs d’entreprises innovantes.

Claudia Zimmer sera la grande témoin des Lauréates de l'innovation © G. Bonnefont

Temps fort de la semaine, la soirée «  Les Lauréates de l’innovation  » se déroulera le jeudi 28 novembre à 18h30 au Château de Flaugergues. Elle permettra à MELIES Business Angels de distinguer des dirigeantes de start-up dans lesquelles le réseau a investi ces dernières annnées. «  Selon une récente étude de Sista, seuls 5% des fonds en France sont levés par des femmes entrepreneures  » note Gilles Roche, président de MBA. «  Il nous a donc semblé important de faire écho à cette problématique en mettant en avant la réussite au féminin pour la troisième édition des Lauréat·e·s de l’innovation.  Parmi les start-up que nous avons accompagnées depuis la création de MELIES Business Angels, 21 % sont dirigées par des femmes.  » Par ailleurs, le conseil d’administration de MBA souhaite profiter de l’événement pour susciter des vocations de business angels parmi les femmes : en effet, depuis 2004, le réseau a recensé 13,5 % seulement d’investisseuses dans ses rangs. Emmanuelle Darras, directrice de Racines Sud, animera la soirée rythmée par une table ronde sur les thèmes de l’accès des femmes au financement de l’innovation et du management au féminin, et clôturée par un échange entre Martine Viguier et Claudia Zimmer, cheffes d’entreprises récidivistes.
Un speed dating pour les porteurs et porteuses de projets innovants
Le réseau MELIES Business Angels propose aussi chaque année aux futur·e·s créateurs et créatrices d’entreprises en Occitanie de présenter leurs projets à ses membres lors d’un speed dating. Ce dernier aura lieu le mercredi 27 novembre au Montpellier International Business Incubator (MIBI) à Cap Omega. Dix business angels recevront les candidat·e·s toutes les demi-heures, sur rendez-vous, de 9h00 à 12h30, pour un premier échange constructif sur leurs projets. MBA sélectionnera certain·e·s candidat·e·s pour un entretien ultérieur avec son équipe Deal Flow.
• Inscription speed dating du 27 novembre : http://bit.ly/SpeedDatingMBA2019
• Inscription soirée du 28 novembre : http://bit.ly/SoireeLaureatesMBA.

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À propos de MELIES Business Angels
Depuis sa création en 2006, MELIES Business Angels a rassemblé près de 280 investisseurs·euses individuel·le·s dans le but de financer et d’accompagner de jeunes entreprises régionales à fort potentiel de croissance. Labellisée par le ministère des PME/PMI et par iSource, l’association est membre de la fédération nationale France Angels. En 2016, elle a créé avec le réseau toulousain Capitole Angels la structure Occitanie Angels afin de mutualiser les dossiers des start-up de la région et d’augmenter les prises de participation.

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Contact presse MBA : Karine Baudoin • 06 30 08 42 14.
 

Serge Brussolo signe chez H&O


Les éditions H&O publieront en février 2020 le nouveau thriller de Serge Brussolo, Cendres vives. Ce «  raconteur d’histoires » confie pour la première fois un texte à un éditeur étranger au sérail des grandes maisons parisiennes et qui a su entretenir «  le feu sacré ». Rencontre avec un «  enchanteur lucide » quatre mois avant la sortie de son nouveau numéro de prestidigitation…
Pourquoi avoir choisi H&O pour la publication de votre nouveau thriller ?
Disons que l’enthousiasme de l’éditeur tombait comme un rayon de soleil dans le climat morose de l’édition française  ! Je rencontre assez souvent les éditeurs, et certains d’entre eux me donnent, hélas  !, l’impression d’avoir laissé s’éteindre le feu sacré qui leur avait fait choisir cette profession. Ce qui aurait tendance à me démotiver. Les gens de H&O, eux, m’ont fait l’effet d’un remède de cheval. Leur vitalité m’a rassuré et redonné espoir. Je me suis surpris à penser : « Ah ! Les zombies n’ont pas encore gagné. Il y a encore quelqu’un qui s’avance gaillardement au milieu des ruines et des cendres. Pourquoi ne pas lui emboîter le pas  ? »
L’important pour moi c’est la liberté d’écriture. Je ne supporte pas qu’on essaie de m’imposer des choses sous couvert de « suggestions » et qu’on tente mine de rien de prendre le contrôle de mon manuscrit, voire de le rewriter. J’ai claqué plusieurs portes pour cette raison. Je ne fais pas partie des auteurs dociles, c’est pourquoi j’ai la réputation « d’avoir un problème avec l’autorité  ». Il m’a semblé que chez H&O je serais enfin protégé de ces menaces, et que s’établirait un climat de confiance. Et surtout, je le répète, ces gens m’ont paru très motivés par leur travail, ce qui n’est pas si fréquent de nos jours où la routine commerciale et le découragement finissent par avoir raison des meilleurs. Lors des déjeuners professionnels on m’assomme de chiffres… mais on me parle de moins en moins de livres. Dommage. Ce n’était pas le cas lorsque j’ai débuté dans le métier, et je le regrette  ; mais bon, comme on l’aura compris : je suis un vieux con.
Comment vous situez-vous, vous, auteur de best-sellers, dans le paysage éditorial actuel français ?
Il m’est arrivé d’écrire des best-sellers, c’est vrai, mais presque par accident. Ce n’est pas dans ma nature. Certains éditeurs l’ont du reste déploré, et m’ont ardemment prié de corriger ce travers. Mais je suis trop marginal, trop déviant pour supporter de ne pas sortir des sentiers battus de la mode. Je n’ai aucun respect pour les recettes miraculeuses, le train-train, les vieux pots dans lesquels on mitonne la bonne soupe. Ce parti pris en déconcerte certains qui me reprochent de chercher à tort l’originalité. J’écris par passion, avec l’espoir de faire partager ce plaisir aux lecteurs.
Je suis avant tout un raconteur d’histoires. Je sais qu’aujourd’hui cela paraît ringard car la littérature doit — d’après ce qu’on me répète — exprimer avant tout des états d’âme (de préférence déprimants) ou émettre de hautes pensées qui permettront de sauver le Monde. Je me rappelle d’un critique littéraire qui m’avait dit  : «  Il ne faut pas raconter d’histoires, c’est bon pour les enfants, ça n’intéresse pas les adultes. » Je suis persuadé qu’il se trompait. Depuis la nuit des temps, les bonnes histoires passionnent les foules.
Par ailleurs, on constate en France un profond mépris pour l’imagination qui est considérée comme suspecte, et une grande méfiance envers les auteurs qui sont capables d’inventer. Mépris qui n’est pas exempt de jalousie larvée.
Que pouvez-vous nous dévoiler de l’intrigue de Cendres vives  ? Quelle place ce roman tient-il dans votre œuvre ?
C’est le monologue d’un jeune homme étrange, prisonnier volontaire d’une clinique désaffectée, qui nous raconte sa vie depuis son enfance passée sur les bords de l’Amazone, jusqu’à son incarcération dans une école d’enfants espions destinés à devenir des agents dormants. Mais qui est réellement cet «  anti-James Bond  » ? Doit-on le considérer comme un mythomane  ? Un malade mental  ? Ou la victime d’un complot qui le dépasse complètement  ? Est-il naïf ou machiavélique  ? Ce livre est fait de vérités emboîtées comme des poupées russes. Chaque révélation en contient une autre qui contredit la précédente. D’une certaine manière c’est un jeu saupoudré d’humour noir. Une sorte de numéro de prestidigitation destiné à amuser le lecteur.
Vos livres portent un regard assez cruel et ironique sur les travers de l’humanité en général. Diriez-vous que vous êtes un « enchanteur désenchanté »  ?
Frédéric Soulié, l’auteur des Mémoires du Diable a écrit  : «  Que Dieu nous garde donc, non pas d’être coupables, mais d’être dupes.  » Le problème c’est que neuf fois sur dix nous sommes tout à la fois coupables et dupes sans vouloir l’admettre. Je ne suis ni désenchanté ni paranoïaque, je suis réaliste, mais n’a-t-on pas dit que l’humour noir est la politesse du désespoir  ? Je ne suis ni un philosophe ni un donneur de leçons. Pas davantage – selon le terme à la mode – un «  lanceur d’alertes ». Je voyage et je note ce que je vois. Je pense que le monde est plus fou que nous voulons bien l’admettre, que la démence quotidienne couve sous un mince vernis qui ne demande qu’à s’écailler. Un pseudo rationalisme nous tient lieu d’œillères rassurantes. J’entends souvent les gens dire : « C’est invraisemblable, ça ne pourrait jamais arriver. » Cela me rappelle ce que répétait l’un de mes profs en fac : « La vraisemblance c’est le critère des imbéciles. » Je dirais plutôt : « C’est une bouée de sauvetage trompeuse qui peut se dégonfler d’un instant à l’autre. » Le délire est partout, sous-jacent, il nous encercle. L’entropie est en passe de nous engloutir. Donc mes romans ne sont pas si délirants qu’on se plaît à le répéter. Je suis un enchanteur lucide.
Cendres vives
Serge Brussolo

À paraître chez H&O, format de poche, en février 2020.
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Contact presse H&O : Karine Baudoin • 06 30 08 42 14.
 

Le Congrès national des Entreprises publiques locales 2019 met l’Europe et le Grand-Est à l’honneur


Le Palais de la musique et des congrès de Strasbourg accueillera du 8 au 10 octobre le Congrès et le Salon des Entreprises publiques locales (Epl). Plus de 1 500 congressistes et 50 exposants sont attendus au cœur de l’Eurométropole, au sein d’un équipement récemment rénové et géré par la Sem Strasbourg Evènements, afin de souligner notamment les apports du cadre européen au développement des territoires.
Communiqué complet sur le site de la Fédération des Epl.

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Anne de Tienda et Claude Gubler enrichissent le Fonds littéraire Yves Navarre


Le 24 septembre 2019, Gilles Gudin de Vallerin, directeur des médiathèques et du livre de Montpellier Méditerranée Métropole et les responsables de l’association Les amis d’Yves Navarre accueilleront Anne de Tienda et Claude Gubler à la médiathèque centrale. Ces amis intimes d’Yves Navarre ont en effet décidé de confier leurs archives – riches correspondances et tapuscrits – au fonds consacré à ce grand écrivain et créé à l’automne 2017 à Montpellier.
Le fonds littéraire Yves Navarre va recevoir deux donations importantes le 24 septembre 2019. Programmée à 11h salle Frédéric Sabatier d’Espeyran, secteur Patrimoine de la médiathèque Émile Zola à Montpellier, la cérémonie officielle sera publique. Déjà riche de la donation Perrenoud, à l’origine de la création du fonds en septembre 2017, les archives montpelliéraines recèleront de nouveaux documents personnels et tapuscrits qui passionneront les chercheurs et amateurs d’histoire de la littérature et de création littéraire.
Les legs d’Anne de Tienda et de Claude Gubler contiennent de nombreux tapuscrits de textes écrits par Yves Navarre entre 1986 et 1994. D’autres exemplaires de ces tapuscrits figuraient déjà dans les archives léguées par la famille Perrenoud en septembre 2017. Certains d’entre eux demeurent inédits à l’exception de trois nouvelles rassemblées dans le recueil Avant que tout me devienne insupportable et du roman Pour dans peu, publiés respectivement par les éditions H&O en 2006 et 2016. Claude Gubler lègue aussi un coffret en bois dans lequel Yves Navarre rangeait ses tapuscrits.
Surtout, Anne de Tienda et Claude Gubler ont tous les deux entretenu une importante correspondance avec l’auteur qui leur adressait régulièrement lettres et cartes postales lors de ses nombreux voyages et tout particulièrement durant sa « période québécoise » entre juillet 1989 et septembre 1991. Le Fonds Yves Navarre s’enrichit ainsi d’un peu plus d’une centaine de lettres et cartes envoyées à Claude Gubler de février 1987 à janvier 1994 et d’environ 120 lettres et cartes adressées à Anne de Tienda de mai 1985 à janvier 1994.
Autre richesse du legs de Tienda : 16 albums dans lesquels Yves Navarre avait rassemblé des cartes postales et des lettres reçues entre septembre 1988 et juin 1989, dont une soixantaine de la famille Perrenoud, pendant complémentaire et exceptionnel aux archives déjà léguées par celle-ci. Parmi les autres correspondants figurent notamment François Mitterrand, Danielle Mitterrand, Michel Tournier, Pierre-Jean Remy, Emanuel Ungaro, Alekos Fassianos. On répertorie aussi quelques photographies, portraits de l’auteur.

Anne de Tienda et Claude Gubler, deux amis et confidents d’Yves Navarre

Anne de Tienda est née en novembre 1958 à Safi, au Maroc. Longtemps ergothérapeute dans un centre de rééducation fonctionnelle, elle fut amenée à s’occuper d’Yves Navarre après l’accident vasculaire cérébral de celui-ci en novembre 1984. Elle devint très vite l’amie et la confidente de l’auteur et l’épaula inlassablement jusqu’à la disparition d’Yves Navarre le 24 janvier 1994. Elle fait partie des ayants droit d’Yves Navarre et fut l’une des premières adhérentes de l’association de ses Amis.
Claude Gubler est né le 14 mai 1934, à Paris. Sa mère avait autrefois travaillé avec le père d’Yves Navarre, lorsque ce dernier dirigeait l’Institut Français du Pétrole. Ils s’étaient donc connus tout jeunes avant de se perdre de vue durant leurs études. Ils se sont retrouvés lorsque le docteur Gubler suivit François Mitterrand à l’Élysée et devint officiellement le médecin personnel du président. Claude Gubler fut lui aussi un ami fidèle d’Yves Navarre et son confident.
Anne de Tienda et Claude Gubler sont longuement évoqués dans Les Fleurs de la mi-mai et Carnet de bord, deux des textes qui composent l’ouvrage Romans, un roman (Albin Michel, 1988). Par la suite Yves Navarre les remerciera en les citant (eux ou leurs animaux de compagnie) parmi les dédicataires de certains de ses livres (La Terrasse des audiences au moment de l’adieu, Poudre d’or).
 
À propos d’Yves Navarre
Yves Navarre est né à Condom, dans le Gers, le 24 septembre 1940. Il est mort à Paris le 24 janvier 1994. Yves Navarre a marqué les scènes littéraire et sociale des années 70-80, évoquant son homosexualité à visage découvert à une époque où celle-ci demeurait tabou. Son œuvre compte une trentaine d’ouvrages publiés, romans et pièces de théâtre, dont beaucoup ont été traduits en plusieurs langues. Parmi eux citons Lady Black, Le petit Galopin de nos corps, Kurwenal ou la part des êtres, Portrait de Julien devant la fenêtre, Le Temps voulu ou Ce sont amis que vent emporte, tous récemment réédités par H&O. Yves Navarre a reçu le Prix Goncourt en 1980 pour Le Jardin d’acclimatation et le Prix Amic de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre en 1992.
À propos des Amis d’Yves Navarre
L’association Les amis d’Yves Navarre s’attache à faire connaître et à promouvoir l’œuvre d’Yves Navarre. Créée près de Montpellier en mars 2016, elle compte déjà plus de 80 membres en France, Suisse, Belgique, Irlande, Italie et au Québec. Elle consacre un colloque international biennal à l’auteur, contribue à la publication de textes rares ou inédits et a entrepris, avec H&O, d’éditer ses Œuvres complètes – le volume 1971-1974 est paru en novembre 2018. Les amis d’Yves Navarre soutiennent aussi la réédition du roman Le Jardin d’acclimatation préfacée par l’écrivaine Tatiana de Rosnay (disponible en librairie le 13 septembre 2019) • Site web : www.amis-yvesnavarre.org.
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Contact presse : Karine Baudoin • 06 30 08 42 14.
 

Stella Surgical Prix Initiative Start-up 2019 du Rotary Club Montpellier Méditerranée

Le Rotary Club Montpellier Méditerranée a distingué trois créateurs d’entreprises innovantes montpelliéraines mardi 2 juillet 2019. Clément Labiche, président de Stella Surgical, a reçu le Prix Initiative Start-up 2019. Les technologies avancées de Stella Surgical ont conduit au développement de l’application smartphone e-Stella, un outil d’aide à la décision unique au monde qui quantifie et évalue avec précision, à partir d’une simple photo et de données biologiques, la qualité d’un greffon de foie humain en vue d’une transplantation. E-Stella est muni d’une intelligence artificielle afin de permettre au machine learning d’offrir des réponses toujours plus précises.
Le Rotary Club Montpellier Méditerranée a aussi récompensé les deux autres finalistes du concours :
• Mathilde Perraud , présidente de la start-up Budd’it
Budd’it s’adresse aux acteurs qui possèdent des établissements physiques et qui proposent des expériences à vivre : commerces, hôtels, restaurants, sites touristiques. Ses solutions leur permettent d’interroger les visiteurs pendant leur visite sur les lieux : sondages géolocalisés, audits qualités, enquêtes de satisfaction. L’objectif est d’identifier les irritants dans ces lieux d’interaction afin d’améliorer l’expérience vécue avec l’entreprise.
• Clément Content, président de la start-up Koovea
Koovea commercialise des solutions permettant de sécuriser le suivi de température des biotechnologies sur l’ensemble de la chaîne logistique. Ciblant les acteurs de la biotech, de la cosmétique, de l’agroalimentaire (et tout acteur soumis aux contraintes de la chaîne du froid), elle garantit aux utilisateurs des produits viables et non dangereux. Cela évite aussi aux entreprises des pertes financières importantes, compte tenu du coût des produits.
Ces trois prix ont été remis par les entreprises partenaires – le Cabinet Cazes Goddyn, PVB Avocats et Weda – en présence de M. Gérard Lannelongue, conseiller de Montpellier Méditerranée Métropole et Isabelle Prévôt, directrice du Business Innovation Center de Montpellier.

Clément Labiche, Stella Surgical (4e sur la photo), Prix Initiative Start-up 2019 du Rotary Club Montpellier Méditerranée aux côtés de Mathilde Perraud, Budd'it (5e) et Clément Content, Koovea (7e)

Depuis six ans, le Rotary Club Montpellier Méditerranée organise le concours Initiative Start-up, en partenariat avec le BIC de Montpellier Méditerranée Métropole, pour récompenser des jeunes entrepreneurs dont le projet est en phase avec les valeurs du Rotary. Le lauréat bénéficie d’une aide financière de 2 000 euros, d’un accompagnement d’une année par les membres de la commission professionnelle du Rotary Club Montpellier Méditerranée ainsi que d’une ouverture sur son réseau national et international (1,2 millions de membres dans le monde). Cet accompagnement vaut aussi pour les deux autres finalistes, qui reçoivent chacun un chèque de 800 euros. De plus, cette année, le nouveau partenaire du concours l’Espace Entreprise a offert une dotation de 500 euros aux trois entreprises à valoir pour l’hébergement dans ses locaux.
Contact presse Rotary : Antoine Calderini, 06 63 95 92 04.
 

Le Refuge expérimente à Angers un dispositif d’hébergement pour jeunes LGBT réfugiés sous protection de l’État


Le Refuge se voit confier par le ministère de l’Intérieur l’expérimentation d’un dispositif d’hébergement et d’accompagnement de jeunes réfugiés protégés victimes de violences homophobes ou transphobes dans leur pays. Le 1er octobre 2019, l’association nationale ouvrira à Angers 30 places réservées à des jeunes de moins 30 ans. Une première en France.
La direction générale des étrangers en France, au ministère de l’Intérieur, vient de retenir le projet d’hébergement et d’accompagnement pour jeunes sous protection internationale proposé par le Refuge. L’association va pouvoir mettre progressivement à la disposition de ces jeunes victimes d’homophobie ou de transphobie dans leur pays 30 places d’hébergement situées dans six appartements à Angers, ainsi qu’un accompagnement personnalisé destiné à leur faire recouvrer une autonomie personnelle, sociale et professionnelle. Elle disposera d’un financement à hauteur de 273 750 euros pour assurer le fonctionnement de ce dispositif national. Les bénéficiaires seront directement orientés par l’Office Français de l’Intégration et de l’Insertion (OFFI).
« Nous avons décidé de confier ce projet à notre délégation départementale du Maine-et-Loire après concertation en interne » explique Nicolas Noguier, président du Refuge. « Les équipes angevines et régionales ont fourni un travail exemplaire, en lien avec le maire d’Angers Christophe Béchu et les services de la ville. Nous avons aussi le soutien de la présidente de la région Pays-de-la-Loire Christelle Morançais et de sa vice-présidente Laurence Garnier, ainsi que des préfectures de la région et du département ». De nombreux partenaires se sont en effet mobilisés pour apporter un appui au projet dont Forum Réfugiés à Lyon et la structure médico-sociale ADAGES à Montpellier. La ville d’Angers a attribué au Refuge un local destiné au personnel éducatif et aux bénévoles, composé de trois bureaux et d’une salle commune d’accueil et de vie, où l’association pourra organiser ses réunions collectives, ses bilans mensuels et ses permanences à destination des jeunes. Le Refuge va recruter deux salariés à temps plein dans l’action sociale et créer un poste de secrétaire comptable sur Angers à partir du 1er septembre.

Amadou et Mohamed, originaires de Guinée Conakry, accompagnés par Le Refuge à Montpellier

Demandes d’asile des jeunes LGBT : une hausse constante
Les demandeurs d’asile représentent environ 30% du public hébergé et accompagné par le Refuge. Depuis 2015, la structure a vu leur effectif fortement augmenter, passant de 30 jeunes à 146 en 2018. Elle a reçu l’an dernier l’agrément de l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides). « Pour garantir l’intégration des jeunes réfugiés, nous devons leur proposer un lieu et un accompagnement spécifiques, témoigne Richard Renault, délégué régional des Pays de la Loire du Refuge. D’une part parce que nous les accompagnons plus longtemps que les autres jeunes (de 6 mois minimum à plus d’un an, contre trois mois minimum), d’autre part parce que nous ne pouvons pas les héberger en chambre d’hôtel comme nous le faisons ponctuellement lorsque nos places en appartements ne suffisent pas à la demande. » Sur les 146 personnes en demande d’asile hébergées par le Refuge en 2018, 40 ont pu bénéficier d’un statut de protection.
Une stratégie nationale gouvernementale lancée en juin 2018
« À ce jour, en France, il n’existe aucun hébergement spécifique pour réfugiés de moins de 30 ans et encore moins pour des jeunes venant chercher une protection suite à des persécutions et à des menaces de mort pour homophobie ou transphobie » rappelle Nicolas Noguier. « Nous sommes fiers de la confiance que nous accorde M. le ministre Castaner pour l’accueil et l’insertion sociale de ces jeunes sous protection de l’État. » Le gouvernement a présenté sa « stratégie nationale pour l’accueil et l’intégration des personnes réfugiées » le 5 juin 2018. Dans cette dynamique le ministère de l’Intérieur, par l’intermédiaire de la direction générale des étrangers en France, a lancé en octobre un appel à projet national pour créer 2 000 nouvelles places en centres provisoires d’hébergement pour réfugiés. Le 9 novembre, la DGEF, l’OFII et la DILCRAH rencontraient des acteurs LGBT, dont Le Refuge, pour créer un groupe de travail sur l’identification et la prise en compte des vulnérabilités des demandeurs d’asile et des réfugiés LGBT en France. Le Refuge est apparu, au cours des échanges, comme l’association légitime pour expérimenter un tel dispositif en 2019.
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Réunis en congrès, 300 médecins généralistes se forment ou se perfectionnent en échographie


L’École d’Échographie Sans Frontières (EESF) a réuni près de 300 médecins généralistes au Palais des congrès de Paris du 21 au 23 juin dernier. Parce que l’échographie rend la médecine plus efficiente. C’est ce qu’ont démontré les membres du comité scientifique du congrès d’échographie générale, qui ont adopté l’échographe comme d’autres l’ont fait avec le stéthoscope par le passé.
Le Dr Dominique Amy, radiologue à Aix-en-Provence et président de l’EESF et le Pr Jean-Marie Bourgeois, médecin généraliste, formateur en échographie à Nîmes et président du Centre de Formation Francophone à l’Échographie, ont accueilli des médecins de France et du continent africain pour la deuxième édition de leur congrès d’échographie générale. Organisatrice du congrès, l’EESF leur a proposé des plénières de haut niveau pour explorer les différentes applications de l’échographie en médecine générale et lever les éventuels obstacles à l’appropriation de l’échographe par les médecins généralistes. Sur le plan de la pratique, le médecin commence par la cinquantaine de diagnostics sûrs, auxquels l’échographie apporte une réponse binaire (la phlébite emboligène en est un exemple). Il découvre rapidement que cette pratique lui fait gagner du temps alors qu’il craignait d’en perdre, et qu’il peut orienter les patients qui en ont besoin de façon fiable vers un radiologue, alors qu’il redoutait d’être perçu comme un concurrent par ce dernier. Enfin, il peut s’équiper en achetant l’équipement nécessaire et en le finançant par des honoraires valorisés ; il peut aussi opter pour une solution de leasing. De son côté, le CFFE organisait huit ateliers conçus « pour et par » le médecin généraliste. Parmi eux, six séances présentielles formaient l’ensemble « Prise en main d’un échographe » destiné aux médecins qui n’ont pas encore introduit l’échographie dans leur pratique. Ils ont ainsi appris à maîtriser 30 diagnostics clinico-échographiques de très bonnes sensibilité et spécificité en Abdominal, Gynécologie, Pleuro-pulmonaire, Urinaire, Musculo-squelettique, Vasculaire et Tissus Mous. Les autres ateliers permettaient de se former avec des spécialistes.

Cette année, les congressistes ont aussi pu entendre les interventions de créateurs de start-up. Claude Cohen Bacrie, fondateur d’Escopics après avoir co-fondé SuperSonic Imagine, s’est exprimé sur «  le passé, le présent et l’avenir de l’échographie  », insistant entre autres sur les vecteurs d’adoption de l’échographe par les non-experts (l’élastographie par exemple). De son côté, Bertrand Moal, CEO de la start-up bordelaise Deski, a mis en avant l’apport de l’intelligence artificielle dans la démocratisation de l’échographie. Deski travaille notamment sur la création d’un guide en temps réel pour déterminer les vues de référence en cardiologie.

Le Dr Dominique Amy et le Pr J-Marie Bourgeois

À propos de l’EESF
et du Professeur honoraire Jean-Marie Bourgeois

L’École d’Échographie Sans Frontières, basée à Nîmes, dispense des cours d’échographie à distance pour médecins généralistes (durée deux ans) et par spécialité (durée un an). Elle propose la formation Postgraduate Diploma in Medical Ultrasound. Elle est présidée par le Dr Dominique Amy. Son vice-président, le Pr Jean-Marie Bourgeois, a consacré sa carrière universitaire, en tant qu’enseignant et praticien, à la formation du médecin généraliste à l’Écho-Doppler. Il a créé le premier Diplôme Universitaire d’Échographie ouvert également à ces médecins en 1980 à la Faculté de Montpellier, puis le premier DIU en collaboration avec la Médecine Nucléaire de Limoges et de Paris (Pitié Salpêtrière) et la Radiologie de Lyon. Également président du Centre Francophone de Formation en Échographie (CFFE), il est l’auteur d’ouvrages formant à l’Échographie (Les mécanismes de formation de l’image en Échographie et Manuel d’Échographie en pneumologie, chez Sauramps Médical).
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