LALA photographie sa ville (16/07 > 21/09/25) : Paris se souvient d’une trop discrète photoreporter

La Ville de Paris expose 24 photos grand format de Nicole LALA à partir du 16 juillet sur les grilles de l’Hôtel de Ville. Une première pour cette photographe-reporter qui prit près de 20 000 clichés durant 30 ans à partir de la fin des années 50. LALA photographie sa ville, c’est un regard sensible sur Paris, ses rues, ses ouvriers, ses couples, ses constructions, ses ombres… La lumière enfin braquée sur une artiste, aujourd’hui disparue, qui n’a pas su imposer son talent en temps voulu. L’entêtement d’une fille devenue commissaire d’exposition pour l’amour d’une mère trop discrète.

Qui se souvient de Nicole LALA ? Quelques photographes qui collaborèrent comme elle à la revue Regards en 1960 ? Des cinéastes qui firent appel à ses services en plateau, des stars ? De grandes marques pour qui elle travailla en photographie publicitaire ? Ses proches, assurément. Sa fille Delphine Bonnet qui, depuis la disparition de LALA il y a 10 ans, a répertorié, daté, légendé et classé quelque 20 000 photos avec négatifs et 970 tirages conservés dans des tiroirs. Grâce à la Ville de Paris et à son responsable des expositions Thomas Fansten, à qui Delphine a présenté des photos de la capitale, le grand public va voyager avec LALA dans le temps, découvrir sa vision poétique de Paris.

Le regard attentif et amoureux de LALA

L’exposition LALA photographie sa ville sera visible sur les grilles de l’Hôtel de Ville, côté rue de Rivoli, du 16 juillet au 21 septembre. Delphine Bonnet, en accord avec Thomas Fansten, a sélectionné 24 photos noir et blanc inédites, qui courent de 1958 à 1981, la majorité (16) datant des années soixante. Nicole LALA les a prises, comme près de 700 autres, en se promenant seule dans sa ville, son Rolleiflex et son Exacta Varex en bandoulière. Des Jardins du Luxembourg au Quai Saint Michel, de la gare de Lyon à la rue de Belleville, LALA capte de furtifs instants de vie – pêcheurs, commerçants, enfants sur un manège, employé de bureau derrière une fenêtre comme dans un tableau d’Edward Hopper… Elle s’attarde sur un visage, glisse sur les toits, les charpentes métalliques, les ouvrages d’art. Aime les reflets.

« Chaque photo est légendée avec le nom du lieu, le numéro de l’arrondissement et la date de la prise de vue » explique Delphine Bonnet. « Le public trouvera une présentation générale sur les premier et dernier panneaux, ainsi qu’un lien vers le site nicolelala.photos. »

BIO EXPRESS NICOLE LALA (1934-2015)

• Nicole LALA débute la photographie en 1957, avant d’amorcer sa carrière de photographe-reporter en 1960 pour la revue Regards.
• Elle travaille aussi pour des éditeurs et des entreprises (photos de produits, de chantiers…).
• En 1965 elle devient photographe de plateau sur des longs métrages.
• Tout au long de sa vie enfin, elle photographiera son quotidien : les enfants – en particulier sa fille à tous les âges -, ses ami·es, les lieux et les personnes qui l’inspirent.


EXPOSITION : 24 panneaux au format : L. 1 500 x H. 1 000 mm.
CONCEPTION : Delphine Bonnet. SCANS : Arcanes Labophoto.
PHOTOGRAVURE : Noir Ebène. FABRICATION : Dupligraphic.

LALA sur le web : le site nicolelala.photos / le compte instagram @nicolelala_photos.


Contacts presse : Delphine Bonnet, 06 82 95 87 28 / Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.

KORDIANCE inclut le recyclage des eaux grises dans sa nouvelle résidence ISCHIA

C’est une première dans la métropole de Montpellier. La résidence ISCHIA, qui vient d’être inaugurée à Lattes par Kordiance, inclut le recyclage des eaux grises. Une innovation réalisée en partenariat avec CHEMDOC Water Technologie, au service de l’environnement et des futurs résidents.

Le 10 avril 2025, Georges Parnot, président de Kordiance et Johann Lotz, directeur général, ont inauguré à Lattes leur nouveau programme immobilier imaginé par Ateliers A+, la résidence ISCHIA. Située au centre de Lattes, elle comprend 36 appartements dans deux bâtiments aux grandes toitures-terrasses, agencés autour d’un îlot végétalisé. Elle est surtout la première résidence immobilière dans la métropole de Montpellier à bénéficier du recyclage de ses eaux grises. Ces dernières, provenant des douches, lavabos et machines à laver, représentent une part importante de la consommation d’eau domestique. Solution novatrice, le recyclage des eaux grises alimente les chasses d’eau des résidents et l’arrosage des espaces verts de la copropriété. Le système de filtration garantit non seulement une utilisation sûre des eaux grises, mais il offre également un équipement compact, automatisé et peu demandeur en entretien, sans produit chimique, pour une efficacité maximale. L’économie d’eau générée devrait être d’environ 1000 m3 par an.

« Cette démarche volontariste, en collaboration avec CHEMDOC Water Technologies, témoigne de notre engagement en faveur d’un mode de vie plus durable et respectable » commentent les associés fondateurs de Kordiance. « En tant que précurseurs dans la métropole, nous ouvrons la voie à une nouvelle ère de développement des projets immobiliers respectueux de l’environnement. »

ISCHIA allie esprit village et bien-être contemporain

La résidence ISCHIA comprend 36 appartements, un commerce de 200 m2 et des locaux communs en rez-de-chaussée, ainsi que 82 places de stationnement. Les concepteurs ont veillé à la mixité des logements avec 11 logements sociaux (FDI Habitat), 4 abordables, 19 libres et 4 premium (rooftop avec piscine /spa). Le coût de la résidence s’élève à 9,8 millions d’euros.

Kordiance et Ateliers A+ ont privilégié une architecture sobre et aérienne pour leur résidence ISCHIA. Conçue dans le respect du contexte local (toiture tuile en pente, pierre en soubassement, façades aux enduits clairs), elle mise toutefois sur le bien-être que recherchent les résidents aujourd’hui avec ses toits terrasses accessibles, son jardin commun en pleine terre, des volets coulissants persiennés…


Projet ISCHIA mené en partenariat avec : Ateliers A+, CHEMDOC Water Technologie, FDI Habitat, Ville de Lattes, Montpellier Méditerranée Métropole.


Contact presse : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.

Danger nids-de-poule ! Retour de l’action flash des motards à Pâques

La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) annonce la 5e édition de son action « Œufs de Pâques pour nids-de-poule » destinée à dénoncer le mauvais état du réseau routier français. En partenariat avec la Mutuelle des Motards et Moto Magazine, elle invite les motards à signaler les défauts dangereux des chaussées en les décorant d’œufs de Pâques du 19 au 21 avril 2025.

En pointant le mauvais état du réseau routier, nous défendons la sécurité de tous les usagers de la route, et notamment les plus vulnérables, dont les deux-roues, à moteur ou pas.

FFMC
Deux ou quatre-roues, tous concernés par les nids-de-poule

La dégradation de l’état des routes françaises met en péril la sécurité de tous les usagers. À l’origine de ce fléau, un entretien insuffisant et le vieillissement des infrastructures. Avec les infiltrations d’eau et les variations de température, une simple fissure peut rapidement se transformer en nid-de-poule, accentuant les risques d’accident.

L’étude FLAM du Cerema (rapport 2021) révèle que l’état des infrastructures intervient pour 30% dans les accidents mortels. Les usagers les plus vulnérables sont les conducteurs de deux- roues : les motards, les cyclistes ainsi que les adeptes des nouvelles mobilités (trottinettes, gyropodes, skateboards, etc.). Une perte de contrôle due à un nid-de-poule peut être fatale.

Les automobilistes sont eux aussi concernés : risques de crevaisons, perte d’enjoliveurs, défauts de parallélisme.

Mauvais état du réseau routier, investissements insuffisants

Le classement mondial du World Economic Forum illustre bien la situation : en huit ans, la France est passée de la 1re à la 18e place pour la qualité de ses routes. En 2021, près de 50% du réseau routier national (non concédé) était en mauvais état ou nécessitait un entretien urgent.

Malgré cela, les investissements dans les infrastructures ne suivent pas : en 2022, les dépenses publiques pour la route ont chuté de 10,4 % par rapport à 2012, ne représentant plus que 0,59% du PIB contre 1,1% il y a 20 ans. Et la Cour des Comptes pointait la répartition multiple, complexe et pas toujours rationnelle de la gestion de l’entretien des routes.

Les conditions climatiques extrêmes aggravent encore la situation. Amplitudes thermiques accrues, inondations, sécheresses prolongées… autant de phénomènes qui accélèrent la dégradation des routes et rendent leur entretien toujours plus crucial.

Le réseau routier français : 1 104 750 km

• 705 000 km de routes et rues gérées par les communes
• 378 900 km de routes gérées par les départements
• 11 600 km gérés par l’État (autoroutes et 2X2 voies)
• 9310 km d’autoroutes gérées en concession.

Source : URF, 2023.


À propos des organisateurs

La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) regroupe 86 antennes départementales et plusieurs milliers de bénévoles. Depuis 1980, elle agit pour défendre la pratique du deux-roues motorisé autour de propositions et d’un projet basé sur la liberté, l’éducation, le respect et le partage.

Créée en 1983 par 40 000 membres fondateurs à l’appel de la FFMC, la Mutuelle des Motards est le spécialiste de l’assurance des conducteurs de 2 et 3-roues motorisés et utilisateurs de mobilités douces. Assurer et protéger ses sociétaires dans une démarche permanente de « prévention, assurance comprise », en concevant des produits d’assurance innovants, répondant aux besoins des utilisateurs de 2 et 3-roues, sont les moteurs de la Mutuelle des Motards.

Afin d’informer l’ensemble des conducteurs de 2-roues sur l’actu moto, les différentes pratiques ou encore leurs droits… les éditions FFMC ont lancé en 1983 la revue Le Pavé dans la Mare, réalisée par des militants de la FFMC. Elle devient Moto Magazine dans les années 1990, alors que sa diffusion s’élargit et que commence sa distribution en kiosque. Moto Magazine est aujourd’hui le titre moto le plus diffusé de France (mensuel) et propose aussi des hors-séries et des numéros spéciaux.


Pour connaître les événements programmés lors du week-end de Pâques par les antennes de la FFMC : communication[at]ffmc.fr

Contact presse action : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.

Les dossiers de Résonance au premier trimestre 2025

Lors du premier trimestre 2025, Karine Baudoin a collaboré à trois dossiers pour son agence Résonance. Elle a rédigé les supports destinés aux médias pour la mise à disposition de biohydrogène dans une station SEVEN dans le Tarn et pour la troisième édition du Fabrikarium par le Humanlab Saint-Pierre à Palavas. Elle a conseillé la franchise DO&KA pour l’ouverture de sa seconde succursale et rédigé le communiqué de presse de l’opération.

SEVEN approvisionne le Tarn en hydrogène vert

Le groupe SEVEN, spécialisé dans les carburants renouvelables, a ouvert une station de distribution de biohydrogène dans le Tarn. Conçue pour répondre aux besoins croissants en mobilité durable, cette infrastructure marque une étape importante dans le développement des énergies propres en Occitanie.

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DO&KA ouvre une deuxième succursale et vise 5 à 10 nouveaux franchisés en 2025

DO&KA ouvre une succursale à Jacou le 26 mars prochain, 10 ans après son magasin pilote de Castelnau-le-Lez. Le spécialiste de la vente d’aliments et d’accessoires pour animaux de compagnie a depuis créé une franchise nationale et compte déjà neuf magasins. Objectif : 45 points de vente en 2030.

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Fabrikarium 2025 : technologie, ingéniosité et solidarité pour aider les familles à mieux vivre le handicap

Le Humanlab Saint-Pierre mobilise ingénieurs, inventeurs, étudiants et soignants pour la troisième édition de son Fabrikarium, du 8 au 10 avril 2025 à Palavas. Ce rendez-vous collaboratif de prototypage rapide doit livrer des solutions innovantes pour améliorer la vie quotidienne d’enfants et de parents en situation de handicap. Hackathon solidaire, le Fabrikarium travaille sur des projets open source, que chacun peut s’approprier.

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Cap Occitanie célèbre les 20 ans de la loi Handicap et annonce sa volonté d’ouverture aux ESAT

Jeudi 20 mars prochain, le réseau régional d’entreprises adaptées Cap Occitanie recevra, au Domaine du Grand Puy à Montpellier, les acteurs associatifs et institutionnels de l’inclusion. La soirée mettra en lumière les avancées obtenues grâce à la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances. Cap Occitanie pointera aussi les défis à venir : garantir la pérennité des entreprises adaptées et s’affirmer, par l’ouverture aux ESAT, comme un interlocuteur de poids de l’emploi protégé en Occitanie.

Marie-Anne Montchamp, ancienne Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées (ayant porté la loi n°2005-102 du 11 février 2005), et Julien Tognola, directeur régional de la DREETS Occitanie, font partie des intervenants de la soirée du 20 mars 2025 organisée par Cap Occitanie autour des 20 ans de la loi Handicap. Un événement souhaité par Thierry Vayssettes, président du réseau d’entreprises adaptées, pour dresser un état des lieux de la condition des personnes en situation de handicap, notamment en matière d’accès à l’emploi : « Rappelons à quel point la marche vers une société plus inclusive ne coulait pas de source en 2005, les combats qu’il a fallu mener, les victoires comme les déceptions, les objectifs à atteindre encore pour une partie de la population qui veut se sentir pleinement intégrée ! »

Thierry Vayssettes, président de Cap Occitanie
Porte-parole de l’emploi inclusif en région, Cap Occitanie s’ouvre aux ESAT

L’anniversaire de la loi Handicap coïncide avec un tournant majeur de la vie de Cap Occitanie : l’intégration des ESAT désireux de rejoindre son réseau. « Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la Réforme ESAT du 13 décembre 2022 qui encourage la transition des travailleurs handicapés vers le milieu ordinaire en facilitant leur passage par les entreprises adaptées » explique Thierry Vayssettes. Des réunions départementales EA / ESAT ont régulièrement eu lieu depuis cette réforme afin de mieux se connaître. La mise en place de groupes de travail a permis de renforcer les collaborations entre ces structures, jetant ainsi les bases de l’intégration des ESAT à Cap Occitanie. « L’ouverture de notre réseau aux ESAT nécessite plusieurs adaptations structurelles, dont une modification de nos statuts et règlement intérieur » ajoute Thierry Vayssettes, qui prévoit une assemblée générale à cet effet durant l’été 2025.

La conjoncture économique fragilise les entreprises adaptées et les ESAT

En parallèle, Cap Occitanie poursuit sa mission originelle d’accompagnement des entreprises adaptées. Elle doit notamment apporter un soutien accru à celles qui se trouvent en difficulté depuis 2024 face à un conjoncture économique tendue. « La présence du directeur régional de la DREETS ainsi que du vice-président de la Région Occitanie Jalil Benabdillah le 20 mars prochain traduit l’importance d’un travail conjoint pour sauvegarder l’emploi des travailleurs en situation de handicap » commente Thierry Vayssettes. « Nos partenaires privés jouent aussi un rôle primordial dans le développement de nos entreprises . Je tiens à saluer le soutien de longue date de la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon. »

En Occitanie, plus de 8 000 personnes travaillent au sein d’ESAT et d’EA. Pour aider ces structures à remporter des marchés, Cap Occitanie organise des clubs entreprises qui permettent à leurs dirigeants de rencontrer des clients potentiels. Le réseau a également initié une démarche de travail collaboratif avec le secteur de l’insertion par l’activité économique (IAE) pour répondre ensemble à des marchés.


À propos de Cap Occitanie

Fondée en 2003, Cap Occitanie accompagne et représente un réseau dynamique de près d’une trentaine d’Entreprises Adaptées (EA) fédérant 1040 salariés (dont 840 en situation de handicap) et représentant un CA cumulé de plus de 36 millions d’euros.

Cap Occitanie accompagne les entreprises adaptées, fait valoir leurs intérêts auprès des pouvoirs publics et fédère les structures afin de les faire travailler ensemble sans mauvaise concurrence tout en favorisant le partage et l’échange de bonnes pratiques. Cap Occitanie est soutenue par la Région Occitanie et la DREETS Occitanie.

Crédit photo en Une : © Visicom.


Contact presse : Karine Baudoin • 06 30 08 42 14.

Balaruc-les-Bains, première station thermale à ouvrir une Maison Sport-Santé

Premier établissement thermal de France, les Thermes de Balaruc-les-Bains sont aussi précurseurs en accueillant une Maison Sport-Santé et en repensant le modèle économique de ce dispositif. Son intégration à une activité existante et rentable doit lui donner les moyens de son ambition de santé publique.

Avec l’ouverture d’une Maison Sport-Santé en leur sein en mars 2025, les Thermes de Balaruc-les- Bains confirment leur rôle clé dans la santé publique et la prévention. Déjà salué pour son approche holistique alliant médecine thermale et thérapies complémentaires pour agir contre les douleurs chroniques, l’établissement se dote en effet d’un espace innovant destiné à sensibiliser, évaluer, orienter et accompagner les patients vers une pratique physique adaptée durable et sécurisée (1).

Un modèle inspirant de Maison Sport-Santé

L’intégration d’une Maison Sport-Santé par les Thermes de Balaruc-les-Bains s’inscrit dans une logique de continuité pour les patients. Car l’établissement est engagé de longue date dans une démarche éducative et préventive, et les cures thermales offrent un cadre social essentiel aux patients souvent isolés du fait de leurs douleurs choniques. La Maison Sport-Santé va donc permettre de renforcer et de structurer leur suivi, notamment par la prescription de programmes d’activité physique adaptée (APA) personnalisés, destinés à améliorer la santé dans un climat bienveillant.

« Nous avons accueilli 50 265 curistes en 2024, originaires de tout le territoire » précise Paul-François Houvion, directeur général de Balaruc-les-Bains Eau Thermale. « Grâce à une prise en charge complète intégrant soins thermaux, réhabilitation physique, accompagnement médical et éducation thérapeutique, nous proposons un modèle efficace, durable et duplicable. Il peut servir d’exemple à d’autres stations thermales afin d’étoffer le réseau des Maisons Sport-Santé en France. » L’équipe a aussi pour ambition, en sensibilisant et en informant les curistes venus des autres régions, de les inciter à fréquenter la Maison Sport-Santé la plus proche de chez eux à leur retour de cure.

« Une prise en charge complète intégrant soins thermaux, réhabilitation physique, accompagnement médical et éducation thérapeutique. »

Maisons Sport-Santé : concilier équilibre financier et service public

Le modèle économique de la Maison Sport-Santé des Thermes de Balaruc-les-Bains rompt avec la gestion associative et la dépendance aux subventions qui sont le lot de nombreuses MSS en France, rarement rentables. Il s’intégre à une activité déjà bien établie, bénéficiant d’un flux régulier de patients. « Notre modèle s’appuie sur une rentabilité maîtrisée, tout en étant porté par une ambition de santé publique plutôt que par une logique de profit » explique Paul-François Houvion. « L’objectif principal est d’assurer l’équilibre financier du dispositif, en garantissant au plus grand nombre un accès durable à ce service essentiel ».

Près de 10 professionnels spécialisés sont mobilisés en continu ou ponctuellement pour animer les programmes d’activités : renforcement musculaire, activités cardio modérées, gymnastique douce, prévention des chutes, etc. Enfin les tarifs sont étudiés pour convenir au plus grand nombre. Les mutuelles peuvent prendre en charge certaines activités et l’essor de la prescription médicale écrite d’APA (ou « sport sur ordonnance ») devrait renforcer l’accessibilité du dispositif. L’objectif de chiffre d’affaires est de 500 K€.

Vers une prise en charge par l’Assurance Maladie de l’activité physique adaptée à but thérapeutique

Fin janvier, le Conseil Stratégique et le Comité Technique de l’Innovation en Santé ont émis un avis favorable sur l’expérimentation As du Cœur portée par Azur Sport Santé et pilotée par le Dr Alain Fuch. Elle portait sur la prise en charge de l’activité physique adaptée par l’Assurance Maladie pour des patients ayant terminé leur réadaptation après un incident cardiaque. Ce programme, qui a impliqué 466 patients, a permis de démontrer une baisse de leurs dépenses de santé, une économie de 1,5 M€ pour l’Assurance Maladie et la pratique régulière d’une activité physique par la suite pour 83 % des patients.

Le rapport d’évaluation du programme As du Cœur stipule qu’il « peut constituer une opportunité pour l’intégration de l’APA dans le droit commun, par le cadre structurant qu’il propose » tout en conditionnant sa mise en œuvre à une nouvelle réflexion. Selon Paul-François Houvion, « la prise en charge des programmes d’APA thérapeutiques par l’Assurance Maladie constitue un enjeu capital pour la santé des patients ; elle conditionne l’avenir des Maisons Sport-Santé qui les accueillent et les accompagnent. »

(1) L’activité physique est reconnue depuis 2011 comme une thérapie non médicamenteuse par la Haute Autorité de Santé. Ses bienfaits sont nombreux pour les pathologies chroniques, le système cardiovasculaire et respiratoire, les articulations, la gestion du stress et du sommeil. Le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques et le ministère des Solidarités et de la Santé ont créé le programme des Maisons Sport-Santé en 2019 pour accompagner et conseiller les personnes de tous âges souhaitant pratiquer une activité physique et sportive à des fins de santé ou de bien-être. On dénombre plus de 500 MSS en France.


À propos des Thermes de Balaruc-les-Bains

Depuis 2012, les Thermes de Balaruc-les-Bains, anciennement en régie communale à autonomie financière, sont gérés par la Société Publique Locale d’Exploitation des Thermes de Balaruc-les-Bains (SPLETH). Cette société anonyme à capitaux publics compte trois actionnaires : la Ville de Balaruc- les-Bains (85 %), Sète Agglopôle Méditerranée (14 %) et le Conseil Départemental de l’Hérault (1 %). Elle est la première SPL créée en France pour gérer une activité thermale.

L’établissement actuel de 16000 m2 a été inauguré en février 2015. Il est reconnu comme centre de référence pour agir contre les douleurs chroniques (rhumatologie, phlébologie, parcours de soin post cancer ou post syndromes infectieux).

• CA 2024 : 39,4 M€ (+8% / 2023).
• 400 collaborateurs.
• 50 265 curistes en 2024 (+6,2 %).

Impact sur l’économie locale :
• 2 000 emplois induits (estimation) sur le bassin de l’agglomération.
• Curistes et accompagnants séjournant représentent 54 % de l’occupation des logements de Balaruc-les-Bains.


Contact presse : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.

La prévention au centre des Assemblées Régionales 2025 de la Mutuelle des Motards

Le spécialiste et leader de la protection des usagers de deux et trois-roues en France réunit ses sociétaires lors de 53 Assemblées Régionales du 3 au 24 mars 2025.

Un fonctionnement démocratique basé sur la proximité et les échanges

Entreprise de l’Économie Sociale et Solidaire, la Mutuelle des Motards organise ces rendez- vous mutualistes et démocratiques durant lesquels chacun peut découvrir le bilan de l’année précédente, participer à une animation motarde (visite d’un musée moto, atelier mécanique, dédicaces de pilotes, projection d’un film de voyage à moto…), s’exprimer sur l’actualité et les projets de la mutuelle, témoigner de son expérience quotidienne de motard voire donner des idées qui inspireront les futures innovations de la mutuelle. Cette année, deux assemblées régionales s’ajoutent au calendrier, dans deux zones dynamiques que sont la Guadeloupe et la Réunion, pour renforcer les liens et la proximité.

La prévention au cœur du modèle de la Mutuelle des Motards

En 2025, la Mutuelle des Motards prend le parti de renforcer son engagement et son accompagnement autour de la prévention : « Depuis notre création il y a plus de 40 ans, nous avons multiplié les garanties et services pour nos sociétaires : aide au financement d’équipements de sécurité, garantie SAVE (Soutien et Accompagnement des Victimes de la route et de leur Entourage), accès privilégié à l’application Liberty Rider… Nous lançons cette année une grande campagne de communication – Ça se protège la liberté ! – qui s’émancipe des codes habituels en s’inspirant du monde animal pour rappeler les règles de prévention élémentaires. » explique Patrick Jacquot, PDG de la Mutuelle.

Les sociétaires sont aussi invités à élire leurs représentants à l’Assemblée générale de la Mutuelle des Motards qui se tiendra le 21 juin à Saint-Étienne. Dépôt des candidatures en ligne du 27 février au 31 mars ; votes (à distance) du 4 au 13 avril.

Le calendrier des Assemblées Régionales :
• 3 mars : Brest, Lille, Metz, Lille.
• 4 mars : Amiens, Manosque, Nancy, Rennes.
• 5 mars : Arras, Aulnay-sous-Bois, Mulhouse, Nantes, Toulon.
• 6 mars : Aubagne, Compiègne, Évry, Strasbourg.
• 10 mars : Albi, Dijon, Le Mans, Nîmes.
• 11 mars : Auch, Biarritz, Grenoble, Lons-le-Saunier, Orléans, Perpignan.
• 12 mars : Dax, Rouen, Toulouse, Valence.
• 13 mars : Agen, Caen, Évreux, Niort, Rodez.
• 17 mars : Avignon, Bordeaux, Tours.
• 18 mars : Chambéry, La Rochelle, Lyon, Périgueux.
• 19 mars : Boulogne-Billancourt, Limoges, Saint-Étienne.
• 20 mars : Annecy, Clermont-Ferrand, Mantes-la-Jolie, Montpellier.
• 22 mars : Corte.
• 24 mars : Guadeloupe, Ile de La Réunion.


À propos de la Mutuelle des Motards

Créée en 1983 par 40 000 membres fondateurs à l’appel de la FFMC (Fédération Française des Motards en Colère), la Mutuelle des Motards est le spécialiste de l’assurance des conducteurs de 2 et 3-roues motorisés et utilisateurs de mobilités douces. Assurer et protéger ses sociétaires dans une démarche permanente de « prévention, assurance comprise », en concevant des produits d’assurance innovants, répondant aux besoins des utilisateurs de 2 et 3-roues, sont les moteurs de la Mutuelle des Motards.

Quelques chiffres (au 31/12/2024) :
• CA 140 798 K€
• 475 salariés
• 85 délégués bénévoles
• 42 maisons des motards
• 255 940 sociétaires.


Contacts presse :
• Mutuelle des Motards, Laure Gelmini, 04 67 04 71 63.
• Agence RP : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.

Gruis’ Sun va produire de l’électricité verte pour les Gruissanais

La Ville de Gruissan, la société Watteos et la SEM ELO (Énergies Locales d’Occitanie) ont créé la SAS Gruis’ Sun pour construire des équipements photovoltaïques sur la commune et produire une électricité solaire locale. Une ambition qui s’inscrit dans la stratégie adoptée par la municipalité pour adapter la ville aux changements climatiques.

Le Conseil municipal de Gruissan du 10 février 2025 a acté la création d’une société par action simplifiée destinée à produire de l’énergie photovoltaïque sur la commune. L’opération associe Watteos, spécialiste de la production d’électricité issue de sources d’énergies renouvelables, majoritaire dans la SAS (51%), la Ville de Gruissan (30%) et la SEM ELO (19%), l’outil de développement des énergies renouvelables à maîtrise territoriale du Syndicat Audois d’Énergies et du Numérique (SYADEN). La SAS Gruis’ Sun a pour objet social « l’étude, le développement, l’aménagement, le financement, la construction, l’installation, la maintenance et l’exploitation de moyens de production d’énergie photovoltaïque ». Le maire de Gruissan, Didier Codorniou, en prend la présidence en 2025.

Gruissan vise l’autoconsommation collective de l’électricité produite

La création de la SAS Gruis’ Sun concrétise le patient travail des élus de la Ville de Gruissan pour produire une « énergie solaire d’ici ». Adjoint au maire en charge de l’aménagement durable du territoire, André Bedos annonce viser l’autoconsommation collective de l’électricité produite dans les trois ans à venir, dans le respect des paysages et des espaces naturels de la commune : « Nous avons dressé une liste indicative de sites potentiels à équiper de panneaux photovoltaïques. Notre objectif est d’apporter un bénéfice direct aux entreprises et aux habitants tout en préservant la biodiversité. Nous allons, dans un premier temps, répondre à nos obligations en matière de création d’ombrières sur les parkings. » Priorité devrait donc être donnée à l’aire des Quatre Vents dédiée aux camping-cars, au parking de l’avenue des Quatre Vents et à celui de l’Espace balnéoludique de Gruissan. Les abris équipés de panneaux solaires offriront aussi un confort réel aux habitants et aux touristes qui fréquentent ces lieux naturellement peu ombragés.

Un partenariat public/privé au profit des circuits courts de l’énergie

Le SYADEN, au travers de sa SEM ELO, s’est associé à la Ville de Gruissan pour sécuriser et monter le partenariat avec Watteos, avec comme objectif de produire l’équivalent de la consommation locale (hors chauffage), soit une puissance nécessaire d’environ 5 MWc et 7 M€ d’investissements. « Nous mettons notre savoir-faire à disposition de la Ville de Gruissan afin de réaliser des circuits courts énergétiques et de mettre en place l’autoconsommation collective » explique Régis Banquet, président du SYADEN. Pour Carlos Mésias, président de Watteos, la création de la société de production d’énergie Gruis’ Sun, quelques mois après l’opération Marseillan Énergie Verte, « démontre une fois de plus la volonté de Watteos d’être le principal partenaire des collectivités en faveur de la transition énergétique de leur territoire ».

Le parking de l’Espace balnéoludique de Gruissan sera couvert d’ombrières équipées de panneaux solaires

À propos de Watteos

Aménageur énergétique indépendant, Watteos a pour mission de produire de l’électricité à partir de sources renouvelables, de la stocker et de l’intégrer dans le réseau. Ses interventions intègrent la détection, l’étude, le développement, le financement et l’opération de projets d’énergies renouvelables, principalement photovoltaïques, au plus près des territoires.
Watteos est une société de Sowen Group, SAS créée en mars 2022 à Mauguio.
• Président : Carlos Mésias.
• Salariés : 90.
• 750 MWc de projets construits ou en cours de construction via Sireos (Sowen group).
• 29 MWc de projets en construction ayant obtenu leurs autorisations de construire et lauréats de l’appel d’offres de la Commission de Régulation de l’Énergie (permettant l’obtention d’un tarif d’achat d’électricité)
• 200 MWc en cours de développement.

À propos de Gruissan

Harmonie de culture méditerranéenne, Gruissan est fière de ses origines occitanes et de ses traditions liées à un patrimoine culturel, naturel et humain exceptionnel. Son cadre de vie offre une place de choix aux espaces naturels fait d’immenses plages de sable fin, de garrigues, de pinèdes, d’étendues lagunaires et de vignobles. Gruissan est un territoire profondément engagé dans une démarche de développement durable. Il se caractérise par un environnement préservé et sauvegardé et par une sensibilisation constante des usagers aux contraintes environnementales.
• Population : 5096 (INSEE 2021).
• Superficie : 43,7 km2.
• Région : Occitanie – Département : Aude (11).
• Service communication : Jean-Michel Cros, 06 73 72 88 94.

À propos de la SEM ELO

La SEM Énergies Locales d’Occitanie (ELO) est le résultat d’une volonté forte du Syndicat Audois d’Énergies et du Numérique (SYADEN) de permettre aux collectivités du département de disposer d’un outil leur garantissant l’appropriation des moyens de production énergétique localement. La SEM ELO a vocation à développer, financer, construire et exploiter des installations de production d’énergie renouvelable sur l’ensemble du territoire audois.
ELO en quelques chiffres
• En exploitation : 4 MW (ombrières photovoltaïques sur les parkings de l’hôpital de Carcassonne).
• En cours de construction : 1,5 MW (plusieurs ombrières de parking et une centrale solaire au sol).
• En développement : une trentaine de projets d’énergie renouvelable totalisant 140 MW.


Contact presse : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.

Archives Yves Navarre à Montpellier : la correspondance à l’honneur

Le 31 janvier 2025, l’association Les Amis d’Yves Navarre officialisera une nouvelle donation à la médiathèque centrale de Montpellier : plus de 330 documents consacrés au Prix Goncourt 1980. Le fonds Yves Navarre de Montpellier devient ainsi le plus riche au monde en correspondances. Fleuron de la donation 2025, 84 lettres, notes et cartes postales de l’auteur adressées à l’universitaire Henri Baudin.

Le fonds littéraire Yves Navarre de Montpellier va s’enrichir d’une troisième donation depuis sa création en 2017. Programmée à 11h le 31 janvier prochain à la médiathèque Émile Zola, la cérémonie officielle, privée, rassemblera une dizaine de membres des Amis d’Yves Navarre dont les principales donatrices, Juliette Cholat et Hélène Crispi Baudin, filles de l’universitaire Henri Baudin avec qui Yves Navarre entretint une passionnante correspondance durant 25 ans.

Désormais riche de plus de 2680 documents, les archives montpelliéraines se distinguent des deux autres fonds existants – à BAnQ (Montréal) et à la Penn State University (Pennsylvanie) – par la prédominance des correspondances : ces dernières représentent près de 64% du fonds. Les documents versés le 31 janvier 2025 comportent ainsi 206 lettres et 51 cartes postales. À la correspondance Baudin s’ajoutent des échanges de l’auteur avec deux traductrices de son œuvre – allemande et italienne – et plusieurs membres des Amis d’Yves Navarre. La donation 2025 comprend aussi des revues, des ouvrages dédicacés, des traductions, des manuscrits et l’un des stylos-plumes Montblanc fétiches de l’auteur, qui rejoint ainsi une machine à écrire donnée en 2019.

Correspondance Baudin : « un éclairage inédit sur l’activité littéraire d’Yves Navarre »

D’août 1970 à janvier 1994, Yves Navarre et Henri Baudin entretinrent une correspondance régulière. L’écrivain avait fait la connaissance d’Henri Baudin (1926-2013) durant son adolescence, l’homme ayant été engagé par René Navarre, père de l’auteur, comme répétiteur auprès des frères aînés. Henri Baudin devint ensuite maître de littérature française à l’Université de Grenoble III et critique littéraire. Les 84 lettres, cartes postales et notes de Navarre versées aux archives de Montpellier témoignent de l’amitié durable qui exista entre les deux hommes.

Les sujets abordés sont littéraires, philosophiques, linguistiques mais concernent aussi le quotidien. « Surtout, ils apportent un éclairage exceptionnel sur l’activité littéraire d’Yves Navarre » souligne Sylvie Lannegrand, présidente des Amis d’Yves Navarre. Car dès avant la publication de son premier roman, Lady Black, en 1971, l’auteur explique à Henri Baudin ce qui l’inspire, ce qu’il écrit et ce jusqu’au dernier ouvrage publié de son vivant, Poudre d’Or, en 1993. Il répond aussi aux commentaires, impressions de lecture et suggestions de Baudin sur les textes à l’état de projet, en cours de rédaction ou encore achevés.

Une vitrine Yves Navarre visible en février à la médiathèque centrale Émile Zola

Le département du patrimoine écrit et graphique du réseau des médiathèques de la métropole de Montpellier consacre une vitrine à la donation Yves Navarre dans le hall d’accueil de la médiathèque centrale Émile Zola. Inaugurée le 31 janvier, elle sera visible durant tout le mois de février. Le grand public pourra y découvrir une sélection de documents du fonds d’archives, dont un extrait de la correspondance Baudin et le stylo-plume de l’écrivain.

Médiathèque Émile Zola, 218 boulevard de l’Aéroport international, 34000 Montpellier.
Ouverture : mardi 12h-19h, mercredi 10h-19h, jeudi 12h-21h, vendredi 12h-19h, samedi 10h-18h30 et dimanche 14h30-18h (d’octobre à avril).


À propos des Amis d’Yves Navarre
L’association Les Amis d’Yves Navarre s’attache à faire connaître et à promouvoir l’œuvre de l’auteur en France comme à l’étranger. Écrivain majeur qui se vit décerner le prix Goncourt en 1980 pour Le Jardin d’acclimatation et le prix Amic de l’Académie française en 1992 pour l’ensemble de son œuvre, Yves Navarre fut ensuite trop vite oublié. Créée en mars 2016 près de Montpellier, l’association compte plus de 120 membres en Europe et au Québec. Elle consacre un colloque international biennal à l’auteur et en édite les actes, les Cahiers Yves Navarre. Elle a entrepris, avec H&O éditions, de publier des textes rares ou inédits ainsi que les œuvres complètes d’Yves Navarre. Elle est à l’origine de la création du fonds d’archives consacré à l’écrivain à la médiathèque centrale de Montpellier.


Contact presse : Karine Baudoin • 06 30 08 42 14.

Levée de 800 K€ en cours pour La Picorée, la start-up en lutte contre la dénutrition

Spécialiste de la nutrition clinique, La Picorée (Montpellier) vient de lever 460 K€ auprès de MELIES Business Angels, de ses partenaires Sofilaro et Capitole Angels, ainsi que d’Investessor et d’Impact Business Angels. Par effet de levier, elle vise les 800 K€ afin d’imposer dans le secteur médical ses compléments nutritionnels gourmands. L’équipe de La Picorée veut redonner le goût de s’alimenter aux personnes dénutries.

Les premiers compléments nutritionnels oraux conçus par La Picorée ont demandé trois ans de recherche et développement. La gamme « P’tits Peps » de mini-cakes hyperprotéinés et hyper-énergétiques comprend cinq saveurs (quatre sucrées, une salée). Ces collations se distinguent des compléments traditionnellement proposés aux personnes dénutries par leur goût, leur texture et leur composition naturelle. Elles ont le statut de DADFMS (denrées alimentaires destinées à des fins médicales spéciales) et sont destinées aux personnes âgées ainsi qu’aux malades chroniques. Leur remboursement par la Sécurité Sociale est imminent.

« Nous avons déjà vendu plus de 450 000 mini-cakes en France et comptons 250 établissements de soins parmi nos clients » témoigne Pauline Renard, fondatrice de La Picorée. « Cette levée de fonds va nous permettre de passer à une nouvelle étape de notre développement commercial et industriel tout en poursuivant la R&D. » La start-up va notamment dédier deux postes de business developper au marché des hôpitaux, prioritaire en 2025. Elle va aussi ouvrir un nouveau segment de marché, celui du retour à domicile. Pour cela, elle va nouer des partenariats avec des sociétés de maintien à domicile et des groupements de pharmacies. La Picorée vise pour 2027 un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros et veut embaucher 15 personnes.

Innovation, santé et impact sociétal : les bons ingrédients pour MELIES Business Angels

Plus de deux millions de personnes sont dénutries en France. L’utilité des produits conçus par La Picorée et leur effet positif sur la qualité de vie des malades ont joué un rôle majeur dans la décision des investisseurs. « Nous avons la volonté de soutenir des projets innovants qui ont si possible un impact sociétal avéré, et c’est le cas de La Picorée » explique Jean-Paul Alic, président de MELIES Business Angels. « L’offre est concrète ; le marché porteur. Nous avons enfin été sensibles à la détermination et au dynamisme de la fondatrice Pauline Renard, à sa qualité d’écoute et à sa connaissance pointue du marché. »

La Picorée bénéficiera non seulement du soutien financier de MELIES Business Angels mais encore de son accompagnement, le réseau étant représenté au sein de son comité stratégique.


La Picorée en bref

SAS créée en 2021.
Incubée par le BIC de Montpellier, installée à Cap Alpha. Soutenue par MedVallée.
• Effectif : 5.
• Ventes : 450 000 mini-cakes à ce jour (fabriqués par un sous-traitant breton).
• Équipe dirigeante : Pauline Renard (CEO), Agathe Martelli (Experte formulation et process) et Margot Neveu (Chargée de projet développement).


Contact presse : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.