Les éditions H&O publieront en février 2020 le nouveau thriller de Serge Brussolo, Cendres vives. Ce « raconteur d’histoires » confie pour la première fois un texte à un éditeur étranger au sérail des grandes maisons parisiennes et qui a su entretenir « le feu sacré ». Rencontre avec un « enchanteur lucide » quatre mois avant la sortie de son nouveau numéro de prestidigitation…
Pourquoi avoir choisi H&O pour la publication de votre nouveau thriller ?
Disons que l’enthousiasme de l’éditeur tombait comme un rayon de soleil dans le climat morose de l’édition française ! Je rencontre assez souvent les éditeurs, et certains d’entre eux me donnent, hélas !, l’impression d’avoir laissé s’éteindre le feu sacré qui leur avait fait choisir cette profession. Ce qui aurait tendance à me démotiver. Les gens de H&O, eux, m’ont fait l’effet d’un remède de cheval. Leur vitalité m’a rassuré et redonné espoir. Je me suis surpris à penser : « Ah ! Les zombies n’ont pas encore gagné. Il y a encore quelqu’un qui s’avance gaillardement au milieu des ruines et des cendres. Pourquoi ne pas lui emboîter le pas ? »
L’important pour moi c’est la liberté d’écriture. Je ne supporte pas qu’on essaie de m’imposer des choses sous couvert de « suggestions » et qu’on tente mine de rien de prendre le contrôle de mon manuscrit, voire de le rewriter. J’ai claqué plusieurs portes pour cette raison. Je ne fais pas partie des auteurs dociles, c’est pourquoi j’ai la réputation « d’avoir un problème avec l’autorité ». Il m’a semblé que chez H&O je serais enfin protégé de ces menaces, et que s’établirait un climat de confiance. Et surtout, je le répète, ces gens m’ont paru très motivés par leur travail, ce qui n’est pas si fréquent de nos jours où la routine commerciale et le découragement finissent par avoir raison des meilleurs. Lors des déjeuners professionnels on m’assomme de chiffres… mais on me parle de moins en moins de livres. Dommage. Ce n’était pas le cas lorsque j’ai débuté dans le métier, et je le regrette ; mais bon, comme on l’aura compris : je suis un vieux con.
Comment vous situez-vous, vous, auteur de best-sellers, dans le paysage éditorial actuel français ?
Il m’est arrivé d’écrire des best-sellers, c’est vrai, mais presque par accident. Ce n’est pas dans ma nature. Certains éditeurs l’ont du reste déploré, et m’ont ardemment prié de corriger ce travers. Mais je suis trop marginal, trop déviant pour supporter de ne pas sortir des sentiers battus de la mode. Je n’ai aucun respect pour les recettes miraculeuses, le train-train, les vieux pots dans lesquels on mitonne la bonne soupe. Ce parti pris en déconcerte certains qui me reprochent de chercher à tort l’originalité. J’écris par passion, avec l’espoir de faire partager ce plaisir aux lecteurs.
Je suis avant tout un raconteur d’histoires. Je sais qu’aujourd’hui cela paraît ringard car la littérature doit — d’après ce qu’on me répète — exprimer avant tout des états d’âme (de préférence déprimants) ou émettre de hautes pensées qui permettront de sauver le Monde. Je me rappelle d’un critique littéraire qui m’avait dit : « Il ne faut pas raconter d’histoires, c’est bon pour les enfants, ça n’intéresse pas les adultes. » Je suis persuadé qu’il se trompait. Depuis la nuit des temps, les bonnes histoires passionnent les foules.
Par ailleurs, on constate en France un profond mépris pour l’imagination qui est considérée comme suspecte, et une grande méfiance envers les auteurs qui sont capables d’inventer. Mépris qui n’est pas exempt de jalousie larvée.
Que pouvez-vous nous dévoiler de l’intrigue de Cendres vives ? Quelle place ce roman tient-il dans votre œuvre ?
C’est le monologue d’un jeune homme étrange, prisonnier volontaire d’une clinique désaffectée, qui nous raconte sa vie depuis son enfance passée sur les bords de l’Amazone, jusqu’à son incarcération dans une école d’enfants espions destinés à devenir des agents dormants. Mais qui est réellement cet « anti-James Bond » ? Doit-on le considérer comme un mythomane ? Un malade mental ? Ou la victime d’un complot qui le dépasse complètement ? Est-il naïf ou machiavélique ? Ce livre est fait de vérités emboîtées comme des poupées russes. Chaque révélation en contient une autre qui contredit la précédente. D’une certaine manière c’est un jeu saupoudré d’humour noir. Une sorte de numéro de prestidigitation destiné à amuser le lecteur.
Vos livres portent un regard assez cruel et ironique sur les travers de l’humanité en général. Diriez-vous que vous êtes un « enchanteur désenchanté » ?
Frédéric Soulié, l’auteur des Mémoires du Diable a écrit : « Que Dieu nous garde donc, non pas d’être coupables, mais d’être dupes. » Le problème c’est que neuf fois sur dix nous sommes tout à la fois coupables et dupes sans vouloir l’admettre. Je ne suis ni désenchanté ni paranoïaque, je suis réaliste, mais n’a-t-on pas dit que l’humour noir est la politesse du désespoir ? Je ne suis ni un philosophe ni un donneur de leçons. Pas davantage – selon le terme à la mode – un « lanceur d’alertes ». Je voyage et je note ce que je vois. Je pense que le monde est plus fou que nous voulons bien l’admettre, que la démence quotidienne couve sous un mince vernis qui ne demande qu’à s’écailler. Un pseudo rationalisme nous tient lieu d’œillères rassurantes. J’entends souvent les gens dire : « C’est invraisemblable, ça ne pourrait jamais arriver. » Cela me rappelle ce que répétait l’un de mes profs en fac : « La vraisemblance c’est le critère des imbéciles. » Je dirais plutôt : « C’est une bouée de sauvetage trompeuse qui peut se dégonfler d’un instant à l’autre. » Le délire est partout, sous-jacent, il nous encercle. L’entropie est en passe de nous engloutir. Donc mes romans ne sont pas si délirants qu’on se plaît à le répéter. Je suis un enchanteur lucide.
Cendres vives
Serge Brussolo
À paraître chez H&O, format de poche, en février 2020.
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Le Congrès national des Entreprises publiques locales 2019 met l’Europe et le Grand-Est à l’honneur
Le Palais de la musique et des congrès de Strasbourg accueillera du 8 au 10 octobre le Congrès et le Salon des Entreprises publiques locales (Epl). Plus de 1 500 congressistes et 50 exposants sont attendus au cœur de l’Eurométropole, au sein d’un équipement récemment rénové et géré par la Sem Strasbourg Evènements, afin de souligner notamment les apports du cadre européen au développement des territoires.
Communiqué complet sur le site de la Fédération des Epl.
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Anne de Tienda et Claude Gubler enrichissent le Fonds littéraire Yves Navarre
Le 24 septembre 2019, Gilles Gudin de Vallerin, directeur des médiathèques et du livre de Montpellier Méditerranée Métropole et les responsables de l’association Les amis d’Yves Navarre accueilleront Anne de Tienda et Claude Gubler à la médiathèque centrale. Ces amis intimes d’Yves Navarre ont en effet décidé de confier leurs archives – riches correspondances et tapuscrits – au fonds consacré à ce grand écrivain et créé à l’automne 2017 à Montpellier.
Le fonds littéraire Yves Navarre va recevoir deux donations importantes le 24 septembre 2019. Programmée à 11h salle Frédéric Sabatier d’Espeyran, secteur Patrimoine de la médiathèque Émile Zola à Montpellier, la cérémonie officielle sera publique. Déjà riche de la donation Perrenoud, à l’origine de la création du fonds en septembre 2017, les archives montpelliéraines recèleront de nouveaux documents personnels et tapuscrits qui passionneront les chercheurs et amateurs d’histoire de la littérature et de création littéraire.
Les legs d’Anne de Tienda et de Claude Gubler contiennent de nombreux tapuscrits de textes écrits par Yves Navarre entre 1986 et 1994. D’autres exemplaires de ces tapuscrits figuraient déjà dans les archives léguées par la famille Perrenoud en septembre 2017. Certains d’entre eux demeurent inédits à l’exception de trois nouvelles rassemblées dans le recueil Avant que tout me devienne insupportable et du roman Pour dans peu, publiés respectivement par les éditions H&O en 2006 et 2016. Claude Gubler lègue aussi un coffret en bois dans lequel Yves Navarre rangeait ses tapuscrits.
Surtout, Anne de Tienda et Claude Gubler ont tous les deux entretenu une importante correspondance avec l’auteur qui leur adressait régulièrement lettres et cartes postales lors de ses nombreux voyages et tout particulièrement durant sa « période québécoise » entre juillet 1989 et septembre 1991. Le Fonds Yves Navarre s’enrichit ainsi d’un peu plus d’une centaine de lettres et cartes envoyées à Claude Gubler de février 1987 à janvier 1994 et d’environ 120 lettres et cartes adressées à Anne de Tienda de mai 1985 à janvier 1994.
Autre richesse du legs de Tienda : 16 albums dans lesquels Yves Navarre avait rassemblé des cartes postales et des lettres reçues entre septembre 1988 et juin 1989, dont une soixantaine de la famille Perrenoud, pendant complémentaire et exceptionnel aux archives déjà léguées par celle-ci. Parmi les autres correspondants figurent notamment François Mitterrand, Danielle Mitterrand, Michel Tournier, Pierre-Jean Remy, Emanuel Ungaro, Alekos Fassianos. On répertorie aussi quelques photographies, portraits de l’auteur.
Anne de Tienda et Claude Gubler, deux amis et confidents d’Yves Navarre
Anne de Tienda est née en novembre 1958 à Safi, au Maroc. Longtemps ergothérapeute dans un centre de rééducation fonctionnelle, elle fut amenée à s’occuper d’Yves Navarre après l’accident vasculaire cérébral de celui-ci en novembre 1984. Elle devint très vite l’amie et la confidente de l’auteur et l’épaula inlassablement jusqu’à la disparition d’Yves Navarre le 24 janvier 1994. Elle fait partie des ayants droit d’Yves Navarre et fut l’une des premières adhérentes de l’association de ses Amis.
Claude Gubler est né le 14 mai 1934, à Paris. Sa mère avait autrefois travaillé avec le père d’Yves Navarre, lorsque ce dernier dirigeait l’Institut Français du Pétrole. Ils s’étaient donc connus tout jeunes avant de se perdre de vue durant leurs études. Ils se sont retrouvés lorsque le docteur Gubler suivit François Mitterrand à l’Élysée et devint officiellement le médecin personnel du président. Claude Gubler fut lui aussi un ami fidèle d’Yves Navarre et son confident.
Anne de Tienda et Claude Gubler sont longuement évoqués dans Les Fleurs de la mi-mai et Carnet de bord, deux des textes qui composent l’ouvrage Romans, un roman (Albin Michel, 1988). Par la suite Yves Navarre les remerciera en les citant (eux ou leurs animaux de compagnie) parmi les dédicataires de certains de ses livres (La Terrasse des audiences au moment de l’adieu, Poudre d’or).
À propos d’Yves Navarre
Yves Navarre est né à Condom, dans le Gers, le 24 septembre 1940. Il est mort à Paris le 24 janvier 1994. Yves Navarre a marqué les scènes littéraire et sociale des années 70-80, évoquant son homosexualité à visage découvert à une époque où celle-ci demeurait tabou. Son œuvre compte une trentaine d’ouvrages publiés, romans et pièces de théâtre, dont beaucoup ont été traduits en plusieurs langues. Parmi eux citons Lady Black, Le petit Galopin de nos corps, Kurwenal ou la part des êtres, Portrait de Julien devant la fenêtre, Le Temps voulu ou Ce sont amis que vent emporte, tous récemment réédités par H&O. Yves Navarre a reçu le Prix Goncourt en 1980 pour Le Jardin d’acclimatation et le Prix Amic de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre en 1992.
À propos des Amis d’Yves Navarre
L’association Les amis d’Yves Navarre s’attache à faire connaître et à promouvoir l’œuvre d’Yves Navarre. Créée près de Montpellier en mars 2016, elle compte déjà plus de 80 membres en France, Suisse, Belgique, Irlande, Italie et au Québec. Elle consacre un colloque international biennal à l’auteur, contribue à la publication de textes rares ou inédits et a entrepris, avec H&O, d’éditer ses Œuvres complètes – le volume 1971-1974 est paru en novembre 2018. Les amis d’Yves Navarre soutiennent aussi la réédition du roman Le Jardin d’acclimatation préfacée par l’écrivaine Tatiana de Rosnay (disponible en librairie le 13 septembre 2019) • Site web : www.amis-yvesnavarre.org.
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Stella Surgical Prix Initiative Start-up 2019 du Rotary Club Montpellier Méditerranée
Le Rotary Club Montpellier Méditerranée a distingué trois créateurs d’entreprises innovantes montpelliéraines mardi 2 juillet 2019. Clément Labiche, président de Stella Surgical, a reçu le Prix Initiative Start-up 2019. Les technologies avancées de Stella Surgical ont conduit au développement de l’application smartphone e-Stella, un outil d’aide à la décision unique au monde qui quantifie et évalue avec précision, à partir d’une simple photo et de données biologiques, la qualité d’un greffon de foie humain en vue d’une transplantation. E-Stella est muni d’une intelligence artificielle afin de permettre au machine learning d’offrir des réponses toujours plus précises.
Le Rotary Club Montpellier Méditerranée a aussi récompensé les deux autres finalistes du concours :
• Mathilde Perraud , présidente de la start-up Budd’it
Budd’it s’adresse aux acteurs qui possèdent des établissements physiques et qui proposent des expériences à vivre : commerces, hôtels, restaurants, sites touristiques. Ses solutions leur permettent d’interroger les visiteurs pendant leur visite sur les lieux : sondages géolocalisés, audits qualités, enquêtes de satisfaction. L’objectif est d’identifier les irritants dans ces lieux d’interaction afin d’améliorer l’expérience vécue avec l’entreprise.
• Clément Content, président de la start-up Koovea
Koovea commercialise des solutions permettant de sécuriser le suivi de température des biotechnologies sur l’ensemble de la chaîne logistique. Ciblant les acteurs de la biotech, de la cosmétique, de l’agroalimentaire (et tout acteur soumis aux contraintes de la chaîne du froid), elle garantit aux utilisateurs des produits viables et non dangereux. Cela évite aussi aux entreprises des pertes financières importantes, compte tenu du coût des produits.
Ces trois prix ont été remis par les entreprises partenaires – le Cabinet Cazes Goddyn, PVB Avocats et Weda – en présence de M. Gérard Lannelongue, conseiller de Montpellier Méditerranée Métropole et Isabelle Prévôt, directrice du Business Innovation Center de Montpellier.
Contact presse Rotary : Antoine Calderini, 06 63 95 92 04.
Le Refuge expérimente à Angers un dispositif d’hébergement pour jeunes LGBT réfugiés sous protection de l’État
Le Refuge se voit confier par le ministère de l’Intérieur l’expérimentation d’un dispositif d’hébergement et d’accompagnement de jeunes réfugiés protégés victimes de violences homophobes ou transphobes dans leur pays. Le 1er octobre 2019, l’association nationale ouvrira à Angers 30 places réservées à des jeunes de moins 30 ans. Une première en France.
La direction générale des étrangers en France, au ministère de l’Intérieur, vient de retenir le projet d’hébergement et d’accompagnement pour jeunes sous protection internationale proposé par le Refuge. L’association va pouvoir mettre progressivement à la disposition de ces jeunes victimes d’homophobie ou de transphobie dans leur pays 30 places d’hébergement situées dans six appartements à Angers, ainsi qu’un accompagnement personnalisé destiné à leur faire recouvrer une autonomie personnelle, sociale et professionnelle. Elle disposera d’un financement à hauteur de 273 750 euros pour assurer le fonctionnement de ce dispositif national. Les bénéficiaires seront directement orientés par l’Office Français de l’Intégration et de l’Insertion (OFFI).
« Nous avons décidé de confier ce projet à notre délégation départementale du Maine-et-Loire après concertation en interne » explique Nicolas Noguier, président du Refuge. « Les équipes angevines et régionales ont fourni un travail exemplaire, en lien avec le maire d’Angers Christophe Béchu et les services de la ville. Nous avons aussi le soutien de la présidente de la région Pays-de-la-Loire Christelle Morançais et de sa vice-présidente Laurence Garnier, ainsi que des préfectures de la région et du département ». De nombreux partenaires se sont en effet mobilisés pour apporter un appui au projet dont Forum Réfugiés à Lyon et la structure médico-sociale ADAGES à Montpellier. La ville d’Angers a attribué au Refuge un local destiné au personnel éducatif et aux bénévoles, composé de trois bureaux et d’une salle commune d’accueil et de vie, où l’association pourra organiser ses réunions collectives, ses bilans mensuels et ses permanences à destination des jeunes. Le Refuge va recruter deux salariés à temps plein dans l’action sociale et créer un poste de secrétaire comptable sur Angers à partir du 1er septembre.
Les demandeurs d’asile représentent environ 30% du public hébergé et accompagné par le Refuge. Depuis 2015, la structure a vu leur effectif fortement augmenter, passant de 30 jeunes à 146 en 2018. Elle a reçu l’an dernier l’agrément de l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides). « Pour garantir l’intégration des jeunes réfugiés, nous devons leur proposer un lieu et un accompagnement spécifiques, témoigne Richard Renault, délégué régional des Pays de la Loire du Refuge. D’une part parce que nous les accompagnons plus longtemps que les autres jeunes (de 6 mois minimum à plus d’un an, contre trois mois minimum), d’autre part parce que nous ne pouvons pas les héberger en chambre d’hôtel comme nous le faisons ponctuellement lorsque nos places en appartements ne suffisent pas à la demande. » Sur les 146 personnes en demande d’asile hébergées par le Refuge en 2018, 40 ont pu bénéficier d’un statut de protection.
Une stratégie nationale gouvernementale lancée en juin 2018
« À ce jour, en France, il n’existe aucun hébergement spécifique pour réfugiés de moins de 30 ans et encore moins pour des jeunes venant chercher une protection suite à des persécutions et à des menaces de mort pour homophobie ou transphobie » rappelle Nicolas Noguier. « Nous sommes fiers de la confiance que nous accorde M. le ministre Castaner pour l’accueil et l’insertion sociale de ces jeunes sous protection de l’État. » Le gouvernement a présenté sa « stratégie nationale pour l’accueil et l’intégration des personnes réfugiées » le 5 juin 2018. Dans cette dynamique le ministère de l’Intérieur, par l’intermédiaire de la direction générale des étrangers en France, a lancé en octobre un appel à projet national pour créer 2 000 nouvelles places en centres provisoires d’hébergement pour réfugiés. Le 9 novembre, la DGEF, l’OFII et la DILCRAH rencontraient des acteurs LGBT, dont Le Refuge, pour créer un groupe de travail sur l’identification et la prise en compte des vulnérabilités des demandeurs d’asile et des réfugiés LGBT en France. Le Refuge est apparu, au cours des échanges, comme l’association légitime pour expérimenter un tel dispositif en 2019.
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Réunis en congrès, 300 médecins généralistes se forment ou se perfectionnent en échographie
L’École d’Échographie Sans Frontières (EESF) a réuni près de 300 médecins généralistes au Palais des congrès de Paris du 21 au 23 juin dernier. Parce que l’échographie rend la médecine plus efficiente. C’est ce qu’ont démontré les membres du comité scientifique du congrès d’échographie générale, qui ont adopté l’échographe comme d’autres l’ont fait avec le stéthoscope par le passé.
Le Dr Dominique Amy, radiologue à Aix-en-Provence et président de l’EESF et le Pr Jean-Marie Bourgeois, médecin généraliste, formateur en échographie à Nîmes et président du Centre de Formation Francophone à l’Échographie, ont accueilli des médecins de France et du continent africain pour la deuxième édition de leur congrès d’échographie générale. Organisatrice du congrès, l’EESF leur a proposé des plénières de haut niveau pour explorer les différentes applications de l’échographie en médecine générale et lever les éventuels obstacles à l’appropriation de l’échographe par les médecins généralistes. Sur le plan de la pratique, le médecin commence par la cinquantaine de diagnostics sûrs, auxquels l’échographie apporte une réponse binaire (la phlébite emboligène en est un exemple). Il découvre rapidement que cette pratique lui fait gagner du temps alors qu’il craignait d’en perdre, et qu’il peut orienter les patients qui en ont besoin de façon fiable vers un radiologue, alors qu’il redoutait d’être perçu comme un concurrent par ce dernier. Enfin, il peut s’équiper en achetant l’équipement nécessaire et en le finançant par des honoraires valorisés ; il peut aussi opter pour une solution de leasing. De son côté, le CFFE organisait huit ateliers conçus « pour et par » le médecin généraliste. Parmi eux, six séances présentielles formaient l’ensemble « Prise en main d’un échographe » destiné aux médecins qui n’ont pas encore introduit l’échographie dans leur pratique. Ils ont ainsi appris à maîtriser 30 diagnostics clinico-échographiques de très bonnes sensibilité et spécificité en Abdominal, Gynécologie, Pleuro-pulmonaire, Urinaire, Musculo-squelettique, Vasculaire et Tissus Mous. Les autres ateliers permettaient de se former avec des spécialistes.
Cette année, les congressistes ont aussi pu entendre les interventions de créateurs de start-up. Claude Cohen Bacrie, fondateur d’Escopics après avoir co-fondé SuperSonic Imagine, s’est exprimé sur « le passé, le présent et l’avenir de l’échographie », insistant entre autres sur les vecteurs d’adoption de l’échographe par les non-experts (l’élastographie par exemple). De son côté, Bertrand Moal, CEO de la start-up bordelaise Deski, a mis en avant l’apport de l’intelligence artificielle dans la démocratisation de l’échographie. Deski travaille notamment sur la création d’un guide en temps réel pour déterminer les vues de référence en cardiologie.
et du Professeur honoraire Jean-Marie Bourgeois
L’École d’Échographie Sans Frontières, basée à Nîmes, dispense des cours d’échographie à distance pour médecins généralistes (durée deux ans) et par spécialité (durée un an). Elle propose la formation Postgraduate Diploma in Medical Ultrasound. Elle est présidée par le Dr Dominique Amy. Son vice-président, le Pr Jean-Marie Bourgeois, a consacré sa carrière universitaire, en tant qu’enseignant et praticien, à la formation du médecin généraliste à l’Écho-Doppler. Il a créé le premier Diplôme Universitaire d’Échographie ouvert également à ces médecins en 1980 à la Faculté de Montpellier, puis le premier DIU en collaboration avec la Médecine Nucléaire de Limoges et de Paris (Pitié Salpêtrière) et la Radiologie de Lyon. Également président du Centre Francophone de Formation en Échographie (CFFE), il est l’auteur d’ouvrages formant à l’Échographie (Les mécanismes de formation de l’image en Échographie et Manuel d’Échographie en pneumologie, chez Sauramps Médical).
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OPALIA inaugure le hameau des Cistes à Nîmes
Le promoteur immobilier OPALIA a inauguré la première tranche de son programme Les Cistes à Nîmes le 25 juin 2019, trois hameaux de 57 villas implantés dans le quartier du Carreau de Lanes. Le promoteur montpelliérain fait ainsi son entrée sur le marché nîmois avec deux opérations sur le Domaine des Roches Blanches – Les Cistes et Les Garrics –, soit un investissement de 26,2 millions d’euros.
Cyrill Meynadier, dirigeant fondateur d’OPALIA, a inauguré le hameau des Cistes aux côtés du maire de Nîmes Jean-Paul Fournier mardi 25 juin dernier. Le concepteur et promoteur immobilier a investi plus de 9,9 millions d’euros dans ce programme de 57 villas regroupées en trois hameaux sécurisés sur le Domaine des Roches Blanches, dans la garrigue nîmoise. Les personnalités présentes ont pu découvrir les 17 premières maisons réalisées, des T4 de 78 m2 ouvrant sur un jardin et une terrasse privatifs et dotées de deux places de parking chacune. L’architecte nîmois, Didier Cazalet, s’est inspiré des traditions locales qui leur confèrent tout leur cachet. Commercialisées à partir de 229 000 €, ces villas s’adressent aux primo-accédants ainsi qu’aux investisseurs. Le principal défi pour OPALIA a été de revégétaliser l’espace à partir des chênes verts de la garrigue lors des travaux de terrassement. Une trentaine d’arbres a ainsi été transplantée à l’automne 2018 dans la résidence, dans les parties communes et les jardins privés. Une démarche naturelle pour le promoteur qui intègre systématiquement l’impact sur l’environnement dans la conception de ses opérations.
OPALIA s’est engagé auprès de son partenaire l’aménageur GGL à réaliser deux programmes sur le Domaine des Roches Blanches : Les Cistes et Les Garrics. Le projet Les Garrics sera livré en deux tranches, au printemps et à l’automne 2020. Cette résidence de petits bâtiments comprendra 124 logements avec terrasses du T2 au T4, un parc arboré et une piscine. Au total, OPALIA investit 26,2 millions d’euros à Nîmes pour proposer 181 logements, villas et collectif.
À propos d’OPALIA
Cyrill Meynadier a créé OPALIA en 2014 à Montpellier, avec la volonté de se positionner comme « metteur en scène de nouveaux environnements urbains et économiques ». Intervenant pluridisciplinaire capable de concevoir des logements du social au haut-de-gamme, des résidences gérées et du tertiaire, OPALIA se spécialise dans les programmes multifonctionnels qui mettent en jeu la mixité sociale, intergénérationnelle et économique. OPALIA collabore tout autant avec de grands architectes nationaux et internationaux qu’avec de jeunes équipes à l’avant-garde de l’innovation architecturale.
• Réalisations phares : L’Arbre Blanc à Montpellier et la résidence Isatis à Chamonix.
• Parmi les projets en cours : Prado-Concorde (Castelnau-Le-Lez), Première Avenue (Montpellier, Près d’Arènes), Campus de l’école ARTFX (Euromedecine, Montpellier).
• Récompenses : OPALIA a reçu, le 24 juin 2019, la prestigieuse récompense du meilleur programme Immobilier de l’année, Pyramide d’Or, dans la catégorie Mixité Urbaine, pour Prado-Concorde. Organisée par La Fédération des Promoteurs Immobiliers, ce prix a été décerné par un Jury indépendant devant monsieur Le Ministre Denormandie.
• CA 2018 : 25 657 000 € (logements actés en 2018).
• Effectif : 8.
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Réélu à la présidence de MELIES Business Angels, Gilles Roche optimiste pour l’activité du réseau en 2019-2020
MELIES Business Angels a renouvelé une partie de son conseil d’administration lors de son assemblée générale du 20 juin 2019. Réélu à la présidence, Gilles Roche est épaulé par un Bureau composé d’Alain Ozan et Bernard Olivier (vice-présidents), Philippe Cattin-Vidal (secrétaire général), Carole Martin (trésorière) et Richard Pech (trésorier adjoint). Le réseau enregistre une activité soutenue depuis juin 2018 et note l’arrivée de plus jeunes investisseurs.
Les adhérents de MELIES Business Angels, réunis à Cap Oméga, ont dressé un bilan contrasté de l’exercice 2018, avec un premier semestre marqué par la non-réalisation, pour des raisons diverses, d’investissements actés en 2017. Les business angels sont toutefois optimistes compte tenu du deal flow soutenu depuis juin 2018. Le réseau a en effet recensé 115 demandes d’investissement entre juin 2018 et juin 2019 et a reçu 88 porteurs de projet en entretien. Au final MELIES Business Angels a étudié 13 dossiers et en a présenté sept en comité d’investissement. Le réseau a investi dans quatre start-up durant cette période — CrossShopper, Watertracks, Odesyo et Wefight — pour un montant global de près de 500 000 euros. Un dossier devrait se concrétiser d’ici juillet.
Un réseau plus jeune qui souhaite recruter des femmes
Pour continuer à dynamiser le réseau MELIES Business Angels, Gilles Roche et son Bureau comptent à la fois sur son rajeunissement et sur sa féminisation. Depuis 2014, de nouveaux adhérents sont venus renforcer et diversifier l’effectif qui comprend déjà 36% de moins de 50 ans contre 33% de plus de 60 ans. Le rajeunissement devrait encore s’accentuer, loin de l’image traditionnelle de dirigeants et de cadres à la retraite, même si MELIES Business Angels s’appuie sur l’expérience et la disponibilité de ces derniers. Aujourd’hui, le plus jeune des business angels montpelliérains est âgé de 27 ans. Les trentenaires et quarantenaires affichent leur volonté d’intégrer l’environnement des start-up locales – quand ils n’en sont pas issus – et de les soutenir financièrement et humainement ; ils veulent donner du sens à leurs investissements. Quant aux femmes, elles représentent moins de 13% des investisseurs de MELIES Business Angels. Le réseau va donc travailler à un plan d’action pour sensibiliser de futures membres, notamment en se rapprochant des réseaux féminins en France.
Depuis sa création à Montpellier en 2006, MELIES Business Angels a rassemblé plus de 270 investisseurs individuels dans le but de financer et d’accompagner de jeunes entreprises régionales à fort potentiel de croissance. Ces sociétés peuvent solliciter le réseau pour des besoins en financement compris entre 100 K€ et 1 M€. Labellisée par le ministère des PME/PMI et par iSource, l’association est membre de la fédération nationale France Angels.
MELIES Business Angels est par ailleurs membre fondateur d’Occitanie Angels, avec Capitole Angels (Toulouse). Cette association loi 1901 créée fin 2016 fédère et représente les réseaux de business angels en Occitanie.
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L'édition 2019 du "Jardin d'acclimatation" d'Yves Navarre, préfacée par Tatiana de Rosnay
Les éditions H&O rééditent en poche le roman qui valut à Yves Navarre le prix Goncourt en 1980, Le Jardin d’acclimatation. L’ouvrage sera disponible en librairie le 13 septembre 2019, accompagné d’une préface de Tatiana de Rosnay. Bouleversée par ce « roman coup de poing », l’écrivaine a rédigé une lettre à Yves Navarre, qu’elle n’a jamais connu et qu’elle apprend à connaître au fil du texte, en visionnant les archives de ses apparitions télévisées ou encore en se rendant à sa dernière adresse…
« C’est l’histoire d’un homme jeune qui doit souffler ses quarante bougies. Il ne peut pas le faire. Il ne sait même plus souffler devant lui. » Pour Bertrand Prouillan la vie s’est figée un certain 9 juillet, jour de ses vingt ans, au retour d’un séjour à Barcelone où son père a fait pratiquer sur lui une lobotomie. Ainsi Henri Prouillan a-t-il pu, sans crainte de scandale, accéder pendant dix-sept mois à la fonction de Ministre dans le gouvernement du moment. Vingt ans plus tard, la famille a éclaté, chacun a fait sa vie en tentant d’oublier son rôle dans le drame. Mais, en ce jour anniversaire, l’heure des comptes avec le Père aurait-elle enfin sonné ?
La réédition du Goncourt 1980 répond à la volonté faire circuler le roman le plus populaire d’Yves Navarre en le rendant accessible à petit prix. H&O réédite Navarre depuis 2005, après avoir racheté les droits de ses principaux éditeurs, Flammarion notamment chez qui l’auteur publia 17 romans dont Le Jardin d’acclimatation et trois recueils de pièces de théâtre. H&O travaille à la promotion de l’auteur et de son œuvre avec l’association Les amis d’Yves Navarre. Ensemble, ils ont entrepris de publier des textes inédits — le roman Pour dans peu en 2016, un recueil de poèmes en 2017 — et, en novembre 2018, le premier volume de ses Œuvres complètes.
Le Jardin d’acclimatation
H&O Poche
Format : 10,8 cm x 17,8 cm.
Nombre de pages : 448.
Tarif public : 9,90 euros ttc.
Sortie en librairie : 13 septembre 2019.
À propos d’Yves Navarre
Yves Navarre est né à Condom, dans le Gers, le 24 septembre 1940. Il est mort à Paris le 24 janvier 1994. Yves Navarre a marqué les scènes littéraire et sociale des années 70-80, évoquant son homosexualité à visage découvert à une époque où celle-ci demeurait tabou. Son œuvre compte une trentaine d’ouvrages publiés, romans et pièces de théâtre, dont beaucoup ont été traduits en plusieurs langues. Parmi eux citons Lady Black, Le petit Galopin de nos corps, Kurwenal ou la part des êtres, Portrait de Julien devant la fenêtre, Le Temps voulu ou Ce sont amis que vent emporte, tous réédités par H&O. Yves Navarre a reçu le prix Goncourt en 1980 pour Le Jardin d’acclimatation, le prix 30 Millions d’Amis pour Une Vie de chat en 1986 et le Prix Amic de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre en 1992.
Contact presse : Karine Baudoin • 06 30 08 42 14.
La Pente douce, roman de Rémi Karnauch chez H&O
Les éditions H&O publient, en septembre 2019, le nouveau roman de Rémi Karnauch La Pente douce. Il s’agit du 315e ouvrage pour la maison d’édition héraultaise fondée il y a 20 ans par Henri Dhellemmes.
Percuté de plein fouet par la mort de son père, Théo Fléole se réveille après vingt-trois ans d’une vie de torpeur. Il comprend alors que son amie l’a quitté, elle aussi. Sur un coup de tête, il décide de se lancer à sa recherche jusqu’aux lieux mêmes de leur première rencontre. Mais les retrouvailles ne se passent pas comme prévu. Accueilli froidement par une femme désormais mariée et mère de famille, il insiste, s’incruste, fait le siège de sa dulcinée. La love story espérée tourne rapidement au cauchemar et fait vaciller son esprit. Quelque chose pourra-t-il encore sauver Théo de la folie ?
La Pente douce est un road movie intimiste et déjanté qui vous fera pénétrer au cœur des obsessions d’un homme dévoré de solitude. Dans un style inspiré et baroque — et sans jamais se départir d’un humour effroyable —, Rémi Karnauch nous invite à partager l’histoire poignante d’un naufrage intime.
La Pente douce
H&O
160 pages
Format 13,5 X 21 cm
ISBN 9782845473461
Prix public TTC : 16 euros.
Rémi Karnauch vit à Paris où il écrit des romans, des nouvelles, des poèmes, des chansons. Il a déjà publié Le Fort intérieur, Dos au mur et, chez H&O, L’Œil de l’hydre, Destination Lovecraft, Honoré Laragne, ainsi qu’un long poème, Le Cri torsade, dont un extrait a été repris dans l’anthologie L’Année poétique 2008 parue chez Seghers.
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